Égalité des chances

Atelier ChatGpt au foyer jeunes travailleurs, 26 juin 2025

Un atelier intergénérationnel et interculturel autour de ChatGPT : apprendre ensemble pour mieux agir au quotidien

Le 26 juin 2025, le Foyer Jeunes Travailleurs a accueilli un atelier organisé par ADS autour de ChatGPT, se sont rassemblés des jeunes en pleine démarche administrative, des bénévoles curieux de découvrir un nouvel outil et des étudiants de l’EPF en stage à ADS, venus animer la séance.

Un joyeux mélange d’âges, de cultures et de parcours de vie s’est alors mis en mouvement, avec un objectif commun : découvrir comment cette IA peut devenir un coup de pouce au quotidien.

🎯 Des jeunes avec des besoins concrets
Les jeunes participants n’étaient pas venus les mains vides : lettre de motivation, demande de logement, courrier à la préfecture ou à la CAF… Ils avaient des objectifs très précis, souvent freinés par la barrière de la langue ou l’inconfort avec l’écrit. Surprise : ChatGPT ne parle pas le langage SMS, et écrire une question claire peut déjà représenter un défi. Mais grâce à la fonction micro et à l’accompagnement sur place, chacun a pu trouver ses mots… et repartir heureux de pouvoir faire ses démarches “tout seul”.

🧪 Des bénévoles curieux et bluffés
Côté bénévoles, c’était plutôt l’heure des tests tous azimuts : générer des exercices, rédiger des lettres types, créer du contenu pour leurs missions… L’émerveillement était au rendez-vous : Des rires, des « Whaaa » « Et dire que je n’avais jamais osé essayer » …  ChatGPT, jusque-là un peu mystérieux, est devenu un nouvel outil dans leur boîte à idées.

🎓 Un apprentissage aussi pour les étudiants
Et pour les étudiants de l’EPF, ce fut une expérience pleine de surprises. Ils ont découvert que tout commence par des choses simples : lancer l’application, taper un texte, s’adapter à des personnes éloignées du numérique. Patience, pédagogie et écoute ont été les maîtres-mots. Mais au final, la satisfaction d’avoir contribué à un vrai moment de transmission… et quelques échanges complices avec les plus âgés ont largement récompensé leurs efforts.

💬 Un atelier riche de liens
Cet atelier a permis de croiser les regards, les expériences et les compétences. Un bel exemple de ce que l’on peut créer quand on met ensemble des personnes de générations, d’horizons culturels et de milieux sociaux différents. Le tout dans une ambiance bienveillante, joyeuse, et pleine d’envie d’apprendre.

 

 

Stage engagement citoyen, 1 au 27 juin 2025

Un travail d’équipe, des rencontres

Lors de notre stage chez ADS BLR, nous avons eu l’opportunité de participer à des projets très variés, tous tournés vers l’aide aux autres et la mise en valeur de leurs idées.

Nous avons notamment accompagné des jeunes dans la préparation de leurs examens, bac et brevet, en les aidant à mieux s’organiser et réviser efficacement. Nous avons aussi animé un atelier intergénérationnel d’initiation à l’utilisation de ChatGPT, un outil qu’ils ne connaissaient pas, et qui pourrait les aider dans leur vie quotidienne. Nous avons participé à un cours d’aide à l’apprentissage du français ce qui nous a fait prendre conscience des difficultés que rencontrent une partie de la population au quotidien.

Nous avons beaucoup apprécié ce stage parce que nous avons pu participer à des activités qui nous intéressaient vraiment. Nous avons travaillé sur un sujet « les 1001 façons de faire famille » qui nous a montré d’autres perspectives sur comment être une famille. Nous avons réalisé une étude et conçu des affiches pour un futur évènement, en nous occupant à la fois du contenu et de la présentation visuelle.

stagiaire EPF 2025Ce stage a réellement été enrichissant à différents degrés, à la fois professionnellement mais aussi personnellement. Il nous a permis de développer nos compétences techniques à l’utilisation de l’intelligence artificielle, nos compétences en communication, en accompagnement, mais aussi en créativité. Nous avons eu à démontrer notre sens de l’initiative et notre capacité à travailler à plusieurs.

Enfin, nous avons été bien encadrés par des superviseuses de stage très sympathiques. Travailler dans un cadre aussi bienveillant et polyvalent nous a beaucoup appris et donné envie de continuer dans cette voie. Merci à toute l’équipe d’ADS pour sa confiance et son soutien !

