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Café-débat : C’est quoi être heureux quand on a entre 18 et 25 ans ? 13 avril 2023

ADS à la rencontre des jeunes ! Jeudi 13 avril 19h

C’est quoi être heureux ?

Le forum des droits de l’Homme fin 2022 a nourri de nombreuses rencontres. L’une d’elles, au Foyer Jeunesse, a permis à une jeune fille d’évoquer un « droit à l’épanouissement », évoquant ainsi le fondement même de toutes les Déclarations des Droits de l’Homme pour lesquelles le but même de la vie en société est tout simplement de trouver le bonheur, pour chacun et pour tous.

Mais que revêt cette notion de bonheur pour les jeunes d’aujourd’hui ? Un groupe d’étudiants s’est chargé, à la demande d’ADS, de ce questionnement auprès de quelques dizaines de filles et garçons entre 18 et 25 ans, pour nous livrer le palmarès des sources de bonheur des jeunes.

Décoiffant, étonnant, rassurant, curieux … sans se prendre trop au sérieux, ce palmarès mérite pour le moins un café-débat et peut-être même une nouvelle Déclaration des Droits au Bonheur de la Jeunesse.

Venez donc échanger avec Victor, Alain, Pablo, Evann, étudiants à l’EPF, stagiaires « engagement citoyen » à ADS, et les jeunes du Foyer Jeunesse.
Animation Gérard Aimé

Un apéro convivial clôturera la soirée.

Entrée libre pour les adhérents et les bénévoles.
Pour les autres, sur inscription via le site.

Lieu :
Foyer Jeunesse
4 rue Bobbière de Vallière
Bourg-la-Reine

 

 

 

 

« Dalva »film de E. Nicot au Trianon à Sceaux, 5 au 11 Avril 2023

L’inceste et les mécanismes de l’emprise

l’ADS et plus particulièrement son groupe égalité femmes hommes (EFH) sont mobilisés depuis plusieurs années pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sous toutes leurs formes et pour la protection de l’enfance.

 Dans le cadre du partenariat que l’ADS a noué à l’occasion du forum des droits de l’homme avec le cinéma « le Trianon » de Sceaux et dans ce même objectif, la directrice du Trianon nous informe de la programmation prochaine du film  » Dalva » d’Emmanuelle Nicot sur le thème de l’inceste, les mécanismes de l’emprise et l’extrême difficulté d’y échapper.

 Le film sera à l’affiche du Trianon à Sceaux la semaine du 5 au 11 avril 2023

portrait petite fille« Bonjour
…Ce message pour vous informer de la programmation de ce film que j’ai déjà évoqué avec Marie : « Dalva » d’Emmanuelle Nicot. Il sortira mercredi prochain et sera programmé au Trianon la semaine du 5 au 11 avril. C’est un premier long métrage qui aborde avec beaucoup de pudeur et de nuance la question de l’inceste. Le film démonte la relation d’emprise dont est victime la jeune Dalva, le déni dont elle fait preuve au début et documente sa métamorphose (la jeune comédienne est remarquable). De mini-femme, elle retrouve peu à peu son âge et sa part d’enfance. Comme l’explique sa réalisatrice : « L’inceste est un point de départ, mais j’ai surtout voulu faire un film de reconstruction, d’émancipation, de libération, un cheminement vers la lumière. » J’ai évoqué le film aux Amis du Trianon qui organisent une soirée le jeudi 6 avril à 20h30 autour du film en présence de Stéphane Dupraz, magistrat du parquet de Versailles en charge des affaires familiales…

Merci pour votre attention et bonne journée,
Stéphanie Debaye
Directrice du Trianon
Ville de Sceaux »

Séances le mercredi 5 avril à 19h, jeudi 6 avril à 20h30 (+ rencontre), samedi 8 avril à 16h30, dimanche 9 avril à 18h45, lundi 10 avril à 16h30 et mardi 11 avril à 19h.

Journée internationale des droits des femmes : Exposition « Femmes d’exception » de H3llly

Femmes d’Exception, une exposition de peinture de H3llly

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Edwige Lebrun, de son nom d’artiste H3IIIy, nous présente le portrait de quelques dizaines de femmes, des femmes de toutes époques, de toutes origines et de tous âges, plus ou moins connues, ayant toutes contribuées à la reconnaissance de ces droits.

Une première exposition au « Trois-mâts » , du 6 au 10 mars, permettra de découvrir le portrait d’une dizaine de ces femmes, parmi les plus connues du grand public ou des plus jeunes. Puis du 11 mars au 11 mai, c’est sur les murs du Crédit Mutuel , qui a déjà accueilli une exposition d’Edwige Lebrun en 2021 que, invitée de nouveau par l’ADS, l’artiste présentera une cinquantaine de ses portraits.

