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Portrait de Patrice Brunet, artiste-peintre, 1 février 2022

Mon école ? La vie

« La peinture est une forme d’art consistant à peindre sur une surface en y appliquant esthétiquement des fluides colorés ». Difficile de contester cette définition de Patrice Brunet, sinon pour remarquer qu’elle pourrait s’appliquer aussi bien à Picasso qu’à un peintre en bâtiment. « Et alors ? » répondrait certainement Patrice Brunet.

Né en Normandie en 1963, le cadeau d’un kit de peinture reçu à l’âge de 8 ans va déterminer aussitôt une passion, la vocation viendra plus tard. Son premier tableau ? Une aquarelle représentant les colonnes d’un cloître en ruine.

Curieuse inspiration pour un enfant de 8 ans ? Pas vraiment : « Ce cloître me faisait rêver et l’aquarelle n’est jamais que du coloriage » assure -t -il.

On trouve déjà dans cette première œuvre les principaux éléments de ses œuvres futures : Son attirance pour la pierre, pour l’architecture, que ça soit une ruine, un monument ancien ou un immeuble moderne et, avec sa prédilection pour l’aquarelle, son goût pour l’élément liquide, la mer, les fleuves, les nuages, la brume…  Des éléments que l’on retrouve dans la plupart de ses tableaux, dans une flamboyance de couleurs ou le calme de la lumière du soir.

Si sa définition de la peinture est très large, c’est aussi que Patrice Brunet se sentirait à l’étroit dans une école picturale précise.

Son travail est effectivement difficilement classable dans cette « forme d’art » qui s’analyse en courants, styles, époques, écoles… « La seule école, c’est la vie » affirme-t-il. Une école buissonnière qui lui a permis de voyager et d’exercer sans doute plus de métiers qu’il n’a de doigts. A différents moments, il a été sommelier, antiquaire, manager de restaurant, vendeur d’articles de sport, guide touristique, vendeur au marché aux puces, agent immobilier, marchand d’art, de tableaux…mais aussi enseignant de dessin et de peinture dans un hôpital pour enfants.

Ayant vécu et travaillé aux Etats-Unis, Floride, Alabama puis à New York, essentiellement comme marchand d’art, il garde une certaine distance par rapport au respect quasi religieux qu’inspire le travail d’un artiste en Europe car, aux Etats-Unis, un tableau est assez souvent considéré comme un simple élément décoratif dont les couleurs et la structure doivent s’accorder avec la teinte et le style des meubles et des rideaux, ça oblige à une certaine humilité.

Depuis 2006, Patrice Brunet vit principalement de la vente de ses tableaux, directement ou en ligne.

Il habite à Bourg la Reine et y expose donc pour la première fois :
exposition à voir au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine 

Exposition peinture Patrice Brunet

Patrice Brunet, artiste aujourd’hui réginaburgien, En savoir plus…

ADS info 15, Janvier 2022

Nos actualités, sept – Déc 2021

 ADS info 15

 

Protection Enfance Conférence-débat, 27 novembre 2021

Le témoignage de trois lycéennes

Nous sommes trois lycéennes : Naya, Yuni et Lily Rose et nous avons assisté à la conférence-débat du 27 Novembre 2021 sur la thématique “Comment protéger les enfants des violences ?” avec l’association ADS BLR.

Éléonore Lepez psychologue, nous a d’abord défini les gestes considérés comme de la violence et les conséquences sur l’enfant/l’adolescence de ceux-ci. Ensuite, la magistrate Claire Horeau nous a montré comment signaler des violences faites sur un proche/une connaissance, le processus de signalement et les conséquences de ces signalements. Et pour finir, une directrice d’un service d’accueil familial nous a parlé du processus de placement dans des familles, des mesures qui existent pour protéger les enfants dans des foyers, familles, etc…

Nous avons aussi eu la chance d’écouter plusieurs compositions musicales à propos des violences faites aux enfants, avec les voix de Magali Bar (qui jouait aussi le piano) et Manuel Boujon (compositeur).

