Education

Atelier « Origamis et expériences scientifiques » à Cités-Caritas le 24 septembre 2025

Ouvrir la curiosité des enfants pour les sciences

Ce texte est rédigé par Isabelle, nouvelle bénévole à ADS. Elle a fait une atelier avec Christine . 

Après une première séance avec les enfants d’Auxilia en juillet, nous avons proposé à l’équipe éducative de Cités-Caritas d’animer un atelier d’origamis (pliages japonais) et d’expériences de 2 heures. J’avais en effet constaté que mon élève en soutien scolaire appréciait de terminer les séances de travail par la confection d’un origami. Alors, pour en faire profiter d’autres enfants, les éducatrices ont organisé la séance le 24/9/2025.

Trois expériences ont été réalisées montrant la pression de l’eau ou de l’air :

L’eau ne tombe pas du verre retourné, car l’air dans le verre appuie sur l’eau du bas vers le haut , faisant coller la feuille au verre. Enfin … malgré l’application des enfants, heureusement que la bassine était sous le verre, l’exercice n’était pas si simple pour les petites mains !

Un origami (pliage japonais) d’un bateau a été fait par les enfants. Ils ont pu ensuite expérimenter que le bateau flotte car le bateau sur l’eau est poussé du bas vers le haut , ce qui lui permet de flotter.

Expérience montrant la pression de l’air sur l’avion : un avion en origami a ensuite été fait par les enfants. Ils ont testé que l’avion vole d’autant plus vite qu’on le lance fort, ce qui fait plus d’air (de vent) sur l’avion

 

Les enfants étaient très concentrés pendant l’atelier, ils ont beaucoup apprécié ces activités et ont été très intéressés. De plus, il y a eu une grande entraide entre les petits et les grands, ce qui a été très appréciable aussi pour nous. Deux bénévoles pour animer l’atelier, avec 10 enfants ce n’était pas de trop ! Merci à Christine pour son aide.
Nous étions ravies et tant mieux, si ces ateliers ont pu donner une petite lumière sur la science aux enfants et si les origamis ont pu exercer leur vision dans l’espace !

Projection-débat , 50 ans après la loi Veil

Cinquante ans après , la En savoir plus…

Spectacle les 1001 façons de « faire famille »

En famille, on se ressemble, En savoir plus…

Atelier ChatGpt au foyer jeunes travailleurs, 26 juin 2025

Un atelier intergénérationnel et interculturel autour de ChatGPT : apprendre ensemble pour mieux agir au quotidien

Le 26 juin 2025, le Foyer Jeunes Travailleurs a accueilli un atelier organisé par ADS autour de ChatGPT, se sont rassemblés des jeunes en pleine démarche administrative, des bénévoles curieux de découvrir un nouvel outil et des étudiants de l’EPF en stage à ADS, venus animer la séance.

Un joyeux mélange d’âges, de cultures et de parcours de vie s’est alors mis en mouvement, avec un objectif commun : découvrir comment cette IA peut devenir un coup de pouce au quotidien.

🎯 Des jeunes avec des besoins concrets
Les jeunes participants n’étaient pas venus les mains vides : lettre de motivation, demande de logement, courrier à la préfecture ou à la CAF… Ils avaient des objectifs très précis, souvent freinés par la barrière de la langue ou l’inconfort avec l’écrit. Surprise : ChatGPT ne parle pas le langage SMS, et écrire une question claire peut déjà représenter un défi. Mais grâce à la fonction micro et à l’accompagnement sur place, chacun a pu trouver ses mots… et repartir heureux de pouvoir faire ses démarches “tout seul”.

🧪 Des bénévoles curieux et bluffés
Côté bénévoles, c’était plutôt l’heure des tests tous azimuts : générer des exercices, rédiger des lettres types, créer du contenu pour leurs missions… L’émerveillement était au rendez-vous : Des rires, des « Whaaa » « Et dire que je n’avais jamais osé essayer » …  ChatGPT, jusque-là un peu mystérieux, est devenu un nouvel outil dans leur boîte à idées.

