ADS s’associe avec le CAEL En savoir plus…
Harcèlement scolaire rencontre-débat
ADS s’associe avec le CAEL En savoir plus…
Thème : ce qui a trait aux maltraitances d’enfant, à ce qui peut nuire aux enfants.
ADS s’associe avec le CAEL En savoir plus…
l’ADS et plus particulièrement son groupe égalité femmes hommes (EFH) sont mobilisés depuis plusieurs années pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sous toutes leurs formes et pour la protection de l’enfance.
Dans le cadre du partenariat que l’ADS a noué à l’occasion du forum des droits de l’homme avec le cinéma « le Trianon » de Sceaux et dans ce même objectif, la directrice du Trianon nous informe de la programmation prochaine du film » Dalva » d’Emmanuelle Nicot sur le thème de l’inceste, les mécanismes de l’emprise et l’extrême difficulté d’y échapper.
Le film sera à l’affiche du Trianon à Sceaux la semaine du 5 au 11 avril 2023
« Bonjour
…Ce message pour vous informer de la programmation de ce film que j’ai déjà évoqué avec Marie : « Dalva » d’Emmanuelle Nicot. Il sortira mercredi prochain et sera programmé au Trianon la semaine du 5 au 11 avril. C’est un premier long métrage qui aborde avec beaucoup de pudeur et de nuance la question de l’inceste. Le film démonte la relation d’emprise dont est victime la jeune Dalva, le déni dont elle fait preuve au début et documente sa métamorphose (la jeune comédienne est remarquable). De mini-femme, elle retrouve peu à peu son âge et sa part d’enfance. Comme l’explique sa réalisatrice : « L’inceste est un point de départ, mais j’ai surtout voulu faire un film de reconstruction, d’émancipation, de libération, un cheminement vers la lumière. » J’ai évoqué le film aux Amis du Trianon qui organisent une soirée le jeudi 6 avril à 20h30 autour du film en présence de Stéphane Dupraz, magistrat du parquet de Versailles en charge des affaires familiales…Merci pour votre attention et bonne journée,
Stéphanie Debaye
Directrice du Trianon
Ville de Sceaux »
Séances le mercredi 5 avril à 19h, jeudi 6 avril à 20h30 (+ rencontre), samedi 8 avril à 16h30, dimanche 9 avril à 18h45, lundi 10 avril à 16h30 et mardi 11 avril à 19h.
Protégeons les Informer : c’est En savoir plus…
Avec un père Ouolof et une mère Peule, ou encore un père Sénégalais et une mère Guinéenne, Bintou, née en 1979, est confiée rapidement à sa grand-mère maternelle en Guinée. Cette dernière, alors que Bintou a tout juste 3 ans, prend l’initiative de la faire exciser.
Son père, non consulté ni prévenu, est naturellement furieux, récupère sa fille et Bintou peut alors faire des études au Sénégal, apprendre le français, et se marier sans aucune contrainte, à 26 ans, avec un cousin. Bintou bénéficie alors d’une certaine autonomie en gérant un petit commerce croisé entre le Sénégal et la France, faisant de nombreux aller et retour entre Paris et Dakar. Elle donne naissance à 3 enfants, deux garçons et une fille, et tout semble aller pour le mieux jusqu’au jour où la tradition la rattrape, le jour où sa belle-mère décide de faire exciser sa petite fille, 7 ans. En savoir plus…
Diallo, jeune femme de l’ethnie Peule, née en Guinée Conakry, avait quelques atouts en main, mais cela ne suffisait pas pour lutter contre le poids des traditions. Fille d’un commerçant relativement aisé de Conakry, elle avait pu suivre des études, à l’école coranique tout d’abord puis dans une école privée jusqu’au bac, et avait obtenue un diplôme de maîtrise appliquée à la gestion. Elle était alors soutenue, moralement et financièrement, par son père, son seul confident.
C’était le côté « bonnes cartes », mais le soutien de son père n’est pas suffisant pour s’opposer à la « famille », une grande fratrie de 17 enfants où les garçons bénéficient naturellement d’une grande liberté mais où les filles subissent la loi des gardiennes de la tradition, des grand-mères, tantes, épouses diverses. En savoir plus…
Nous sommes trois lycéennes : Naya, Yuni et Lily Rose et nous avons assisté à la conférence-débat du 27 Novembre 2021 sur la thématique “Comment protéger les enfants des violences ?” avec l’association ADS BLR.
Éléonore Lepez psychologue, nous a d’abord défini les gestes considérés comme de la violence et les conséquences sur l’enfant/l’adolescence de ceux-ci. Ensuite, la magistrate Claire Horeau nous a montré comment signaler des violences faites sur un proche/une connaissance, le processus de signalement et les conséquences de ces signalements. Et pour finir, une directrice d’un service d’accueil familial nous a parlé du processus de placement dans des familles, des mesures qui existent pour protéger les enfants dans des foyers, familles, etc…
Nous avons aussi eu la chance d’écouter plusieurs compositions musicales à propos des violences faites aux enfants, avec les voix de Magali Bar (qui jouait aussi le piano) et Manuel Boujon (compositeur).
De notre point de vue d’adolescentes, la conférence nous a permis de se rendre compte de certaines choses que nous pensions normales, mais qui ne le sont pourtant pas. Nous avons aussi compris la sensibilité d’un enfant et l’importance de le protéger car c’est un être en construction, fragile, et le violenter le laisserait blessé.