J’ai apprécié découvrir le monde de l’engagement citoyen au sein d’ADS. En effet, ce stage nous a fait descendre de notre petit nuage de confort qu’est notre train de vie, pour aider les personnes qui n’ont pas eu la même chance que nous dans l’apprentissage du cursus scolaire. Et, je remercie l’association pour avoir obtenu cette chance d’ouvrir mon cœur à des personnes qui l’ont touché. -Mathis BARBEAU

J’ai eu l’occasion de participer à l’interview d’un proche sur le thème de l’adoption. Cette expérience m’a permis de prendre du recul sur ma situation et sur celle des personnes ayant été adoptées dans leur enfance. Ce stage fut très intéressant car j’ai eu la chance de donner des cours à des personnes de différents univers sociaux. Les cours à l’apprentissage du français furent amusants car tout cela était nouveau pour moi. Sans ce stage je n’aurai jamais eu l’occasion de rencontrer ces personnes. Je suis ravi d’avoir réalisé mon stage au sein d’ADS, ce fut une belle expérience et j’en garderai un agréable souvenir. -Enio FRANCOIS-ROSE

J’ai eu beaucoup de plaisir à concevoir des affiches pour cet événement à venir, un travail qui m’a permis de laisser parler ma créativité. Personnellement ce stage m’a beaucoup plu car j’ai eu l’opportunité d’être en contact avec des personnes avec qui je n’aurai pas eu l’opportunité de fréquenter au quotidien et de mieux comprendre leur situation. De plus, j’ai eu l’occasion au cours de ce stage de travailler avec l’outil ChatGPT afin de permettre à diverses personnes de pouvoir l’utiliser au quotidien. Ce fut amusant de voir ces personnes qui n’avaient aucune expérience, de se familiariser avec. -Thomas SUDAN

Café débat « Préjugés et Intolérance », le 18 mars 2025

Lien entre préjugés et intolérance : des étudiants mènent l’enquête

Comprendre l’origine des préjugés, la manière dont les jeunes y sont confrontés au quotidien, mieux appréhender comment ils contribuent à la montée de l’intolérance, analyser leurs conséquences et explorer des pistes pour les combattre., c’est le thème qu’ont choisi 3 étudiants de l’IUT de Sceaux, dans le cadre de leur projet tutoré et proposé par ADS.

Pour nourrir leur réflexion, ils ont conçu un questionnaire auquel 70 étudiants, soit plus du tiers des personnes interrogées, ont répondu. Ce questionnaire couvrait plusieurs aspects : la perception des préjugés et leur fréquence, les domaines de la vie quotidienne où ils sont les plus présents, leur influence sur les interactions au sein de l’IUT, la perception de l’environnement de l’IUT comme inclusif ou non, les facteurs responsables des préjugés et les pistes de réflexion pour les déconstruire. Deux témoignages en vidéo sont venus étayer la façon dont ces jeunes pouvaient être confrontés dans leur quotidien à des préjugés.

Les résultats de cette enquête corroborés par ceux d’études externes de référence ont mis en lumière plusieurs facteurs contribuant à la formation et au renforcement des préjugés. Le rôle des médias, le manque d’interaction entre personnes différentes limitant la compréhension mutuelle, l’influence du groupe d’appartenance et l’éducation qui façonne notre perception des choses, ont été identifiés comme les principales causes de cette situation. Ils ont montré clairement que les préjugés, en particulier ceux liés à l’origine et aux stéréotypes de genre, renforcent les discriminations. Ils entretiennent également un sentiment d’opposition entre groupes et peuvent alimenter des discours de haine. Par ailleurs, les préjugés sont souvent profondément enracinés et difficiles à combattre.

Enfin, les étudiants ont conclu sur la nécessité d’encourager le dialogue et les rencontres interculturelles afin de favoriser la découverte et la compréhension des autres, développer un esprit critique face aux médias pour déceler les biais, mais aussi, plus localement, renforcer les actions de sensibilisation au sein de l’IUT (formation, ateliers, espaces de dialogue, décloisonnement au sein des promotions, …). Déjà, ce projet, pour lequel le groupe est constitué arbitrairement par le professeur et non par les étudiants est une action qui rompt leur tendance à se regrouper entre amis ou avec ceux qui leur ressemblent.

