Égalité Femmes Hommes

Anne Sylvestre, «  une femme qui chante » décembre 2020

Un héritage féministe

Le témoignage de Marie

Dans un premier temps, je ne voulais pas ajouter ma voix aux nombreux hommages posthumes, à ceux qui découvrent l’importance de quelqu’une, de son œuvre quand elle décède. Surtout en ce qui concerne Anne Sylvestre mise au ban de beaucoup de médias pendant des années ou réduite à une compositrice de chansons pour enfants, aussi chouettes soit elles.
Et puis j’ai eu envie de vous dire, de partager combien cette «femme qui chante», comme elle aimait à se définir, cette poète avait accompagné ma vie de jeune femme adulte, de mère, aujourd’hui de grand-mère, bref toute ma vie de femme, de mon engagement féministe à mon quotidien (souvenirs de couple, de maman…..).
Je me suis aussi aperçue qu’en lisant ou écoutant certains témoignages de nombreuses femmes mais aussi de quelques hommes emprunts le plus souvent d’une forte émotion, nous avions été nombreux à avoir été irrigué des chansons de cette artiste amoureuse des mots, profondément féministe, même si elle ne brandissait aucun étendard .
Alors j’ai eu envie de vous dire : écoutez, réécoutez, faites connaître les chansons d’Anne Sylvestre pour qu’elles restent bien vivantes dans la mémoire collective et dans notre patrimoine culturel .

Portrait Anne SylvestreADS a choisi des chansons d’Anne Sylvestre pour illustrer les thématiques abordées lors de deux des évènements publics préparés par le groupe égalité femmes hommes d’ADS :

« Non tu n’as pas de nom » à l’occasion des 40 ans de la loi Veil à l’espace Kessel de Bourg la Reine et « Douce maison » interprétée lors de l’événement sur les violences envers les femmes au Centre social et culturel des Blagis à Sceaux.

Une fin d’année bouleversée mais active novembre-décembre 2020

ADS reconfiné mais bien actif !

Un mois de novembre qui aurait dû être riche en événements et qui nous aurait permis d’aller à votre rencontre. Mais le reconfinement en a décidé autrement. Pour autant nous ne sommes pas restés inactifs, et sommes restés aux côtés de nos partenaires pour l’aide à l’insertion et la réinsertion .. . pour les bénévoles, il fallait continuer de soutenir nos bénéficiaires en ces temps encore plus difficiles.

mains levées pour une assemblée généraleL’association a amélioré son usage des moyens numériques, un premier café-débat a été réalisé et nous nous préparons  activement à tenir notre assemblée générale le 5 décembre 2020 17h, comme prévu.

Zoomons en attendant  de nous revoir !

Reporté : l’événement en hommage à Gisèle Halimi, avec Annick Cojean pour la présentation de son livre « Une farouche liberté ».

 

Reporté : la conférence-débat sur la prévention des violences faites aux enfants, avec 3 intervenantes très intéressantes et une animation musicale. 

 

Mobilisation pour prévenir les violences envers les femmes, 21 novembre 2020

Mobilisons nous contre  les violences et restons vigilants!

La dernière semaine de novembre est désormais consacrée à la lutte contre les violences envers les femmes.

Cette année, ADS avait prévu, en partenariat avec la librairie « l’infinie comédie », la tenue d’une réunion publique au cours de laquelle Annick Cojean, journaliste au monde devait présenter son livre interview de Gisèle Halimi qui s’est battue toute sa vie pour les droits des femmes et les a défendu contre les violences dans des procès devenus emblématiques.

Les contraintes liées au contexte sanitaire nous ont conduites à reporter cet événement-hommage.

Pour autant, et tout particulièrement dans ce contexte de confinement où de nombreuses femmes sont plus que jamais exposées, il est important de se mobiliser pour prévenir les violences et pour accompagner les femmes qui pourraient en être victimes.

Pour rappel, dans notre pays:

  • 94 000 femmes sont victimes de viol ou tentative de viol chaque année (ONDRP, 2017)
  • 32% des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel au travail (Ifop, 2018)
  • 16% de la population a subi des violences sexuelles dans l’enfance (Harris Interactive, 2017)

Les violences sexistes et sexuelles ne sont pas une fatalité. Elles peuvent cesser.

C’est pourquoi nous invitons tous ceux qui le souhaitent à s’associer aux actions proposées par l’un de nos partenaires, le collectif «Nous toutes» sous la forme d’une mobilisation en ligne durant la journée du 21 novembre.