L’émotion et la poésie exprimées par les toiles abstraites exposées en 2021 cèdent ici la place à un tout autre style, résolument figuratif, où peut se lire sur ces visages, derrière leur regard et souvent leur sourire plein d’espoir, un engagement sans faille au service de la cause des femmes.

Professeur des écoles, passionnée par l’histoire sociale et plus particulièrement l’histoire des femmes, Edwige Lebrun a initié ce travail en participant avec sa classe de CM1 et son groupe de théâtre à un concours sur la place des femmes dans les sciences.  Le travail sur la représentation de ces femmes d’influence s’est poursuivi, enrichi de nouveaux portraits, d’Andrée Chedid à Chimamanda Ngozi Adichi, de Jeanne Moreau à Janis Joplin.

Reconnaitrez-vous tous ces visages ? Connaissez-vous toutes les luttes de ces femmes ? Nous vous invitons à venir en parler à l’occasion de l’animation qui sera faite aux Trois Mâts le mercredi 8 mars à 18h30 ou au vernissage de l’exposition au Crédit Mutuel le 11 mars à 11h.

Ces œuvres sont des aquarelles sur carton entoilé ou des peintures acryliques sur châssis entoilé.

A découvrir les portraits de :

Olympe de Gouges, Simone Veil, Rosa Parks, Tina Turner, Simone de Beauvoir, Michelle Obama, Lady Di, Beyoncé, Indira Gandhi, Claudie Haigneré, Germaine Tillion, Joséphine Baker, Edith Piaf, Serena Williams, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Lucie Aubrac, Oprah Winfrey, Andrée Damant, Louise Michel, Camille Claudel, Chimamanda Ngozi Adichie, Florence Arthaud, Marthe Gauthier, Marie Curie, Rita Lévi-Montalcini, Emmeline Pankhurst, Malala Yousafzai, Ellen Johnson Sirleaf, Leymah Gbowee, Tawakkul Karman, Janis Joplin, Romy Schneider, Meryl Streep, Greta Thunberg, George Sand, Angèle, Annie Ernaux, Aretha Franklin, Niki de Saint-Phalle, Angela Davis, Gisele Halimi, Jeanne Moreau, Andrée Chedid, Hubertine Auclert, Bintou, Diallo …

En voici un aperçu

Que vous les admiriez ou ne les connaissiez pas encore, allez vite visiter l’exposition ! Entrée libre

Et pour en savoir plus sur l’artiste : https://www.h3llly.com/

Conférence – Débat : La prostitution des mineur(e)s, 14 janvier 2023

Protégeons-les

L’ADS a organisé une conférence-débat le 14 janvier dernier sur le thème de la prostitution des mineur(e)s en partenariat avec le Centre Culturel et Social des Blagis (CSCB).
Un public attentif a participé à l’évènement. Les échanges avec les intervenantes ont témoigné de l’intérêt porté à ce sujet.

En France émergent et se développent de nouvelles formes de prostitution impliquant des mineurs. Même s’il est, à l’heure actuelle, difficile de quantifier le phénomène, les dernières études attestent de son importance ; elles nous apportent également des éléments d’information et de compréhension pour aider les professionnels à repérer et accompagner les jeunes concernés. En effet si les symptômes peuvent être analogues à d’autres mal-être adolescents, les comportements peuvent être très différents, déroutants et bousculent les repères que nous pouvions avoir jusque-là.

Véronique Castelain et Florence Humbert, administratrices de l’Amicale du Nid, ont transmis des messages clés lors de leur intervention :

  • La prostitution des mineurs est une réalité :
    • On estimait entre 6000 et 10 000 le nombre de mineurs en situation de prostitution. Aujourd’hui, le chiffre de 20 000 enfants concernés est évoqué, principalement des jeunes filles ;
  • La prostitution des mineurs est interdite. Un mineur victime de prostitution est un mineur en danger :
    • La loi est formelle : tout mineur qui se livre à la prostitution, même occasionnellement, est réputé en danger et relève de la protection du juge des enfants au titre de la procédure d’assistance éducative ;
    • Avec la loi d’ Avril 2021, Les pénalités sont plus lourdes pour l’acheteur (les clients) et si l’enfant est âgé de moins de 15 ans , l’acte sexuel acheté est un crime de viol et traité comme tel ;
  • La prostitution des mineurs commence très jeune et concerne tous les milieux :
    • Le système prostitutionnel repose sur une représentation sexiste et une domination économique. L’âge d’entrée est souvent autour   de 14 ans et parfois moins ;
  • La prostitution des mineurs et le proxénétisme sur mineurs prend de multiples formes :
    • D’autres termes sont utilisés pour l’évoquer, comme l’escorting, le michetonnage, les lover boys, le suggar daddy/baby, etc… ;
  • La prostitution des mineurs s’inscrit le plus souvent dans un parcours traumatique :
    • Les mineurs concernés sont généralement fragilisés par un continuum de violences durant leur enfance, qui génère perte d’estime de soi et rapport dégradé au corps, et qui se combine avec de mauvaises rencontres ;
  • Tout adulte doit être vigilant face à certains signaux :
    • Changement de comportement, difficultés scolaires, usage intensif des moyens de communication (téléphone, réseaux sociaux…), codes vestimentaires, etc.. ;
    • Des actions de préventions devraient être menées dans les établissements scolaires pour sensibiliser les jeunes.