De notre point de vue d’adolescentes, la conférence nous a permis de se rendre compte de certaines choses que nous pensions normales, mais qui ne le sont pourtant pas. Nous avons aussi compris la sensibilité d’un enfant et l’importance de le protéger car c’est un être en construction, fragile, et le violenter le laisserait blessé.
Nous avions très peu de connaissances sur le sujet car nous n’avions jamais été sensibilisées dessus. Dans notre lycée, il y a souvent des intervenants qui viennent pour nous parler de plusieurs sujets comme les dangers des réseaux sociaux, de la consommation d’alcool, du tabac, etc… Mais jamais sur la protection de l’enfant. Nous avons donc trouvé que c’est un sujet que l’on devrait parler surtout à nous, adolescents et futures adultes.

Il est essentiel de sensibiliser les jeunes pour tout d’abord repérer les potentielles violences mais aussi les prévenir.

Comment protéger les enfants des violences? conférence-débat, 27 novembre 2021

Tout en émotion…

L’ADS a organisé une conférence-débat le 27 novembre dernier sur le thème de la protection de l’enfance : Comment protéger les enfants des violences ? en partenariat avec le Centre Culturel et Social des Blagis (CSCB) à l’occasion de la journée internationale des Droits de l’enfant. Cette journée marque le jour de l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant (1959) et de la Convention internationale des droits de l’enfant (1989) (CIDE) qui rappelle la prise en compte de ses besoins fondamentaux (physiques, intellectuels, sociaux et affectifs).

interventes de la conférence Un public de 40 personnes attentives a participé à l’évènement. Les nombreuses questions du débat ont témoigné de l’intérêt porté à ce sujet.
Trois invitées,
Eléonore Lepez, psychologue,
Claire Horeau, magistrate,
Et Dinora Fernandes, Directrice du service d’Accueil Familial de la Ville de Paris,

nous ont apporté leur éclairage et nous ont sensibilisé sur le repérage des signaux permettant de détecter une maltraitance subie par un enfant et les réflexes citoyens à déclencher en effectuant un signalement. La compréhension de la procédure déclenchée après signalement et du rôle de la protection de l’enfance nous a montré qu’il n’y avait pas lieu d’hésiter, les différentes mesures mises en œuvre étant là pour protéger l’enfant mais aussi pour accompagner les parents. Ce n’est que dans certains cas complexes que la justice peut être amenée à intervenir.
Enfin, les solutions mises en œuvre pour protéger les enfants et leur donner un nouveau départ ont été présentées, en particulier le placement en famille d’accueil. Le métier d’assistante familiale et l’encadrement assuré par la structure « Service d’accueil de la ville de Paris » a certainement été une « découverte » pour beaucoup. Le témoignage de la famille d’accueil présente a été très instructif .

Pour évoquer le chemin d’un enfant confronté à ces violences, Manuel Boujon (compositeur-interprète) et Magali Bar (piano-voix), ont interprété avec beaucoup de sensibilité quelques chansons et partagé beaucoup d’émotion tout au long de la séance.

Consultez la synthèse de l’évènement pour plus de détails.
En savoir plus…

Assemblée générale ordinaire, 4 décembre 2021

Assemblée générale en présentiel, le plaisir des retrouvailles !

Profitant d’une accalmie dans la crise sanitaire, ADS a organisé le 4 décembre à 17 h son assemblée générale dans la grande salle Dolto de Bourg la Reine. Notre association, qui a 86 adhérents à jour de leur cotisation, a pu ainsi compter sur 36 participants. Les procurations transmises par les adhérents portaient à  54 le nombre de votants.

Votes positif à l’unanimité pour les différents scrutins soumis à l’assemblée :

  • Rapport moral
  • Rapport financier (quitus au trésorier et au président)
  • Budget prévisionnel intégrant les deux projets phares de 2022 : un spectacle en l’honneur d’Anne Sylvestre qui sera donné le 11 mars à l’Agoreine, et contribution à l’organisation du Forum des Droits Humains qui aura lieu le 10 décembre 2022 aux Colonnes avec des animations toute la semaine qui précède.
  • Barème des cotisations 2022 (reconduites au tarif 2021)
  • Elections au conseil d’administration : les 16 candidats (dont 3 nouveaux) ont été élus et se réuniront prochainement pour élire le nouveau bureau de l’association.