🎓 Un apprentissage aussi pour les étudiants
Et pour les étudiants de l’EPF, ce fut une expérience pleine de surprises. Ils ont découvert que tout commence par des choses simples : lancer l’application, taper un texte, s’adapter à des personnes éloignées du numérique. Patience, pédagogie et écoute ont été les maîtres-mots. Mais au final, la satisfaction d’avoir contribué à un vrai moment de transmission… et quelques échanges complices avec les plus âgés ont largement récompensé leurs efforts.

💬 Un atelier riche de liens
Cet atelier a permis de croiser les regards, les expériences et les compétences. Un bel exemple de ce que l’on peut créer quand on met ensemble des personnes de générations, d’horizons culturels et de milieux sociaux différents. Le tout dans une ambiance bienveillante, joyeuse, et pleine d’envie d’apprendre.

 

 

Stage engagement citoyen, 1 au 27 juin 2025

Un travail d’équipe, des rencontres

Lors de notre stage chez ADS BLR, nous avons eu l’opportunité de participer à des projets très variés, tous tournés vers l’aide aux autres et la mise en valeur de leurs idées.

Nous avons notamment accompagné des jeunes dans la préparation de leurs examens, bac et brevet, en les aidant à mieux s’organiser et réviser efficacement. Nous avons aussi animé un atelier intergénérationnel d’initiation à l’utilisation de ChatGPT, un outil qu’ils ne connaissaient pas, et qui pourrait les aider dans leur vie quotidienne. Nous avons participé à un cours d’aide à l’apprentissage du français ce qui nous a fait prendre conscience des difficultés que rencontrent une partie de la population au quotidien.

Nous avons beaucoup apprécié ce stage parce que nous avons pu participer à des activités qui nous intéressaient vraiment. Nous avons travaillé sur un sujet « les 1001 façons de faire famille » qui nous a montré d’autres perspectives sur comment être une famille. Nous avons réalisé une étude et conçu des affiches pour un futur évènement, en nous occupant à la fois du contenu et de la présentation visuelle.

stagiaire EPF 2025Ce stage a réellement été enrichissant à différents degrés, à la fois professionnellement mais aussi personnellement. Il nous a permis de développer nos compétences techniques à l’utilisation de l’intelligence artificielle, nos compétences en communication, en accompagnement, mais aussi en créativité. Nous avons eu à démontrer notre sens de l’initiative et notre capacité à travailler à plusieurs. En savoir plus…

Spectacle des écoles sur l’égalité filles-garçons, 10 juin 2025

Et pourquoi pas ?

ADS a organisé le 10 juin dernier un spectacle en collaboration avec la Mairie et la participation de plusieurs classes élémentaires. Destiné aux écoles élémentaires CP, CE1 et CE2, il a mis en avant comme désormais chaque année l’égalité filles- garçons.

– Tu peux pas jouer au foot, t’es une fille !
–Les filles, ça joue à la corde ou à la marelle, pas au ballon
–C’est un jeu de garçons !

Dans la cour de récréation, ces phrases résonnent encore trop souvent. Elles paraissent banales, mais en réalité, ce sont des « injonctions », des stéréotypes qu’on répète sans y penser. Elles enferment les filles et les garçons dans des rôles qu’ils n’ont pas choisis.
Les filles n’auraient pas le droit de courir ou de marquer un but.
Les garçons, eux, doivent se montrer forts, rapides, conquérants.
Et si l’un ou l’une ose sortir du cadre, il ou elle s’expose aux moqueries.

Et toujours…L’égalité filles-garçons

Pourquoi les filles ne pourraient-elles pas jouer au foot ? Pourquoi les garçons ne pourraient-ils pas aimer d’autres jeux ?