La présentation de ce travail a eu lieu lors d’un café-débat le 18 mars dernier qui réunissait des adhérents de l’ADS et des étudiants. Cette rencontre a permis de nombreux échanges et confrontations d’idées avec l’auditoire, tous mettant en évidence l’importance d’une prise de conscience collective pour lutter contre les préjugés, d’un dialogue apaisé pour faciliter la compréhension mutuelle et acceptée des différences et favoriser une société plus tolérante. Un des moyens les plus efficaces pour sensibiliser les jeunes à ce problème passe par l’éducation : éduquer dès le plus jeune âge, encourager la diversité, s’informer et remettre en cause les biais, oser en parler et corriger les stéréotypes.

Les étudiants ont été félicités pour leur engagement dans ce projet et la qualité de la restitution de leurs travaux. Un point positif : la réalisation de ce travail leur a aussi permis de se découvrir mutuellement, ce qu’ils n’auraient peut-être pas fait naturellement, nous ont-ils dit.

Stage Engagement citoyen HEC, Septembre-Décembre 2024

Témoignage d’Hugo, stagiaire de HEC à ADS

J’ai été amené à accompagner un élève en difficulté au sein de l’association ADS dans le cadre d’une mission de bénévolat durant 4 mois.

Actuellement étudiant à HEC, notre école nous encourage à nous investir dans une association en tant que bénévole. J’ai donc choisi d’aider Ahmed, un jeune élève de Terminale à Bourg la Reine, à la fois en anglais et en mathématiques. De septembre à décembre, nous nous sommes donc vus régulièrement afin que je l’aide aussi bien à faire ses devoirs qu’à préparer ses évaluations. Il s’est rapidement avéré que toutes nos séances allaient être dédiées aux mathématiques tant cette matière se révèle discriminante pour les élèves en difficulté. Je suis content d’avoir pu venir en aide à une personne éprouvant des difficultés scolaires.

Je suis conscient de la chance que j’ai de pouvoir effectuer des études exigeantes et c’est pour cela que je souhaitais faire du tutorat bénévolement, afin de participer à l’égalité des chances et offrir à d’autres jeunes cette opportunité. Cet engagement m’a également permis de réaliser le flou informationnel dans lequel sont plongés certains lycéens quant à leur orientation dans les études supérieures et en particulier Parcoursup. En effet, en dehors des séances de soutien scolaire, j’ai également tenté d’aider Ahmed à utiliser Parcoursup tant il m’a paru complètement démuni face aux échéances de la plateforme (il n’avait toujours absolument aucune idée en novembre des voeux qu’il allait mettre). J’espère donc, en plus d’un soutien scolaire, avoir réussi à l’aider, même si ce n’est pas grand-chose, à préparer son orientation future.
Je remercie ADS pour ces 4 mois passés au sein de l’association. C’était vraiment le moyen pour moi de réaliser pleinement à quel point être accompagné dans nos études et nos choix d’orientation est un avantage précieux.

Témoignage d’une bénévole, Catherine Enault, Décembre 2024

Comment devient-on bénévole auprès d’ADS ?

Vous avez un peu de temps à partager, vous êtes bien sûr concerné par la vie sociale, vous ressentez peut-être une envie de vous sentir utile et, par hasard, vous croisez la route de Wei Ying Thang, l’éminente cheville ouvrière d’ADS. Il y a fort à parier que, quelques semaines plus tard, vous aurez trouvé une nouvelle raison de vous lever le matin.

C’est en s’époumonant dans la même chorale que Wei-Ying et Catherine Enault se sont rencontrées. Catherine, jeune retraitée après une carrière d’infirmière en psychiatrie, était soucieuse de rester active en s’occupant des autres, avec des activités sportives et même une petite expérience d’alphabétisation à Arcueil, trop vite interrompue par la covid.

Cette rencontre avec Wei-Ying semblait donc prédestinée et il ne fallut pas longtemps pour qu’une réunion, en avril 2023, soit organisée avec Christine, responsable du groupe Molière d’ADS, chargé en particulier de l’insertion par la pratique du français, écrit ou oral, pour les jeunes dont ce n’est pas la langue maternelle.

Dès le mois de juillet, Catherine avait rendez-vous avec une éducatrice de l’association Esperem et se retrouvait bientôt face à deux jeunes d’environ 16 ans pour le premier de ses deux cours d’alphabétisation hebdomadaires d’une heure et demi. Cette première mission se termina au bout d’un mois et demi, les deux « élèves » partant en formation.