Nous avions très peu de connaissances sur le sujet car nous n’avions jamais été sensibilisées dessus. Dans notre lycée, il y a souvent des intervenants qui viennent pour nous parler de plusieurs sujets comme les dangers des réseaux sociaux, de la consommation d’alcool, du tabac, etc… Mais jamais sur la protection de l’enfant. Nous avons donc trouvé que c’est un sujet que l’on devrait parler surtout à nous, adolescents et futures adultes.Il est essentiel de sensibiliser les jeunes pour tout d’abord repérer les potentielles violences mais aussi les prévenir.
L’ADS a organisé une conférence-débat le 27 novembre dernier sur le thème de la protection de l’enfance : Comment protéger les enfants des violences ? en partenariat avec le Centre Culturel et Social des Blagis (CSCB) à l’occasion de la journée internationale des Droits de l’enfant. Cette journée marque le jour de l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant (1959) et de la Convention internationale des droits de l’enfant (1989) (CIDE) qui rappelle la prise en compte de ses besoins fondamentaux (physiques, intellectuels, sociaux et affectifs).
Un public de 40 personnes attentives a participé à l’évènement. Les nombreuses questions du débat ont témoigné de l’intérêt porté à ce sujet.
Trois invitées,
Eléonore Lepez, psychologue,
Claire Horeau, magistrate,
Et Dinora Fernandes, Directrice du service d’Accueil Familial de la Ville de Paris,
nous ont apporté leur éclairage et nous ont sensibilisé sur le repérage des signaux permettant de détecter une maltraitance subie par un enfant et les réflexes citoyens à déclencher en effectuant un signalement. La compréhension de la procédure déclenchée après signalement et du rôle de la protection de l’enfance nous a montré qu’il n’y avait pas lieu d’hésiter, les différentes mesures mises en œuvre étant là pour protéger l’enfant mais aussi pour accompagner les parents. Ce n’est que dans certains cas complexes que la justice peut être amenée à intervenir.
Enfin, les solutions mises en œuvre pour protéger les enfants et leur donner un nouveau départ ont été présentées, en particulier le placement en famille d’accueil. Le métier d’assistante familiale et l’encadrement assuré par la structure « Service d’accueil de la ville de Paris » a certainement été une « découverte » pour beaucoup. Le témoignage de la famille d’accueil présente a été très instructif .
Pour évoquer le chemin d’un enfant confronté à ces violences, Manuel Boujon (compositeur-interprète) et Magali Bar (piano-voix), ont interprété avec beaucoup de sensibilité quelques chansons et partagé beaucoup d’émotion tout au long de la séance.
Consultez la synthèse de l’évènement pour plus de détails.
En savoir plus…
Le groupe égalité femmes hommes d’ADS s’est de nouveau fortement impliqué dans le cadre de la semaine de lutte contre les violences envers les femmes, objectif élargi cette année à toutes les violences sexistes et sexuelles: homophobie, transphobie, pédophilie, inceste….qui touchent un nombre considérable de personnes et plus particulièrement les femmes et les enfants.
Une présence a été assurée les samedi 13 et 20 novembre rue Roeckel à Bourg la Reine pour informer, sensibiliser, diffuser de la documentation et les numéros d’urgence à connaître. Nous avons eu de nombreux échanges notamment avec des professionnels de santé ou paramédicaux, des enseignants, des groupes de jeunes qui sont repartis avec du matériel leur permettant de communiquer auprès de leur entourage ( plaquette réalisée par la mairie de Bourg la reine Plaquette BLR Lutte VFF, campagnes du centre ressource Hubertine Auclert Centre Hubertine Auclert | Centre francilien pour l’égalité femmes-hommes (centre-hubertine-auclert.fr)et des associations spécialisées. Nous avons également à cette occasion recueillis plusieurs témoignages de femmes victimes ou de citoyens touchés dans leur entourage par ce fléau.
Certaines d’entre nous ont également participé le samedi 20 novembre après midi à la grande manifestation organisée par le collectif « Nous toutes » qui avait lieu à Paris ( il y en avait dans toute la France) pour réclamer des moyens importants pour l’accompagnement des femmes, lieux d’écoute et d’ hébergement si nécessaire, pour la formation des professionnels ( policiers, personnels de justice, professionnels de l’éducation et des centres sociaux..).
Les violences envers les femmes et toutes les formes de violences sexistes et sexuelles ne sont pas inéluctables. L’exemple de l’Espagne qui a dégagé plus d’un milliard pour mettre en place des dispositifs spécifiques, qui ont notamment permis de diminuer de façon significative le nombre de féminicide, le prouve.
Le groupe permanent égalité femmes-hommes de l’association ADS porte depuis sa création cet objectif en proposant toute l’année des actions de sensibilisation ou en participant à celles proposées par ses partenaires municipaux ou associatifs.
Une de nos adhérente, nous a fait parvenir un poème qu’elle a réalisé cette année sur ce thème, nous le partageons avec vous: Poème sur les violences conjugales
Comment protéger les enfants des En savoir plus…
Parfois, lorsque les difficultés traversées par la famille sont trop importantes pour que l’enfant soit maintenu chez lui, ou pour les Mineurs Non Accompagnés, le placement dans une famille d’accueil peut être envisagé par l’Aide Sociale à l’Enfance. Les assistants familiaux apportent un cadre éducatif à l’enfant et les aident à la mise en œuvre du projet de vie de l’enfant (retour en famille, adoption, préparation à la majorité et à un projet professionnel). Un Service d’Accueil Familial effectue le suivi des enfants confiés à ces familles d’accueil agréées.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.