Lors de l’AG 2020, il avait été exprimé le souhait de mieux associer nos partenaires à nos activités. Et justement, nous avons eu le plaisir :
– d’une part de recevoir un mail de Karen T. (Institution La vie au grand air/ Priorité enfance) qui a été lu en séance : elle regrettait que des aléas de son activité l’empêche d’être parmi nous et a remercié tous les bénévoles pour leur engagement auprès des jeunes du SID.  Elle a souligné les conséquences très positives sur le comportement et la mobilisation des jeunes et leurs progrès grâce à ces interventions.
– d’autre part de partager un message vidéo très chaleureux des responsables d’Initiatives pour remercier tous ceux qui s’y sont impliqués et également l’association pour ce nouveau partenariat.

Enfin, un bel hommage a été exprimé par l’un des adhérents présents quant au travail fourni par les différents bénévoles actifs, volume « bluffant » qui s’exprime au fil du rapport moral.

Après ces points « institutionnels » est venu le fructueux temps d’échanges entre les membres : de nombreuses pistes ont été proposées pour des activités prochaines, pour nos bénéficiaires, ou permettant de renforcer les liens entre les bénévoles/adhérents. Le conseil d’administration s’en saisira pour les décliner en actions concrètes.

La soirée s’est terminée autour d’un verre de vin chaud ou de thé parfumé pour le plus grand plaisir des participants.

Merci à tous pour votre enthousiasme et votre implication qui font le succès de l’association.

Pour accéder au compte-rendu formel et l’ensemble des documents, c’est ici

Appel du groupe local d’Amnesty, décembre 2021

10 jours pour signer avec Amnesty International

Le groupe local « Val de Bièvre » d’Amnesty international (agissant sur les communes de Bourg-la-Reine, Chevilly-Larue, Fontenay-aux-Roses, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses et Sceaux) a le grand plaisir de vous convier à l’édition 2021 des 10 JOURS POUR SIGNER (10 JPS) qui se déroulera dans la médiathèque François Villon de Bourg-la-Reine, de mardi 7 à samedi 11 décembre 2021.

Les militants seront présents toute la journée samedi du 11 décembre à la médiathèque et seront heureux de vous rencontrer.

  • Pour découvrir les 10 personnes dont les Droits sont menacés :

10 jours pour signer 2021 : les situations – Amnesty International France

  • Pour visualiser l’emplacement de la médiathèque François Villon :

Médiathèque François Villon – Amnesty International : « 10 jours pour signer » (mediablr.net)

   Comptant sur votre visite et votre soutien, recevez nos meilleurs sentiments.

Portrait de Léa Corcos, artiste-peintre, 10 novembre 2021

La technique du couteau au temps de la pandémie

Léa Corcos, qui a présenté ses œuvres sur les murs du Crédit mutuel du 3 juillet au 10 novembre 2021, dans les conditions difficiles des restrictions sanitaires, réalisait là sa première exposition et affiche cette qualité assez rare chez les artistes d’allier tout à la fois talent et modestie. Ne s’affichant pas vraiment comme une artiste, elle déclare d’emblée, comme une évidence : « Tout le monde peut peindre ».

Initiée très jeune à la peinture, plus précisément à la technique du couteau, par son grand-père Henri Dehen, neurologue, Léa s’y consacre comme un simple passe-temps partagé avec son grand-père. Le décès de ce dernier, en 2006, va d’ailleurs interrompre un moment la pratique de ce hobby, Léa se consacrant alors principalement à sa carrière de marketing dans le domaine du cinéma, ne peignant qu’en de très rares occasions.