Les cours ne reprendront qu’en avril 2024, cette fois-ci pour un groupe de six adolescents. N’ayant aucune directive particulière, Catherine prend l’initiative de demander aux jeunes ce qu’ils désirent. Le groupe, plutôt dynamique, s’entend rapidement pour demander une aide à l’écrit en français, seul l’un d’entre eux souhaitant une aide en calcul. Pas de problème, le cours collectif, en dehors de dictées et autres exercices d’écriture, va donc intégrer quelques exercices de calcul. Ces jeunes, qui maitrisent assez bien le français, préparent pour la plupart un CAP ou sont en recherche d’un premier emploi. Ils s’essayent donc avec sérieux à la maîtrise de l’écriture et les échanges avec Catherine se passent plutôt bien.

Le principal problème, pour Catherine, réside dans la difficulté de préparer ses interventions, ne sachant pas toujours à l’avance à combien d’élèves elle va s’adresser.  Ces jeunes, tous volontaires, n’ont aucune véritable obligation de suivre ces cours. Viennent ceux qui peuvent, ceux qui veulent, et si ces absences sont toujours justifiées par une autre occupation, les imprévus ne sont pas rares. Seule l’équipe d’Esperem prend parfois le temps de passer un coup de fil pour secouer les absents.

En novembre 2024, la nouvelle « rentrée » n’intéresse plus que 3 « élèves » et les cours « collectifs » se transforment finalement en 2 cours individuels à la demande des responsables d’Esperem, un des trois élèves, ayant réussi son CAP, ne se consacrant plus qu’à la recherche d’un emploi. Ce passage en cours individuels avait de toute façon la préférence de Catherine.

Entre temps, en décembre 2023, ADS avait confié à Catherine une autre mission auprès du REP (Relais enfants/parents). Là, il s’agissait de donner des cours d’alphabétisation à deux jeunes femmes seules, souffrant d’une maladie chronique et soignées en France. Le fait que l’une d’elles ne savait ni lire, ni écrire, ne facilitait pas vraiment le cours « collectif » de deux personnes, mais les bénévoles savent toujours faire face.

« La principale qualité à laquelle doit s’astreindre un ou une bénévole, reconnait Catherine, c’est de savoir continuellement s’adapter à de nouvelles situations imprévues, Il faut toujours faire avec … Faire parfois avec le manque de motivation des jeunes que l’on doit aider, souvent avec leur manque d’assiduité. Faire avec l’impossibilité de préparer sérieusement des « cours » quand on ignore le nombre « d’élèves » que nous allons trouver. Faire avec des jeunes qui semblent ne donner aucune suite à nos demandes. Faire avec une communication parfois difficile avec le personnel de certaines structures aidées, au fait que les questions posées peuvent être laissées lettre morte ».

Au sein même d’ADS, Catherine souhaiterait que des réunions régulières avec les autres bénévoles du groupe Molière, ou même des autres groupes, soient instituées, au moins pour échanger quelques expériences, mais la diversité des calendriers de chacun rend la chose difficile.  Les échanges ne se font qu’à l’occasion, individuellement. Elle a pu connaître les bénévoles intervenant sur le même site début novembre, le jour de la répartition des missions de chacun, le point de départ à de futurs échanges peut-être.

Malgré ces « petits » problèmes, le besoin de se sentir utile, pour Catherine, reste intact, tout comme la stimulation intellectuelle née des réussites comme des échecs. Reste enfin, essentielle, la reconnaissance et les remerciements que lui adressent les jeunes et les éducateurs des structures aidées.

Les 10 ans d’ADS, 21 septembre 2024

Un joyeux anniversaire

Que va-t-on retenir de l’année 2014 ? La nomination de Gérard Larcher à la présidence du Sénat ? La déroute de la gauche qui perd 151 villes de plus de 9000 habitants aux élections municipales ? La victoire de Conchita Wurtz qui, le 10 mai, remporte le concours de l’Eurovision déguisé en femme à barbe ?
Certains, sans doute un peu moins nombreux, se souviendront que c’est ce même jour que la création d’une association « BLR Dynamique et Solidaire », ADS, était déclarée à la sous-préfecture d’Antony par quelques amis et militants concernés par le quotidien des habitants de Bourg-La-Reine.
caligraphie 10 ans ADSC’est donc pour célébrer les 10 ans de cette aventure que, le 21 septembre, ADS avait invité à la Villa Saint-Cyr de Bourg-la-Reine ses différentes familles, adhérents, bénévoles, bénéficiaires, partenaires, amis, amies, sans oublier quelques cousines et cousins chanteurs, comédiens, ou même danseurs.
Il s’agissait donc d’un anniversaire qui se voulait joyeux et même si personne n’a soufflé les dix bougies d’un gâteau, les organisateurs de l’évènement ont bien mérité les applaudissements nourris qui ont conclu cette magnifique journée.
Le programme était ambitieux, il s’agissait tout à la fois de se retrouver, de faire renaître quelques souvenirs, d’informer les invités sur les récentes missions et projets de l’association, de convaincre certains de nous rejoindre, mais aussi, et surtout, de faire la fête, de trinquer, de chanter, danser…Bref, de passer une bonne journée. En savoir plus…