Nous attirons tout particulièrement votre attention sur la possibilité de bénéficier de formations en ligne gratuites, ouvertes à toutes et tous sur simple inscription.

Couvre-feu et violences conjugales, octobre 2020

Le couvre-feu, ce n’est pas pour les victimes de violences conjugales

Nous savons que malheureusement durant le confinement il y a eu une recrudescence des violences conjugales.

Alors restons vigilants, et rappelons à tous que le couvre-feu ne doit pas empêcher de se protéger ou de réagir.

Les inégalités de genre au coeur de la crise du Covid-19 : avril 2020

Les femmes principales actrices mais aussi premières victimes

Les inégalités de genre sont au cœur de la pandémie du Covid-19, comme le montre un article de Messilia Saidj dans le magazine en ligne féministe 50-50, en s’appuyant sur une analyse de Malika Bennabi, psychologue clinicienne et maîtresse de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne. La psychologue explique notamment les raisons qui ont conduit à une explosion des violences psychologiques et même physiques au sein des foyers pendant le confinement.

Espérons que cette crise permettra à tous d’ouvrir les yeux sur la nécessité de construire une société plus égalitaire.  C’est le sens des actions du groupe Egalité Femmes-Hommes de notre association.

Voir l’article de Messilia Saidj

Exposition Portraits de Femmes – Amnesty-International – Mars 2020

Courage des femmes défenseures des droits humains

Amnesty International section Val-de-Bièvre avait exposé 13 portraits de femmes militantes pour les Droits Humains lors de la conférence du 3 mars 2020 Les droits des femmes dans le Monde.  Cette exposition est un hommage rendu au courage de ces femmes, le plus souvent victimes avant de devenir des exemples de la lutte des femmes pour la reconnaissance de leurs droits.

Cette exposition s’est tenue du 10 mars au 12 juin 2020 dans la galerie des Colonnes, square Jean-Baptiste Colbert à Bourg-la-Reine. Pour que l’on n’oublie pas ces femmes, voici quelques mots sur chacune : (certains portraits proviennent de l’exposition BRAVE d’Amnesty et sont notés par un astérisque *).

ATENA DAEMI*

Iranienne, née en 1988, Atena Daemi milite très tôt sur les réseaux sociaux pour le respect des droits humains, et en particulier contre la peine de mort qui concerne chaque année des centaines de personnes en Iran. Arrêtée en 2014, condamnée à diverses peines dont 7 années de prison après un procès expéditif de quelque quinze minutes, Atena Daemi, toujours incarcérée, et après avoir engagé plusieurs grèves de la faim, continue ses appels pour un respect des droits humains, malgré les violences et mauvais traitements dont elle est victime.

YASAMAN  ARYANI

Iranienne, Yasaman Ariani, 24 ans, actrice, a enlevé publiquement son voile en plein centre de Téhéran, avant de distribuer des fleurs aux femmes à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, le 8 mars 2019. Arrêtée, elle a été condamnée en août 2019 à 16 ans de prison, puis transférée dans l’une des prisons les plus sévères du régime, où, depuis octobre 2019, ni sa famille ni son avocat n’ont pu obtenir de ses nouvelles.

AURA LOLITA CHAVEZ

Guatémaltèque, membre du Conseil du peuple Maya-Quiché, Lolita milite pour l’autodétermination du peuple Quiché, la reconnaissance de la diversité des peuples et plus particulièrement  pour la reconnaissance des droits des femmes Quiché, un combat popularisé déjà en 1992 par la remise du prix Nobel de la paix  à Rigoberta Menchu. En 2017, Lolita est finaliste pour l’obtention du prix Sakharov pour la liberté de pensée. Décerné par le parlement européen dominé par les députés de droite, le prix sera finalement remis à « l’opposition démocratique du Venezuela ».

GERALDINE CHACON*

Vénézuélienne, née en 1993, directrice adjointe de la Fondation « Ambassadeurs Communautaires », une ONG venant en aide aux jeunes défavorisés, Géraldine Chacon a été arrêtée en février 2018 . Adoptée comme prisonnière d’opinion par Amnesty, elle a été placée en liberté conditionnelle en juin 2018, après une grève de la faim en compagnie de 18 autres codétenues pour dénoncer leurs conditions d’incarcération. Sans être formellement inculpée, la jeune avocate est sous le coup d’une interdiction de quitter le Venezuela.