Survient alors, en 2020, l’irruption de la pandémie de Covid. Les cinémas ferment, Léa se retrouve en chômage technique et, pour se désennuyer, ressort ses pinceaux, achète quelques toiles, consulte sur YouTube plusieurs tutoriels pour découvrir de nouvelles pratiques picturales mais revient vite à la technique du couteau pour se remettre à la création et rendre le confinement moins pénible. Admiratrice de Nicolas de Staël, Léa Corcos en adopte l’équilibre de structure au service d’une diversité maitrisée de couleurs.

Il n’est alors pas question d’exposition, ni même de ventes. Léa peint, c’est tout, tout comme son grand-père qui n’avait jamais ni exposé, ni vendu, rangeant simplement ses toiles dans ses placards. Presque par jeu, Léa accepte pourtant un jour de vendre un des ses tableaux à sa belle-mère, puis à quelques amis. Sa belle-mère, devenue sa principale admiratrice et son principal soutien, propose alors à ADS d’organiser une exposition de ses œuvres malgré les restrictions sanitaires de la période. Prévenue guère plus de 15 jours avant le début de l’exposition, Léa n’a pas malheureusement pas beaucoup de tableaux à exposer, ni beaucoup de temps pour en réaliser d’autres et doit faire le tour des amis auxquels elle avait vendu ses tableaux pour réunir une vingtaine de toiles. C’est ainsi que la spécialiste du marketing, sans le vouloir, va pouvoir afficher le jour du vernissage le mot « vendu » sur les cartels des trois-quarts des tableaux exposés, mention qui, en plus du simple talent de l’artiste, ne manquera pas d’impressionner favorablement les visiteurs. Léa trouvera heureusement le temps, pendant l’exposition, d’ajouter sur les murs du Crédit Mutuel quatre nouvelles toiles qui trouveront rapidement des acheteurs.

Léa Corcos, qui assure ne pas toujours aimer son travail, est presque étonnée de ce succès. Passionnée également par la décoration intérieure, ayant expérimenté pour elle-même l’importance du mariage entre mobilier et œuvres picturales, elle refuse le dédain souvent affiché par les peintres vis-à-vis de la décoration. Bravant l’opinion de Picasso affirmant que la peinture n’est pas faite pour décorer les murs d’un appartement, Léa n’hésite pas, sur son compte instagram, à proposer aux clients de choisir pour leur futur tableau les couleurs pouvant se marier au mieux avec leur intérieur. Pas vraiment tourmentée comme il est souvent de bon ton pour les artistes, ce qu’aime Léa, c’est surtout faire plaisir et la demande d’une grand-mère, souhaitant une toile reprenant les couleurs d’un bouquet de fleurs offert par son petit-fils, restera un de ses meilleurs souvenirs d’artiste, une artiste décidément pas conventionnelle.

3 ans de soutien par ADS, Asta témoigne, Janvier 2019 – Octobre 2021

Bien plus qu’un soutien….

Je me suis décidée à fuir mon pays en 2016. La Centrafrique était plongée depuis déjà des années dans une guerre civile entre bandes armées. Aucun avenir n’était envisageable. J’ai laissé provisoirement mes enfants à la garde de mes parents et je suis partie seule pour la France, sans projet véritable, juste dans l’espoir de trouver un avenir possible et de créer les conditions pour que mes enfants me rejoignent rapidement. Je suis arrivée à Paris le 7 août 2016, accueillie par mon beau-frère. J’avais heureusement des contacts auprès d’amis dans la région parisienne et pendant la première année, j’ai dû vivre chez les uns et les autres, pour quelques jours ou quelques semaines.

Ma principale préoccupation, en dehors du logement, fut déjà de régulariser mon statut de migrante, ce qui n’est pas simple sans adresse fixe ni travail. Ce n’est qu’au bout d’un an de démarches incessantes que j’ai réussi à obtenir une autorisation de séjour de 10 ans. Cette régularisation marqua le début de mon insertion. J’ai pu enfin m’inscrire à Pôle Emploi en espérant trouver rapidement un travail auprès de bébés ou de jeunes enfants, ce que je faisais déjà en Centrafrique. En France, c’était déjà plus compliqué. Pôle emploi m’a vite fait comprendre que, sans diplôme, sans qualification, sans expérience reconnue, et surtout sans maîtriser parfaitement le français, je n’avais pas beaucoup de chances de trouver un emploi rapidement. J’ai donc commencé à Asnières, grâce à Pôle Emploi, une remise à niveau en français, tout en faisant des ménages et en m’occupant de personnes âgées. C’est à cette époque que le CCAS m’a proposé un hébergement à Bourg La Reine, au CHRS Auxilia, et c’est là que j’ai eu un premier contact avec l’association ADS.