Stage engagement citoyen chez ADS, Juin-Juillet 2024

Mon stage à ADS

Je m’appelle Gabriela Scutari et je suis étudiante à l’école d’ingénieur EPF. Dans le cadre de mes études, j’ai été amenée à effectuer un stage au sein d’une organisation à but humanitaire, ce qui m’a conduit à choisir ADS.

Durant mon stage, j’ai eu l’opportunité de m’investir dans un domaine qui me passionne véritablement : l’enseignement. J’ai eu le plaisir d’accompagner une bénéficiaire d’ADS pendant deux semaines pour la préparer à l’examen du Test d’Evaluation du Français (TEF). Cette expérience a été extrêmement enrichissante, et j’ai été ravie de pouvoir lui apporter mon soutien.

Cette année, l’association va célébrer son 10ième anniversaire. Pour marquer cet événement, j’ai eu la responsabilité de recueillir les témoignages des partenaires d’ADS sur leur expérience de collaboration, ce qui m’a permis de découvrir l’impact positif de l’association. J’ai également créé des panneaux mettant en valeur les témoignages des partenaires, des bénéficiaires et des bénévoles.

J’ai été profondément touchée de constater l’impact considérable d’ADS sur la vie des gens. Cette expérience m’a non seulement montré combien l’association a aidé de nombreuses personnes, mais elle m’a aussi prouvé que la bonté humaine est toujours bien présente.

Ateliers de peinture pour les jeux olympiques aux Trois-Mâts, avril 2024

Une fresque pour les JO aux Trois-Mâts

La ville de Bourg-la-Reine, reconnue en particulier pour le palmarès de ses escrimeurs, et qui accueille cette année l’équipe olympique d’escrime japonaise pour ses entraînements, a lancé auprès de plusieurs associations locales un appel à projets dédiés aux Jeux Olympiques et Paralympiques.

ADS s’est retrouvée parmi les huit associations subventionnées après avoir présenté un projet de trois ateliers de peinture évoquant différents sports, en partenariat avec l’Association Soutien Scolaire et Culturel, l’équipe du Trois-Mâts et l’association Cité-Caritas. Les deux premiers ateliers se sont déroulés aux Trois-Mâts auprès d’enfants d’une dizaine d’années : le premier réunissant 8 enfants de l’Association soutien Scolaire et Culturel et sa présidente, le second regroupant 4 enfants dans le cadre des ateliers organisés par le Trois-Mâts pendant les congés scolaires de printemps.

Jean-Jacques Grand, calligraphe et graphiste de l’ADS, avait minutieusement préparé les ateliers. Il a tout d’abord initié ses « élèves », à l’aide de modèles dessinés, à l’art de saisir une attitude, le mouvement d’un sportif, pour entraîner les enfants, armés d’un crayon ou d’un pinceau, à prendre possession de la toile, en s’inspirant des modèles  proposés ou le plus souvent laissant vaquer leur imagination.

« Mettez de la couleur partout ! » avait lancé le « maître » et, un peu timides au début, les enfants se sont laissés aller à créer des personnages et des scènes de compétitions sportives, où l’on pouvait voir des affrontement non violents, des rencontres permettant simplement de découvrir l’autre. Peu à peu, les petites toiles carrées distribuées aux enfants se sont retrouvées couvertes de silhouettes parfois étranges de boxeurs, de cyclistes, couvertes de coureurs et de couleurs, poussant Jean-Jacques Grand, le plus souvent sévère quand il s’agit de peinture,  à avouer son étonnement devant le talent spontané de Arken, Bidja, Bintou, Coumba, Fatou, Maimouna, Maty, Rayen pour ASC, sa classe de 6 filles et 2 garçons à laquelle s’était jointe Marie-Dominique la responsable, Marlon, Sira, Inès, Horié pour l’atelier dédié aux vacances de printemps.

Les toiles ont ensuite été assemblées par Jean-Jacques Grand pour former la fresque qu’il a voulu tournante. Les enfants pourront faire pivoter d’un quart de tour la fresque chaque semaine jusqu’à la fin des Jeux et même au-delà !

Café-débat sur l’immigration des jeunes étudiants

Être étudiant immigré en France En savoir plus…