MARIELLE FRANCO*

Brésilienne, née en 1979 à Rio de Janeiro, Marielle Franco, représentant une coalition du parti socialisme et liberté et du parti communiste, est élue conseillère municipale de sa ville natale en 2016.  Militante des droits humains, en particulier des droits LGBT, luttant contre la violence policière dans les favelas, Marielle Franco est assassinée en mars 2018 dans le centre de Rio. Fin 2019, après l’arrestation de deux anciens membres de la police militaire, le Président brésilien, Jaïr Bolsonaro, a été soupçonné d’avoir menacé le commissaire de police de Rio pour entraver l’enquête.

NOIRA CANDELO RIASCOS

Colombienne, Noira Candelo Riascos est  la  porte-parole de « Asomamiwata », une association des femmes entrepreneures afro-colombiennes, sur la côte Pacifique de la Colombie. Les accords de paix entre les FARC et le gouvernement colombien, aujourd’hui dominé par une droite dure, sont loin d’être appliqués.  La défense des droits humains, du droit des femmes et du respect du territoire des communautés afro-colombiennes, entraîne une violence quotidienne dont sont particulièrement victimes les femmes.

YECENIA ARMENTA GRACIANO

Mexicaine, âgée de 39 ans,  Yecenia Armenta est arrêtée en juillet 2012 sur la route de l’aéroport par des policiers en civils  qui la séquestrent, la torturent et  la violent pour lui faire avouer le meurtre de son mari. Ce n’est que lorsque ces policiers menacent de torturer également ses enfants qu’elle signe des aveux. Après plusieurs expertises et procès, Yecenia Armenta Graciano est enfin acquittée en 2016. Soutenue par Amnesty, elle va alors consacrer son énergie à dénoncer les actes de violence pratiqués en toute impunité par la police, redonnant espoir aux victimes toujours incarcérées.

VITALINA KOWAL

Ukrainienne, originaire d’Oujgorod, près de la frontière hongroise,  Vitalina Kowal est une homosexuelle qui s’assume, participant à la création d’un centre d’entraide pour la communauté LGBT de sa ville. Malgré d’importants progrès depuis la première marche des fiertés en 2013, les manifestations LGBT, mieux protégées par la police, sont encore fréquemment attaquées par des groupes d’extrême-droite qui, en 2018, ont blessé Vitalina en l’aspergeant de peinture. Cela n’a fait que renforcer son combat et lui a apporté des soutiens de toute l’Europe.

PAVITRI MANHJI*

Indienne, membre de la communauté autochtone Adivasi, dans le centre de l’Inde, Paviti Manhji a été élue cheffe de son village et se consacre à la lutte de sa communauté pour faire reconnaître leurs droits sur leur terre, alors que des projets d’installation de centrales électriques et autres entreprises ont entraîné menaces et intimidations de mercenaires pour déloger les habitants. L’activisme de Pavitri lui a permis de rallier plusieurs soutiens qui font aujourd’hui pression sur les autorités indiennes pour que soit reconnu le droit élémentaire à la terre pour sa communauté.

SOPHIE BEAU

Française, ancienne collaboratrice de Médecins sans frontières, spécialiste de la gestion de programmes humanitaires, Sophie Beau a créé le mouvement « SOS Méditerranée » avec Klaus Vogel, capitaine de la marine marchande allemande, pour venir en aide aux migrants après l’arrêt de la mission italienne « Mare nostrum ». Leur premier navire, l’Aquarius, va permettre le sauvetage d’environ 30000 personnes  avant d’être immobilisé pour des raisons juridiques. Sophie Beau, toujours déterminée, a réussi à relancer cette mission avec un second navire, l’Ocean Viking, qui a déjà permis le sauvetage de plusieurs milliers de personnes au large des côtes libyennes.

GULZAR DUISHENOVA*

Kirghise, Gulzar Duishenova est victime en 2002 d’un accident de la route qui lui fait perdre l’usage de ses jambes. Elle découvre alors le profond ostracisme dont sont victimes au Kirghizstan les handicapés, le plus souvent considérés comme des malades incurables. Dans cette petite république d’Asie centrale, où les femmes ne sont pas toujours reconnues comme des citoyennes à part entière, elle réussit pourtant à mobiliser des milliers de personnes pour la défense des droits des handicapés dans la vie sociale et économique, pour finalement obtenir en  2019 l’adoption par le parlement d’une loi facilitant la mobilité et l’intégration sociale des handicapés.