 

Jacqueline Rémy, journaliste, a ensuite illustré leurs propos en évoquant son livre publié en mars 2020, « Papa vient me chercher », le récit d’une famille à travers la jeune Nina et son père.

De ses 15 à 17 ans, Nina fut victime de prostitution ; deux années cauchemardesques.
Le témoignage émouvant de cette expérience a suscité beaucoup de questions dans le public.

 

Vous retrouverez le guide de l’Amicale du Nid ici
Et les contacts importants : Numéros de téléphone et Associations

Exposition peinture Sylviane Leblond, 6 janvier – 3 mars 2023

Peinture calligraphique

Du 6 janvier au 3 mars, à l’invitation d’ADS, Sylviane Leblond va présenter sur les murs du Crédit Mutuel de Bourg-La-Reine, 32 toiles sur papier de riz marouflé, représentatives d’un travail qu’elle a elle-même dénommé «peinture calligraphique».

Professeur d’anglais dans différents lycées parisiens, pratiquant pour le plaisir la peinture, en particulier la peinture sur soie, Sylviane Leblond va donner une nouvelle direction à sa recherche artistique à l’heure de la retraite, suite à deux courts voyages en Chine, en 2005 et 2006.

Au cours de ces voyages, elle va s’initier aux outils de la calligraphie et découvrir le véritable entrainement physique et la rigueur de l’ascèse qu’exige la maîtrise du pinceau et du geste définitif du calligraphe. Dès son retour, encouragé par son « maître » LI Zhangyao, professeur au centre culturel chinois de Paris, l’artiste va mêler avec talent cette technique graphique chinoise à un regard et une sensibilité plus européenne pour offrir sa vision d’une nature colorée, paysages, fleurs et animaux, domestiques ou sauvages.

Très rapidement, Sylviane Leblond va rencontrer un succès que la plupart des artistes mettent des années à conquérir : une première exposition en 2009, après seulement 2 ans de pratique, va être suivie de dizaines d’expositions en France comme à l’étranger, Japon, Corée, Russie, Etats-Unis, Canada, Espagne, Italie, Belgique, Chine … sans oublier en 2018 une première exposition « chez elle » à l’initiative d’ADS, déjà sur les murs du Crédit Mutuel, en voisine car l’artiste habite Antony.

Ces diverses expositions ont permis à Sylviane Leblond d’accumuler de nombreux prix, de nombreuses récompenses, et plusieurs mentions remarquées dans différents journaux et magazines.

Pour en savoir plus : https://sylvianeleblond.fr/

et surtout venez voir l’exposition !

ADS info 18, Janvier 2023

Nos actualités Sept -Déc 2022

ADS info N°18

 

Forum des Droits de l’Homme : Conférence inaugurale, 29 Novembre 2022

Défendre les Droits de l’Homme, Ici comme ailleurs

Le 29 novembre, à l’Agoreine de Bourg la Reine, a eu lieu la conférence inaugurale du Forum des droits de l’Homme, réunissant les communes d’Antony, Bourg-la-Reine, Fontenay-aux-Roses, l’Haÿ les Roses et Sceaux.

Après avoir remercié un public de plusieurs dizaines de personnes, Patrick Donath, maire de Bourg-la-Reine, a souligné en introduction l’importance que revêtait pour la commune de Bourg la Reine, mais également à titre personnel comme adhérent de longue date d’Amnesty International, le souci permanent d’un respect des droits inaliénables des femmes et des hommes, ici comme ailleurs selon l’intitulé de la conférence.

Patricia Elsen, adhérente d’ADS et animatrice de la conférence, a ensuite présenté les trois intervenants, Maitre Henri Leclerc, Président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme, Jean Claude Samouiller, Président d’Amnesty International, et Maryse Artiguelong, Vice-Présidente de la FIDH, Fédération Internationale des Droits Humains.

