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Alissa Wenz, une nouvelle Barbara? en concert le 3 mars 2024

ALISSA WENZ Je, tu, elle

En partenariat avec la Ville de Bourg-la-Reine, nous vous proposons d’ouvrir la semaine de l’égalité femmes-hommes en musique,  avec le magnifique spectacle de Alissa Wenz, Je, tu, elle.

Le spectacle aura lieu à l’AGOREINE, 63 bis Bd du Maréchal Joffre, Bourg-la-Reine, le dimanche 3 mars 2024, à 17h30. En première partie, la chorale Chant’reine nous fera le plaisir d’interpréter quelques chansons.
L’entrée est libre, avec une participation au chapeau.

Avec « Je, tu, elle », Alissa Wenz raconte une histoire, des histoires, une femme, des femmes. De portraits en confidences, de douleurs en douceurs, elle observe l’intime et le monde avec un regard tour à tour tendre, malicieux, exigeant, rageur, fougueux ou romantique. Accompagnée au piano par Nathalie Fortin, elle nous embarque dans un voyage aussi prometteur que désenchanté, aussi impétueux que réconfortant.

 

Interview de Nadja, scéenne : Nadja, vous nous avez dit être heureuse d’apprendre la venue de Alissa Wenz à Bourg-la-Reine. Pourquoi ?

« Je suis capable de faire des kilomètres de route pour aller écouter Alissa et sa merveilleuse pianiste, Nathalie Fortin. Alors savoir qu’elles vont jouer leur spectacle si près de chez nous, dans la belle salle de l’Agoreine, me remplit en effet de joie ! Alissa fait partie d’une génération de jeunes chanteuses et chanteurs que j’admire beaucoup, pour leur persévérance à écrire de beaux textes, à tracer leur route, sans jamais renoncer à leur personnalité profonde.  Il y a de l’humour, de la tendresse et du souffle quand Alissa nous embarque. Et, sur des thèmes très variés, vous verrez qu’en grande connaisseuse de l’histoire du cinéma, elle déroule chaque chanson comme un petit scénario poétique.« 

Ce spectacle accompagne l’album Je, tu, elle (EPM / Universal), dont Romain Didier signe les arrangements.

Météo bretonne Alissa Wenz

Crédit photos : Nicolas Blanchard
Production : Contrepied Productions

Ce qu’en dit la Presse :

« Poétique, piquante ou un peu nostalgique : on retrouve chez elle un petit quelque chose de Barbara. » (Télérama)
« Une énergie folle. Une maîtrise remarquable qui vient mettre en valeur des textes d’une grande qualité. » (Hexagone)
« Une nouvelle venue dans le monde de la chanson, une jeune chanteuse à qui on souhaite le meilleur. » (France Musique)
« Imaginez une élégante dame brune venue des brumes, passionnée par la musique et la littérature, qui écrit des textes sensibles et romantiques, exaltés aussi. » (RFI)
« Dramaturgie et décor : chaque chanson est en soi une histoire. C’est un ravissement. » (Nos Enchanteurs)

Exposition peinture Jane Lorrain, 12 janvier 2024 – 5 mars 2024

Arrêt sur images

Dans une demi pénombre, devant le voile transparent d’un rideau, une chaise semble attendre. Le temps s’est arrêté. L’artiste, Jane Lorrain, a exercé son pouvoir absolu de suspendre à un moment précis la course du pinceau, pour arrêter le temps et nous livrer le mystère de toute œuvre d’art.

On ne saura jamais si la Joconde voulait vraiment sourire, ni comment, sur l’herbe, le déjeuner allait se poursuivre. On ne saura jamais si cette chaise recouverte de velours cramoisi attend le retour d’un ami, d’une amie, ou témoigne d’un départ définitif.

« Arrêter le temps », c’est peut-être le propos de tout artiste et c’est le titre de l’exposition que Jane Lorrain, invitée par ADS, propose au Crédit mutuel du 12 janvier au 5 mars.

Chercheuse dans le domaine de la pharmacologie, passionnée par toute découverte, animée d’une curiosité sans limites, Jane Lorrain a découvert la peinture, et plus particulièrement l’aquarelle, par un véritable coup de foudre pour le travail d’une amie, puis en découvrant les œuvres de Gottfried Salzman, le « peintre de l’eau », jouant de la transparence et de la fluidité pour transcender la rigueur des paysages urbains.

Avec l’obstination de tout chercheur, Jane Lorrain a tout d’abord étudié plusieurs techniques picturales, la gouache, le pastel, l’acrylique, pour revenir toujours vers ce médium « exaltant, puissant, enjoué, lumineux, sensible… » : l’aquarelle.

Un choix courageux pour une pratique qui ne bénéficie pas toujours  aujourd’hui d’une excellente presse, considérée trop souvent comme un passe-temps de vieille dame ou un simple coloriage pour enfants par un public qui n’a pas toujours suivi l’évolution de  l’aquarelle, passant  aujourd’hui de la « peinture à l’eau » à la peinture « dans l’eau », technique plus récente adoptée par Jane Lorrain, où le papier est soit trempé avant d’être tendu sur un châssis, soit plongé dans l’eau avant d’être posé sur plexiglas.

