Café-débat

Stage d’engagement citoyen chez ADS, Février – Avril 2023

Témoignage stage « c’est quoi le bonheur quand on a 20 ans ? »

De février à Avril 2023, nous, Alain, Evann, Pablo, Victor, un groupe de 4 élèves en deuxième année de l’EPF, avons travaillé avec deux représentants de l’ADS (Gérard et Wei-Ying) sur la thématique du droit au bonheur pour les jeunes.

Naissance du projet chez ADS

Pour ADS, ce projet fait suite à un débat sur la discrimination au Foyer Jeunes Travailleurs qui avait fait jaillir la notion du droit à l’épanouissement. Ce droit, désigné le plus souvent comme le droit au bonheur, est en réalité le fondement même de toutes les premières déclarations des droits, depuis 1776. Curieusement, en 1948, la déclaration Universelle des droits de l’homme, signée par l’ensemble des membres des Nations-Unies, semble avoir oublié cette évidence. Ces questions ont amené ADS à se questionner. Le droit à l’épanouissement a-t-il disparu ?  Où est passé le bonheur ?  La question méritait d’être posée, précédée naturellement d’une question préalable, c’est quoi le bonheur ? Pour ADS, une enquête auprès de la jeunesse s’imposait, une enquête auprès des jeunes de 18 à 25 ans, l’âge où le droit au bonheur doit être une priorité.

Notre stage :

L’objectif était d’élaborer un questionnaire visant à connaître les principales sources de bonheur chez les personnes âgées de 18 à 25 ans. Le travail s’est fait sur deux mois, avec environ 3 à 5 heures de travail par semaine.  Nous avions une grande liberté sur les horaires de travail, que nous effectuions en distanciel ou en groupe.

Le questionnaire permettait de connaître la situation professionnelle, l’âge et le genre des personnes interrogées. Ensuite il s’agissait pour les interrogés de sélectionner et de classer les 5 sources de bonheurs les plus importantes pour eux parmi les 25 sources que nous avions préalablement établies. Enfin ils pouvaient mentionner une autre source de bonheur non présente dans la liste.

Nous avons récolté 80 réponses. Après les avoir analysées, nous avons pu élaborer plusieurs études. En plus des 5 sources de bonheur les plus citées, nous avons pu constater les différences en fonction du genre, de la situation professionnelle et de l’âge, ainsi que la non-confirmation de clichés répandus sur les centres d’intérêts de la jeunesse.

Nous avons ensuite  présenté notre étude au cours d’un café-débat devant les membres de l’association ainsi que des jeunes du foyer des jeunes travailleurs, avant de débattre avec l’assemblée. 

 

 

 

 

 

Voir la présentation complète et l’article sur ADS Info19

Ce stage a été très enrichissant pour chacun d’entre nous :

Alain : Ce stage m’a apporté une meilleure compréhension de ce qu’était le bonheur chez les jeunes, un sujet important pour nous. Cela m’a permis aussi de travailler mon relationnel en discutant et en sondant les gens sur le bonheur.

Evann : Stage très intéressant. J’ai pu pour la première fois jouer un rôle de journaliste et j’ai beaucoup appris sur mes proches.  C’était très intéressant d’échanger sur le sujet du bonheur que ce soit tout au long des réunions et à la fin lors de la présentation, où la curiosité des spectateurs a rendu le débat des plus agréables.

Pablo : J’ai tout de suite été intéressé par le sujet, et les interviews ont été ma partie préférée de ce projet. Les échanges sur les sources de bonheur avec les gens étaient toujours intéressants et menaient souvent à des débats constructifs. La conférence fut un moment plus que passionnant, qui semblait trop court au vu de l’énergie et de la curiosité des personnes présentes. En conclusion, ce fut une belle expérience de partage que j’ai grandement appréciée.