Je trouvais enfin des gens qui allaient m’ouvrir plusieurs portes, non seulement pour m’apporter un soutien continu dans ma recherche d’emploi, pour me conseiller, mais aussi pour me faire découvrir des tas d’activités qui m’ont donné une nouvelle confiance en moi. Grâce à des cours de français et la rédaction d’un CV avec Michel Giraud, l’association m’a permis de signer un contrat de professionnalisation avec l’agence Babychou pour travailler comme auxiliaire parentale, puis m’a poussée à préparer un CAP, Certificat d’Aptitude Professionnelle pour la petite enfance. Durant cette formation, Michel Pays m’a beaucoup aidée pour préparer le CAP que je menais en alternance avec un travail comme auxiliaire parentale.

En juillet 2020, quatre ans après mon arrivée en France, je passais avec succès mon CAP petite enfance, un premier diplôme que je n’ai malheureusement pas pu fêter avec mes amis comme il se doit, c’était le début du premier confinement. Je devais faire des stages de qualification et le soutien d’ADS s’est poursuivi, et s’est concrétisé pour cette rentrée de septembre 2021 par un emploi à la crèche municipale de Chatenay-Malabry après une période d’essai d’un mois suivie d’un CDD de 6 mois. Je suis donc maintenant officiellement agent technique auxiliaire auprès de bébés de 6 à 11 mois. Je m’occupe, avec une collègue référente, de l’accueil des parents, des jeux avec les bébés, des repas, de la sieste … Tout se passe bien ! et en plus, je viens de quitter Auxilia pour un logement autonome … enfin chez moi !

Je dois ajouter que l’association ADS m’a apporté bien plus qu’un simple soutien pour ce parcours professionnel. En suivant de nouvelles activités, c’est aussi une nouvelle vie que j’ai pu découvrir en suivant avec passion la plupart des activités proposées par les bénévoles d’ADS, des activités que je n’avais jamais envisagées, dont j’ignorais souvent tout. J’ai pu faire ainsi de la peinture, de la couture, fabriquer des bracelets, faire du Yoga, de la sophrologie, une activité que je pratique encore. J’avais une véritable boulimie d’activités…J’ai même participé à la construction d’un poulailler malgré le peu de sympathie que m’inspirent les poules.

Aujourd’hui  je peux dire que j’ai trouvé auprès des responsables et des bénévoles d’ADS une véritable famille. Je n’oublie pas pour autant ma vraie famille et mes enfants. Mon plus grand espoir, mon prochain but, c’est de réunir les conditions pour recevoir au plus vite mes enfants restés en Afrique, dès que j’aurai trouvé un logement plus grand que celui que j’occupe actuellement à Meudon.

Je voudrais envoyer un petit message à ma nouvelle famille, aux bénévoles d’ADS mais aussi aux personnes aidées par ADS : surtout, ne vous découragez jamais. J’ai pu constater que certaines personnes bénéficiant du soutien de l’association considèrent ce soutien comme un dû et ne font pas toujours d’effort pour faciliter le travail des bénévoles, en arrivant en retard, en ne respectant pas toujours les rendez-vous, ce qui entraîne parfois un sentiment de découragement pour le bénévole. Il n’est pas toujours facile d’avouer le besoin d’un soutien tout comme il n’est pas toujours facile d’apporter ce soutien. Des deux côtés, cela demande du courage.

Je pense ne m’être jamais découragée, n’avoir jamais douté. J’envisage d’ailleurs de proposer à Wei Ying de devenir bénévole à mon tour, pour initier à la cuisine africaine … Voilà, le message est lancé.