Avec l’aide de Paco et Samuel, de l’association « Les Cris des Villes » les enfants ont échangé, raconté leurs histoires et leurs questions. Petit à petit, les enfants se sont écoutés et ont proposé de nouvelles règles pour partager la cour ou le terrain de foot et plus encore, jouer ensemble. En savoir plus…

Café débat « Préjugés et Intolérance », le 18 mars 2025

Lien entre préjugés et intolérance : des étudiants mènent l’enquête

Comprendre l’origine des préjugés, la manière dont les jeunes y sont confrontés au quotidien, mieux appréhender comment ils contribuent à la montée de l’intolérance, analyser leurs conséquences et explorer des pistes pour les combattre., c’est le thème qu’ont choisi 3 étudiants de l’IUT de Sceaux, dans le cadre de leur projet tutoré et proposé par ADS.

Pour nourrir leur réflexion, ils ont conçu un questionnaire auquel 70 étudiants, soit plus du tiers des personnes interrogées, ont répondu. Ce questionnaire couvrait plusieurs aspects : la perception des préjugés et leur fréquence, les domaines de la vie quotidienne où ils sont les plus présents, leur influence sur les interactions au sein de l’IUT, la perception de l’environnement de l’IUT comme inclusif ou non, les facteurs responsables des préjugés et les pistes de réflexion pour les déconstruire. Deux témoignages en vidéo sont venus étayer la façon dont ces jeunes pouvaient être confrontés dans leur quotidien à des préjugés.

Les résultats de cette enquête corroborés par ceux d’études externes de référence ont mis en lumière plusieurs facteurs contribuant à la formation et au renforcement des préjugés. Le rôle des médias, le manque d’interaction entre personnes différentes limitant la compréhension mutuelle, l’influence du groupe d’appartenance et l’éducation qui façonne notre perception des choses, ont été identifiés comme les principales causes de cette situation. Ils ont montré clairement que les préjugés, en particulier ceux liés à l’origine et aux stéréotypes de genre, renforcent les discriminations. Ils entretiennent également un sentiment d’opposition entre groupes et peuvent alimenter des discours de haine. Par ailleurs, les préjugés sont souvent profondément enracinés et difficiles à combattre.

Enfin, les étudiants ont conclu sur la nécessité d’encourager le dialogue et les rencontres interculturelles afin de favoriser la découverte et la compréhension des autres, développer un esprit critique face aux médias pour déceler les biais, mais aussi, plus localement, renforcer les actions de sensibilisation au sein de l’IUT (formation, ateliers, espaces de dialogue, décloisonnement au sein des promotions, …). Déjà, ce projet, pour lequel le groupe est constitué arbitrairement par le professeur et non par les étudiants est une action qui rompt leur tendance à se regrouper entre amis ou avec ceux qui leur ressemblent.

La présentation de ce travail a eu lieu lors d’un café-débat le 18 mars dernier qui réunissait des adhérents de l’ADS et des étudiants. Cette rencontre a permis de nombreux échanges et confrontations d’idées avec l’auditoire, tous mettant en évidence l’importance d’une prise de conscience collective pour lutter contre les préjugés, d’un dialogue apaisé pour faciliter la compréhension mutuelle et acceptée des différences et favoriser une société plus tolérante. Un des moyens les plus efficaces pour sensibiliser les jeunes à ce problème passe par l’éducation : éduquer dès le plus jeune âge, encourager la diversité, s’informer et remettre en cause les biais, oser en parler et corriger les stéréotypes.

Les étudiants ont été félicités pour leur engagement dans ce projet et la qualité de la restitution de leurs travaux. Un point positif : la réalisation de ce travail leur a aussi permis de se découvrir mutuellement, ce qu’ils n’auraient peut-être pas fait naturellement, nous ont-ils dit.