Victor : Le rôle d’investigateur amateur que j’ai joué dans ce stage m’a beaucoup plu. L’analyse des résultats a été très intéressante, de même pour la discussion avec les membres de l’association, sous forme d’un échange d’idées et de questionnements sur la vraie nature du bonheur.  Bien plus qu’un simple stage c’est une expérience qui m’a marqué durablement, et je pense que réitérer le sondage sur d’autres sujets ne pourrait être que plus enrichissant.

Café-débat : C’est quoi être heureux quand on a entre 18 et 25 ans ?

Ce café-débat se tiendra au En savoir plus…

Café-débat : C’est quoi être heureux quand on a entre 18 et 25 ans ? 13 avril 2023

ADS à la rencontre des jeunes ! Jeudi 13 avril 19h

C’est quoi être heureux ?

Le forum des droits de l’Homme fin 2022 a nourri de nombreuses rencontres. L’une d’elles, au Foyer Jeunesse, a permis à une jeune fille d’évoquer un « droit à l’épanouissement », évoquant ainsi le fondement même de toutes les Déclarations des Droits de l’Homme pour lesquelles le but même de la vie en société est tout simplement de trouver le bonheur, pour chacun et pour tous.

Mais que revêt cette notion de bonheur pour les jeunes d’aujourd’hui ? Un groupe d’étudiants s’est chargé, à la demande d’ADS, de ce questionnement auprès de quelques dizaines de filles et garçons entre 18 et 25 ans, pour nous livrer le palmarès des sources de bonheur des jeunes.

Décoiffant, étonnant, rassurant, curieux … sans se prendre trop au sérieux, ce palmarès mérite pour le moins un café-débat et peut-être même une nouvelle Déclaration des Droits au Bonheur de la Jeunesse.

Venez donc échanger avec Victor, Alain, Pablo, Evann, étudiants à l’EPF, stagiaires « engagement citoyen » à ADS, et les jeunes du Foyer Jeunesse.
Animation Gérard Aimé

Un apéro convivial clôturera la soirée.

Entrée libre pour les adhérents et les bénévoles.
Pour les autres, sur inscription via le site.

Lieu :
Foyer Jeunesse
4 rue Bobbière de Vallière
Bourg-la-Reine

 

 

 

 

Café-débat : Pauvreté et mal logement, 15 juin 2022

Pauvreté et mal logement (partie 2)

L’auditoire était peut-être clairsemé mais très attentif à l’énorme travail de documentation réalisé par Olivier Gueudre et Pierre Maréchal de l’Observatoire de la Précarité et du Mal Logement sur le délicat problème de la pauvreté et du mal logement, seconde partie du débat amorcé à la fin de l’année dernière.

Il ne s’agissait naturellement pas d’apporter une solution miracle à ce problème, mais avant tout de comprendre les liens possible entre pauvreté et mal logement. Les multiples tableaux commentés avec clarté par Olivier Gueudré, ont au moins souligné la difficulté qu’il y a à « objectiver la pauvreté en France », thème de la première partie de ce débat.

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Café-débat Pauvreté et mal logement, 15 juin 2022

Venez débattre sur le thème En savoir plus…

Café-Débat Logement social et mal logement, 4 octobre 2021

Logement social et mal logement (Partie 1)

Une bonne vingtaine de personnes a suivi le café-débat sur la situation du mal logement dans la Métropole du Grand Paris proposé le 4 octobre par Olivier Gueudré de l’ADS, et Pierre Maréchal, de l’Observatoire de la précarité et du Mal Logement. L’état des lieux a été présenté grâce à la projection de quelques 80 tableaux, chiffres et pourcentages comparatifs.  

Compte tenu de la complexité du sujet, cette présentation a réclamé beaucoup de pédagogie de la part d’Olivier Gueudré pour ne pas perdre son auditoire dans les multiples acteurs et sigles peu compréhensibles pour tout citoyen non averti. Le public, qui a posé un grand nombre de questions très précises, semblait compter heureusement plus de personnes déjà familières du sujet que de mal logés.