Depuis 2014, date de sa première exposition, Jane Lorrain a reçu pratiquement chaque année de nombreux prix, de nombreuses distinctions.

Invitée pour la seconde fois par ADS, après une première exposition en 2019, Jane Lorrain a de nouveau pris possession des murs de Crédit Mutuel, pour nous inviter, par de nouvelles aquarelles, et même quelques huiles, à arrêter nos regards sur ses paysages de neige, de fleurs ou d’intérieurs.

Exposition peinture : arrêter le temps, Jane Lorrain

A l’occasion de la nouvelle En savoir plus…

ADS info 21, Janvier 2024

Nos actualités Septembre – Décembre 2023

Ads info N°21

Retour sur le ciné-débat l’emprise du 25 novembre 2023

Comprendre l’emprise

C’est devant une salle comble que la projection du film « L’Emprise » et le débat avec Alissa Wenz ont eu lieu, le 25 novembre 2023, à l’occasion de la soirée organisée par ADS, en partenariat avec la ville de Bourg-La-Reine et la librairie l’Infinie Comédie, pour la Journée Internationale pour l’élimination des violences envers les femmes.

Un film dont les images étaient éprouvantes mais marquantes pour qui pourrait encore douter de la violence subie par certaines femmes. Un film poignant et c’est encore tous remués, que nous avons enchaîné sur le débat, un débat mené par Michel Giraud de ADS, avec une participation très active de la salle.

Michel Giraud a introduit le débat en rappelant que les femmes peuvent subir des violences physiques, comme vu dans le film, mais qu’il y a aussi des violences psychologiques, plus insidieuses car invisibles.

Puis, commençant par parler du style choisi pour l’écriture de son livre à inspiration autobiographique, Alissa Wenz a expliqué, en prenant des images très parlantes, l’incompréhensible vu de l’extérieur : pourquoi la femme, sous emprise, ne rompt pas immédiatement ? « quand vous attendez le bus qui n’arrive pas, et que vous avez déjà attendu 15 mn, vous attendez encore 5 mn, puis encore 5 mn, puis … , parce-que vous avez déjà fait tout ce chemin et que vous ne voulez pas renoncer, recommencer.  Il y a toujours l’espoir que ce sera différent demain ».

Elle explique aussi très bien que la femme est souvent conditionnée pour avoir un comportement d’ »infirmière ». Vis-à-vis de son conjoint qui va mal, elle ne peut donc pas partir, car il a besoin d’elle.

Et pour finir, retenons deux conseils :

  • Appeler le 3919 : l’écoute est bienveillante, utile. La victime peut prendre le temps de parler de sa situation, et comprendre ce qu’elle vit.
  • Si nous devons parler à une femme victime, ce qui est important, c’est de ne parler que de ce qu’elle vit. Peu importe les raisons du comportement de l’homme, car si on entre là-dedans, elle va toujours lui trouver des excuses, et tout va recommencer. La seule question qu’elle doit se poser en tant que femme : « qu’est-ce que j’accepte d’endurer ? » … l’égoïsme est sain parfois.

A la fin, il y avait la queue pour la dédicace de son roman, « A trop aimer », et malgré l’heure tardive, beaucoup de monde est resté au buffet, avec le besoin de parler, parler encore, sans doute encore secoué.

Et pour revoir Alissa Wenz sous un autre jour, nous vous donnons rendez-vous le 3 mars 17h30 à l’Agoreine (Bourg-la-Reine), où elle donnera son concert « Je, tu, elle ».

Pour en savoir plus sur l’Emprise, une bibliographie/filmographie préparée par Michel Giraud.

Exposition peinture, 14 novembre 2023 – 11 janvier 2024

ARADIS

Une dizaine d’artistes ayant l’habitude de se retrouver à l’occasion de divers salons de peinture auxquels ils participaient, principalement dans la banlieue sud, ont tout d’abord entretenu des relations d’amitié, pour enfin décider, en 2010, de se regrouper sous le vocable d’« Aradis », que des visiteurs de plus en plus nombreux sauront lire rapidement :« Art à dix ».

Le groupe se limite en effet à dix amis, principalement des peintres mais, l’amitié et la liberté étant les maîtres mots de ce regroupement, deux sculpteurs y furent rapidement tout autant bienvenus.

Aucune autre motivation que l’amitié, le respect de la création et le plaisir de l’échange anime les artistes d’Aradis. Il n’existe dans le groupe aucune obligation, aucune thématique commune, ni même de travaux en commun, chacun travaillant séparément selon sa technique : huile, pastel, acrylique… pour les peintres, et bois, pierre, céramique pour les sculpteurs.

Par contre, ces artistes, avides de rencontrer de nouveaux publics, se retrouvent naturellement et régulièrement dans les mêmes expositions ou organisent eux-mêmes des expositions communes dans la banlieue sud, leur terre d’élection, mais également à Barbizon, Montmartre, et même à une occasion en République Tchèque.

C’est avec plaisir que l’ADS accueillera la présentation d’une vingtaine d’œuvres picturales des artistes d’Aradis sur les murs du Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, du 15 novembre 2023 au 11 janvier 2024. Vernissage le samedi 2 décembre à 11h.