Atelier égalité filles-garçons, le 8 mars 2025 au CSCB

Égalité filles-garçons : un 8 mars réussi au CSCB

A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, ADS a été sollicitée par le Centre Social et Culturel des Blagis à Sceaux (CSCB) pour organiser un atelier de sensibilisation aux rôles respectifs des garçons et des filles, à la maison et à l’école en particulier. Cet atelier, en direction des familles, s’adressait aux parents et aux enfants à partir de 8 ans.
En collaboration avec les animateurs du Centre, le choix a été fait de présenter l’atelier sous forme ludique, avec la projection de trois courtes vidéos :

  • Deux vidéos étaient réalisées par des enfants dans le cadre d’un concours national intitulé « Buzzons contre le sexisme », organisé chaque année par l’association Matilda éducation.
    • La première vidéo, « Mon super pouvoir » portait sur les préjugés quant aux aptitudes des garçons et des filles : une fille peut-elle bricoler ? Envisager de faire un stage de garagiste ? Peut-elle jouer au foot avec des garçons ?
    • La seconde vidéo « Partage des tâches domestiques » portait sur les rôles de chacune et chacun dans la vie quotidienne à la maison. Les garçons doivent-ils débarrasser la table ou passer l’aspirateur ? Préparer un repas ?
  • La troisième vidéo « Espace » (extraite d’un film d’Eléonor Gilbert) portait sur l’occupation de la cour de récréation par les garçons et par les filles. Une enfant de 9 ans expliquait, tout en dessinant un plan de sa cour de récréation, son problème de place face aux garçons footballeurs …

Après chaque vidéo, l’assistance était invitée à intervenir sous forme ludique, chacun(e) se positionnant « pour » ou « contre » dans la salle et donnant des arguments.
La vidéo « Espace », à la suite de laquelle les enfants issus de trois écoles primaires différentes ont dessiné leur propre cour de récréation pour la présenter aux autres (une constante dans ces dessins : le terrain réservé au foot couvre environ 70% de l’espace !) a posé aussitôt le problème de la mixité des équipes évoqué par les filles.  Les problèmes rencontrés ou les mesures prises par leur établissement scolaire pour un partage équilibré de l’espace ont été expliqués.

Ainsi au cours de ces deux heures passées ensemble, parents et enfants qui pour certains(es) ont étonné par leur grande maturité, se sont exprimés dans une ambiance joyeuse, en fonction de leur personnalité, les plus timides arrivant eux aussi à prendre la parole. Ce fut donc un sympathique partage, une réflexion sur la place de chacun, fille ou garçon, à l’école ou à la maison … Un point de départ prometteur !

Vingt-quatre personnes, parents et enfants, étaient présentes, grâce en partie au « tractage » effectué par ADS et grâce, surtout, au travail continu et fructueux mené par les animateurs du Centre en direction des familles.

Atelier filles/garçons : égalité?

En partenariat avec le CSCB, En savoir plus…

Témoignage d’une bénévole, Catherine Enault, Décembre 2024

Comment devient-on bénévole auprès d’ADS ?

Vous avez un peu de temps à partager, vous êtes bien sûr concerné par la vie sociale, vous ressentez peut-être une envie de vous sentir utile et, par hasard, vous croisez la route de Wei Ying Thang, l’éminente cheville ouvrière d’ADS. Il y a fort à parier que, quelques semaines plus tard, vous aurez trouvé une nouvelle raison de vous lever le matin.

C’est en s’époumonant dans la même chorale que Wei-Ying et Catherine Enault se sont rencontrées. Catherine, jeune retraitée après une carrière d’infirmière en psychiatrie, était soucieuse de rester active en s’occupant des autres, avec des activités sportives et même une petite expérience d’alphabétisation à Arcueil, trop vite interrompue par la covid.

Cette rencontre avec Wei-Ying semblait donc prédestinée et il ne fallut pas longtemps pour qu’une réunion, en avril 2023, soit organisée avec Christine, responsable du groupe Molière d’ADS, chargé en particulier de l’insertion par la pratique du français, écrit ou oral, pour les jeunes dont ce n’est pas la langue maternelle.