Pour les néophytes, cette présentation aura permis de comprendre que le problème du mal logement occupe et préoccupe de multiples services de l’Etat, des élus au niveau local et national, de nombreuses associations, des syndicats, des entreprises du bâtiment, des bailleurs … autant d’institutions qui se concertent dans des structures aux sigles barbares pour tenter de réduire la conséquence fatale de la précarité et de la pauvreté : la difficulté de se loger. On comprend également que face à la pénurie de logements sociaux, malheureusement, les plus pauvres ne sont pas les mieux servis, les bailleurs devant quand même rentrer dans leurs frais.

La situation des Hauts de Seine et de Bourg-la-Reine fut naturellement mise en avant, notre commune, bien que pas vraiment représentative de l’ensemble du problème du mal logement, offrant quand même l’exemple classique d’un système qui concerne toutes les communes. Un système, de l’aveu même des conférenciers, extrêmement compliqué, pesant et mouvant.

Que pouvait-on retenir de la situation à Bourg-la-Reine, commune privilégiée ?

  • Que le parc de logement social est vieillissant, la plupart des logements datant d’avant 1979.
  • Que la tradition des logements sociaux intégrés aux grands ensembles a vécu. Les nouvelles réalisations, mieux réparties dans le tissu urbain, ne correspondent pourtant pas assez à la demande, en particulier en ce qui concerne les petits logements pour célibataires, étudiants ou familles monoparentales, et surtout avec des faibles revenus.
  • Que Bourg-La-Reine ne remplit pas son obligation de respecter un taux légal de logements sociaux prévu par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain). Ce qui pourrait entraîner un arrêté de carence de la part du préfet, ce qui ne se fait pas pour le moment, pour des raisons sans doute plus politiques que sociales. 
  • Que le processus d’attribution des logements sociaux est très compliqué, très long, au moins 3 ou 4 ans, dépendant de commissions multiples, de critères encore plus nombreux … dont le principal est quand même de présenter des garanties de solvabilité pour payer son loyer, et que donc les heureux bénéficiaires se recrutent en majorité parmi les plus « riches » des pauvres.

Quelques repères chiffrés et pourcentages concernant Bourg-La-Reine :

  • 330 : nombre de logements ne bénéficiant pas de système sanitaire.
  • 161 : nombre de logement surpeuplés.
  • 142 : nombre de logements du parc privé jugés « indignes ». 
    ( chiffres de 2013 )
  • 8% : taux de « pauvres » à selon les critères d’accès à une aide au logement.
  • 25,3% : taux de PIS (Profession Intellectuelle Supérieure),
  • 9221 : nombre de résidences principales
  • 4580 : propriétaires de leur logement
  • 4396 : locataires de leur logement
    ( chiffres de 2020 )
  • 1716 : nombre de logements sociaux (chiffre de 2020) : 12% datent d’avant 1946, 30% de 1965 à 1979, 8% de 1980 à1999, 18% depuis 2000.
  • 628 : nombre de logements sociaux qu’il faudrait construire pour atteindre le taux légal de 25% de logements sociaux sur la commune exigé par la loi SRU de 2013.
  • 766 : nombre de demandes d’un logement social déposées en 2018.
  • 40 : nombre d’attributions de logements sociaux la même année.
  • 40 : nombre de mois d’attente moyen pour obtenir une réponse favorable à une demande de logement.

Les données de détail se trouvent sur le site de l’Observatoire de la précarité et du mal logement.

Logement social et mal-logement

Logement social et mal-logement : En savoir plus…

L’accès à la contraception et l’IVG a évolué , café-débat 29 mai 2021

Restitution de l’enquête auprès d’étudiants sur leurs connaissances et leurs perceptions en matière de contraception et d’IVG.

Plus de 5 ans après le  40e anniversaire de la Loi Simone Veil,  l’accès à la contraception et l’IVG a évolué. Qu’en est-il des droits actuels au contrôle des naissances ? Les techniques en matière d’IVG ont-elles évolué ?  Existe-t-il de nouvelles méthodes pour la contraception féminine et masculine ? En savoir plus…

L’impact environnemental de nos habitudes de vie : 15 juin 2021

Réduisons nos émissions de gaz à effet de serre !