NAWAL BENAÏSSA*

Marocaine, mère de famille engagée bénévolement pour l’aide aux femmes victimes du cancer, Nawal Benaïssa, révoltée dans l’âme, est devenue spontanément porte-parole des rassemblements du mouvement de protestation Hirak al Chaabi pour obtenir plus de justice et de liberté dans le Rif marocain, après l’incarcération de son leader, Nasser Zefzafi. Harcelée à son tour, arrêtée plusieurs fois depuis 2017, Nawal Benaïssa a été condamnée à 10 mois de prison avec sursis et a dû fuir en Europe où elle a obtenu l’asile politique aux Pays-bas pour poursuivre son combat.

NONHLE MBUTHUMA*

Sud-Africaine, Nonhle Mbuthuma fait partie de la communauté Amadiba, installée depuis longtemps  dans la région de Pondoland.  En 2007, pour structurer la lutte contre un projet d’extraction minière d’une société australienne qui menace d’expulsion plus de 500 personnes, Nonhle Mbuthuma a cofondé le comité de crise Amadiba pour réunir la population de cinq villages menacés. Après l’assassinat du leader de ce mouvement, menacée de mort à son tour, elle est devenue porte-parole de cette lutte, ce qui l’oblige à vivre pratiquement clandestinement, protégée par des gardes armés.

MARIA

À l’âge de 13 ans, Maria (pseudonyme) a été forcée de se marier avec un homme de 70 ans qui avait déjà cinq épouses. Maria a marché pendant trois jours et parcouru près de 170 km pour trouver refuge dans un centre d’accueil pour jeunes filles. Elle a fini par rentrer chez elle. Après une intervention de la police, elle a été libérée de son « mariage » et vit à présent dans sa famille. Elle espère aller à l’école un jour. Au Burkina Faso, plus de la moitié des filles sont forcées de se marier bien trop jeunes. Certaines ont à peine 11 ans. Le pays figure au septième rang mondial pour le mariage des enfants : 52 % des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. C’est un scandale qui ne doit pas être oublié.

Quelques réflexes pendant le confinement pour lutter contre les violences !

Le confinement : un enfer pour les femmes et les enfants victimes de violences !

Vous le savez peut-être, le confinement a des conséquences particulières pour les femmes et les enfants victimes de violences.

  1. Si vous entendez des hurlements chez vos voisins ou que vous êtes vous-même en danger, *appelez le 17*.
  2. Si vous connaissez une femme victime de violences, *proposez lui d’appeler le 3919* (de 9h à 18h, en semaine). Si vous connaissez un enfant en danger, appelez le 119 (temps d’attente assez long, ne vous découragez pas !).
  3. *Partagez des visuels de prévention sur les réseaux sociaux*.
    Instagram (https://bit.ly/Insta3919), Facebook (https://bit.ly/fb3919), Twitter (https://bit.ly/twitter3919)
  4. *Imprimez ou recopiez une affiche* et collez la dans le hall de votre immeuble ou – si vous sortez faire des courses – à l’entrée des commerces encore ouverts (pharmacie, supermarchés). http://bit.ly/affiche39194.
  5. Diffusez cette vidéo https://youtu.be/ppev6jw4tFc

 

Synthèse de l’événement « Droits des Femmes dans le Monde » du 3 mars 2020

Un sucflyer-femmes-dans-le-monde-3-1cès pour la conférence-débat  » Droits des Femmes dans le Monde » !

La conférence- débat organisée le  mardi 3 mars au Trois-Mâts dans le cadre de la semaine internationale pour les droits des femmes a été un grand succès puisqu’elle a permis de réunir près de 60 personnes autour des trois intervenantes qui  ont abordé sous différents angles les droits de femmes dans le monde. Nous les remercions pour leurs interventions qui ont suscité beaucoup d’intérêt parmi le public présent ainsi que beaucoup d’échanges au travers des questions posées.

Cette soirée s’est déroulée de la façon suivante : En savoir plus…

Conférence débat : les enfants co-victimes des violences 29 novembre 2019

La conférence débat a été En savoir plus…

Les enfants co-victimes des violences conjugales 29 Nov 2019

Les enfants co-victimes des violences conjugales

Petite fille pleurant et se posant ses mains sur les oreilles pour crier ça suffit!En France, plusieurs milliers d’enfants vivent dans des familles où les violences conjugales sont prégnantes. À la fois témoins et victimes, ils souffrent et présentent des séquelles qui peuvent devenir durables.
Comment repérer ces situations, protéger les enfants et les accompagner au mieux ?
Le groupe égalité femmes hommes de l’association BLR dynamique et solidaire (ADS BLR) a organisé avec la Mairie de Bourg-la-Reine une soirée débat ayant pour thème « Les enfants co-victimes des violences conjugales » à l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes.

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