Dès le mois de juillet, Catherine avait rendez-vous avec une éducatrice de l’association Esperem et se retrouvait bientôt face à deux jeunes d’environ 16 ans pour le premier de ses deux cours d’alphabétisation hebdomadaires d’une heure et demi. Cette première mission se termina au bout d’un mois et demi, les deux « élèves » partant en formation.

Les cours ne reprendront qu’en avril 2024, cette fois-ci pour un groupe de six adolescents. N’ayant aucune directive particulière, Catherine prend l’initiative de demander aux jeunes ce qu’ils désirent. Le groupe, plutôt dynamique, s’entend rapidement pour demander une aide à l’écrit en français, seul l’un d’entre eux souhaitant une aide en calcul. Pas de problème, le cours collectif, en dehors de dictées et autres exercices d’écriture, va donc intégrer quelques exercices de calcul. Ces jeunes, qui maitrisent assez bien le français, préparent pour la plupart un CAP ou sont en recherche d’un premier emploi. Ils s’essayent donc avec sérieux à la maîtrise de l’écriture et les échanges avec Catherine se passent plutôt bien.

Le principal problème, pour Catherine, réside dans la difficulté de préparer ses interventions, ne sachant pas toujours à l’avance à combien d’élèves elle va s’adresser.  Ces jeunes, tous volontaires, n’ont aucune véritable obligation de suivre ces cours. Viennent ceux qui peuvent, ceux qui veulent, et si ces absences sont toujours justifiées par une autre occupation, les imprévus ne sont pas rares. Seule l’équipe d’Esperem prend parfois le temps de passer un coup de fil pour secouer les absents.

En novembre 2024, la nouvelle « rentrée » n’intéresse plus que 3 « élèves » et les cours « collectifs » se transforment finalement en 2 cours individuels à la demande des responsables d’Esperem, un des trois élèves, ayant réussi son CAP, ne se consacrant plus qu’à la recherche d’un emploi. Ce passage en cours individuels avait de toute façon la préférence de Catherine.

Entre temps, en décembre 2023, ADS avait confié à Catherine une autre mission auprès du REP (Relais enfants/parents). Là, il s’agissait de donner des cours d’alphabétisation à deux jeunes femmes seules, souffrant d’une maladie chronique et soignées en France. Le fait que l’une d’elles ne savait ni lire, ni écrire, ne facilitait pas vraiment le cours « collectif » de deux personnes, mais les bénévoles savent toujours faire face.

« La principale qualité à laquelle doit s’astreindre un ou une bénévole, reconnait Catherine, c’est de savoir continuellement s’adapter à de nouvelles situations imprévues, Il faut toujours faire avec … Faire parfois avec le manque de motivation des jeunes que l’on doit aider, souvent avec leur manque d’assiduité. Faire avec l’impossibilité de préparer sérieusement des « cours » quand on ignore le nombre « d’élèves » que nous allons trouver. Faire avec des jeunes qui semblent ne donner aucune suite à nos demandes. Faire avec une communication parfois difficile avec le personnel de certaines structures aidées, au fait que les questions posées peuvent être laissées lettre morte ».

Au sein même d’ADS, Catherine souhaiterait que des réunions régulières avec les autres bénévoles du groupe Molière, ou même des autres groupes, soient instituées, au moins pour échanger quelques expériences, mais la diversité des calendriers de chacun rend la chose difficile.  Les échanges ne se font qu’à l’occasion, individuellement. Elle a pu connaître les bénévoles intervenant sur le même site début novembre, le jour de la répartition des missions de chacun, le point de départ à de futurs échanges peut-être.

Malgré ces « petits » problèmes, le besoin de se sentir utile, pour Catherine, reste intact, tout comme la stimulation intellectuelle née des réussites comme des échecs. Reste enfin, essentielle, la reconnaissance et les remerciements que lui adressent les jeunes et les éducateurs des structures aidées.