Il suffisait d’ouvrir sa fenêtre ces derniers jours pour se rendre à l’évidence : le climat n’est plus vraiment ce qu’il était et la fameuse phrase de nos aînés : « Il n’y a plus de saison » ne prête plus à rire.

Canada-Banquise 2018-(C)Diane Depardon

Sur tous les continents,  inondations soudaines, tempêtes,  incendies incontrôlables se suivent à une fréquence de plus en plus rapide et nos responsables politiques se réunissent tout aussi fréquemment pour tenir des propos alarmistes et fixer des objectifs,  rarement observés.
Le constat semble pourtant partagé par tous : au banc des accusés, nos émissions de gaz à effet de serre, principales causes du réchauffement climatique. Ainsi, stabiliser dans les prochaines décennies la hausse des températures et rétablir davantage de biodiversité représente un enjeu majeur de solidarité internationale  et intergénérationnelle.

Tout le monde semble d’accord sur cet objectif,  mais beaucoup moins d’accord sur les moyens d’y parvenir.
Devant l’inertie du monde politique, d’autres responsables, chercheurs ou écologistes,  se tournent vers le grand public, non seulement pour lui faire prendre conscience du péril, mais aussi  pour le convaincre que chacun d’entre nous à un rôle à jouer dans ce domaine.

C’est dans ce but que Christophe Brun, physicien et chercheur au CNRS à Sorbonne Université a présenté quelques éléments du rapport de GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux sur le climat) publié en 2018.

Puis à l’aide de tableaux très clairs, il  a mis en évidence l’incidence de nos habitudes de vie sur le taux d’émission de gaz à effet de serre. Sans surprise,  on pourra constater que les habitudes de vie et les modes de consommation de 10% de la population mondiale, les plus riches, sont responsables de près de la moitié de la totalité des émissions de gaz à effet de serre, et on ne s’étonnera pas plus que la moitié de la population mondiale, les plus pauvres, ne sont « responsables » que de 10% de ces émissions.
Pour atteindre l’objectif de réduction de 60% des émissions actuelles d’ici 2030, il faudrait que chaque Français ne dépasse pas l’émission de 5 tonnes de gaz à effet de serre annuellement. Pour viser la neutralité carbone dans la seconde moitié du siècle après 2050, il faudrait que chaque être humain ne dépasse pas l’émission de 2 tonnes de gaz à effet de serre annuellement et c’est malheureusement ce qu’émet un simple aller-retour Paris/ New-York en avion.

On comprend donc que si chacun a un rôle à jouer, certains ont un rôle plus important que d’autres. Tout le monde n’a pas la latitude de changer ses habitudes, mais chacun peut avoir un petit rôle, ne serait-ce que pour servir d’exemple. Chacun, du moins dans les pays développés,  pourrait par exemple changer quelques habitudes en ce qui concerne nos trois mauvais génies : le transport, le logement, la nourriture, sans compter d’autres biens  de consommation courante, des petits  changements qui pourraient modifier dans le bon sens l’offre de produits et qui étaient d’ailleurs depuis longtemps conseillés par les médecins ou écologistes, avant même l’annonce de la catastrophe probable si les plus riches et les politiques continuent à regarder ailleurs, comme le disait Chirac.

Les exemples ont été nombreux et parlant pour tous. Vous trouverez ces chiffres et ces tableaux dans la présentation de Christophe Brun et il ne fait nul doute que la vingtaine de participants à ce café-débat aura  trouvé matière à réflexion, et n’attendra pas la période des bonnes résolutions de fin d’année pour changer ses propres habitudes productrices de trop de gaz à effet de serre.

Comprendre l’impact environnemental de nos habitudes de vie

Réduisons nos émissions de gaz En savoir plus…

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