Maître Henri Leclerc, infatigable combattant pour le respect des Droits de l’Homme, a dressé tout d’abord une brève histoire de l’évolution de ces droits, soulignant que la France, réputée être la patrie des droits de l’homme, est surtout le pays qui, à la suite de la révolution de 1789, a établi dans une déclaration solennelle la première reconnaissance de droits inaliénables de l’homme, des droits sans limites, détachés de tout lien avec la notion de devoirs. Robespierre avait critiqué cette liste, considérant que le droit de propriété, tel qu’il était défini, était une limite au droit à la liberté, un débat remis d’actualité depuis peu avec le projet de loi qualifiant de délit l’occupation sans titre d’une maison.
En 1936, cette Déclaration a été complétée par l’introduction des droits économiques et sociaux par le front populaire puis, en 1948, est sortie des frontières françaises avec la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme, signée par la majorité des membres de l’ONU pour reconnaitre l’universalité de ces droits inaliénables.
En conclusion, Me Leclerc a souligné que l’histoire de cette longue conquête, loin d’être terminée, devrait éclairer tout travail législatif et même impérativement être comprise dans tout programme scolaire.

Jean-Claude Samouiller a ensuite développé longuement le travail actuel d’Amnesty international, consistant principalement à documenter les atteintes aux Droits de l’Homme partout où ils sont bafoués, crimes de guerre en Ukraine, mais également au Qatar, en Israël, en Iran ou en Chine.  Amnesty a récemment ouvert deux nouveaux chantiers, la défense de la liberté d’expression et le droit de manifester cette liberté, ainsi que la lutte contre toute forme de discrimination, en particulier pour l’application des droits économiques et sociaux.
En conclusion, Monsieur Samouiller a insisté sur le fait qu’en matière de défense des droits, rien n’est définitivement acquis, de nouvelles menaces apparaissant déjà dans le domaine de la protection du climat ou du contrôle numérique.

Mme Artiguelong a enfin présenté la FIDH, la Fédération Internationale des Droits Humains, créée en 1922 pour regrouper aujourd’hui les ligues de quelque 117 pays. La FIDH s’est illustrée particulièrement en participant à la création de la Cour Pénale Internationale chargée de mener des actions judiciaires contre des personnes ou des entreprises soupçonnées d’atteinte aux Droits de l’Homme.
Trois prix Nobel de la Paix ont été décernés à des membres de la FIDH, en Russie, Biélorussie et Ukraine.
La FIDH travaille actuellement sur les moyens d’action pouvant garantir le respect de nouveaux droits dans différents domaines, comme le numérique, la biodiversité, le partage des biens naturels communs comme l’eau ou encore la libre disposition de son corps.

Cette conférence inaugurale, après une séance de réponses des intervenants aux questions du public, s’est conclue par un petit buffet permettant de poursuivre les échanges.

Témoignage d’Omid, migrant afghan

Souvenir du voyage d’Afghanistan en Iran : Omid avait alors 7 ans

L’interview d’Ahmed, le premier interview des « paroles de migrants » que nous faisions, en février 2022, nous laissera un souvenir durable, et pas seulement pour l’âpreté du récit lui-même.

Tout d’abord, pour ne pas faire mentir la réputation d’hospitalité des Afghans, et bien que migrants logés provisoirement au HUDA de Bourg la Reine, Ahmed et ses garçons, Omid 12 ans et Amid, 14 ans, nous ont fait l’honneur de nous accueillir comme chez eux, avec du thé, quelques fruits et quelques gâteaux… Ahmed, le père, ne s’exprimait pas encore facilement en français et ce sont donc ses garçons, et plus particulièrement Omid, fort de ses quelques mois d’apprentissage du français à l’école, qui ont servi de traducteurs pour nos questions et les réponses de leur père.

La traduction respectueuse de la parole paternelle a certainement donné à Omid l’envie, à son tour, d’exprimer ses propres souvenirs de cet exode. C’est ainsi que quelques semaines plus tard, Omid nous a fait la surprise de nous faire parvenir, par écrit, son propre témoignage, celui d’un enfant qui n’avait pas plus de 9 ans à l’époque.

Ce texte, spontané, mais rédigé avec une maîtrise remarquable pour un jeune de 12 ans n’ayant découvert la langue française que depuis quelque mois, a juste été légèrement retouché, pour l’orthographe, par ses « parrains » de l’ADS.  En savoir plus…

Forum des Droits de l’Homme : la journée du 10 décembre 2022

La journée du 10 décembre à Bourg la Reine : point d’orgue du Forum des Droits de l’Homme

Discriminations, paroles de jeunes travailleurs

Et le droit à l’épanouissement ?

Une douzaine de résidents du Foyer des Jeunes Travailleurs de Bourg-la-Reine, autant de filles que de garçons, ont accepté l’invitation de l’ADS à venir débattre des droits de l’homme et des discriminations dans la perspective du forum des droits qui se tiendra en fin d’année. Ce débat a répondu à notre attente, plein de passion, de virulence et de spontanéité.

En savoir plus…