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Formation à l’approche interculturelle proposée par EthnoArt, 27-28 janvier 2025

Témoignage

Bénévole depuis quelques mois au sein de ADS, j’ai eu la chance de participer à la formation proposée par l’association EthnoArt sur l’approche interculturelle. Mon parcours professionnel de directeur de projets dans des grands groupes du BTP français ne m’avait pas donné l’occasion de me confronter à des cultures non européennes.

Ces deux jours de formation ont attiré mon attention sur une part de notre société que je connaissais peu et  m’ont permis d’acquérir une certaine confiance pour aborder les situations de mixité culturelle, que je vis dans le cadre de mes actions avec ADS ou dans mon quotidien.

Après une présentation des concepts et des démarches de l’anthropologie, nous avons abordé dans cette formation différents exemples de tensions ou de conflits interculturels pour proposer ensuite une démarche de résolution. Les stagiaires, qui travaillent majoritairement dans l’insertion et la médiation culturelle, ont pu témoigner de leur expérience concrète de ces situations.

Par exemple, quelle posture adopter quand un nourrisson arrive à la crèche avec des bracelets ou des colliers interdits par le règlement alors que, pour la famille, ces ornements représentent surtout des gris-gris de protection pour la santé de l’enfant ?
Que dire encore quand un enfant, à qui l’institutrice demande de faire un dessin pour sa maman, en réalise deux, l’un pour sa mère biologique, l’autre pour sa petite maman, la deuxième épouse de son père polygame ?

La démarche proposée par EthnoArt reprend la méthodologie de la psychologue sociale Magalit Cohen-Emerique qui repose sur les étapes suivantes :

  1. tenter de décentrer son point de vue pour prendre davantage conscience de ses propres codes culturels, valeurs et croyances et rendre ainsi visibles nos propres stéréotypes et préjugés. Ceux-ci peuvent conditionner nos comportements et ceux de nos interlocuteurs
  2. découvrir le cadre de référence de l’autre, c’est-à-dire ses valeurs, ses croyances, les modèles qui soutiennent ses comportements.
  3. rechercher ensuite, par la négociation, un compromis afin de trouver une solution à un problème concret, de manière à respecter autant que possible les identités des deux parties, avec leurs composantes visibles (manifestations culturelles) et invisibles (valeurs, croyances, représentations).

Ces deux jours de formation m’ont donc permis d’acquérir des concepts et des outils pour appréhender d’autres cultures et l’occasion de les mettre en parallèle avec la nôtre.

EthnoArt est une association née en 2002. Son objet est d’initier nos contemporains aux modes de réflexion de l’ethnologie et de l’anthropologie sociale. Ce bagage doit leur permettre de comprendre les cultures et les logiques d’actions, et d’éviter les jugements de valeur stigmatisants. Le dialogue et le débat en sont grandement facilités.
L’association est animée par une équipe de 5 ethnologues et s’appuie sur de nombreux intervenants.

Pour en savoir plus sur EthnoArt, cliquer ici

Exposition Balade en aquarelle et papier collé, 11 mars – 5 juin 2025

Œuvres mêlées de Katia et Maud

Une rencontre est rarement le fruit du hasard.
Maud de Carbon et Katia Jacquin, qui présentent ensemble une exposition de leurs œuvres au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, du 11 mars au 5 juin 2025*, peuvent en témoigner.

L’une et l’autre, aux parcours assez différents, se sont pourtant tout naturellement « rencontrées » lors d’un stage de sculpture de modèle vivant, en Normandie. Une première exposition commune de leurs peintures et sculptures à Venterol dans la Drôme, dans l’odeur de la lavande et le chant des cigales, suit rapidement ce stage.

Leurs points communs ? Dès l’enfance, l’une comme l’autre ont ressenti cette pulsion commune à tous les artistes, ce don d’un regard particulier sur leur entourage, cette envie irrépressible de créer, reproduire et partager des émotions sensibles.

Si Maud a suivi dès l’adolescence diverses formations artistiques de dessin et de modelage, ses obligations professionnelles ne lui permettant pas d’exposer son travail, ce n’est que lors de l’exposition des Artistes Scéens du « Salon d’Automne 2013 », qu’elle présente pour la première fois une œuvre de technique mixte pastel-encre de chine, un travail couronné par le prix du Crédit Mutuel à l’issue du salon.

Katia, de son côté, autodidacte, a fréquenté divers ateliers d’arts plastiques, laissant une grande place à l’expression de sa créativité. Par la suite, elle a souhaité allier sa profession axée sur les relations humaines et la dimension créative singulière de la personne en choisissant une formation et une profession artistiques : art-thérapeute et artiste plasticienne. Elle réalise en 2005 sa première exposition de peinture à la maison des artistes d’Ivry.

Katia farfouille et Maud Patouille !

Bien qu’ayant des préférences d’expressions différentes, peinture et sculpture pour Maud, peinture, techniques mixtes et papier collé pour Katia, elles se sont très vite rendu compte, en réalisant des expositions ensemble, qu’il ne s’agissait pas seulement de la juxtaposition d’œuvres de deux amies. Entremêlés, les deux univers de leurs variations colorées reflétaient deux sensibilités invitant le visiteur à pénétrer une sorte de troisième univers né de cette rencontre.

Animées d’une passion commune, portées par la même fantaisie, la même exigence de liberté de création, Katia et Maud ont trouvé les mots pour exprimer leur recherche : Katia farfouille et Maud Patouille ! si joli clin d’œil à l’enfance !

*Vernissage au Crédit Mutuel le samedi 29 mars 2025 à II h.

Katia et Maud : une rencontre

Katia

Ma rencontre avec Maud s’inscrit dans un partage d’émotions du sensible en passant par l’humour, la fantaisie et le jeu. La frontière du temps qui passe n’existe plus lorsque nous explorons des chemins créatifs aussi éloignés soient-ils. Et pourtant une forme d’évasion mutuelle nous réunit et nous invite à nous balader, hors des conventions, tant dans le faire que dans l’imaginaire… 
Si Maud dit à sa manière à travers ses œuvres, avec cette énergie vivifiante qui la caractérise, c’est dans la lignée de cette fantaisie et rencontre improbable que mon inspiration s’amuse et vagabonde.

Maud

Expliquer l’inexplicable d’une rencontre est bien difficile et toujours incomplet, alors empruntons à Montaigne sa célèbre citation en réponse à un tel questionnement sur son amitié avec la Boétie « parce que c’était lui, parce que c’était moi ».
Alors voilà : parce que c’était nous, Katia et Maud
– dans nos cheminements créatifs disant nos approches sensibles du monde et notre envie de l’offrir en partage, 
– dans cette évidence que la juxtaposition de nos œuvres, à peine couchées déjà dépassées, créaient une sorte d’éphémère poésie empreinte de mystère,
Parce que notre élan créatif s’enrichit et se nourrit du terreau subtil de nos deux tempéraments et qu’ensemble des sentiers inconnus nous restent à explorer.

 

Journée des droits des femmes chez Cités-Caritas, 8 mars 2025

Un après-midi pour la santé des femmes

Ce 8 mars 2025, nous étions invités à participer à l’événement organisé par Cités-Caritas pour la journée des droits des femmes. Un après-midi pour les femmes, sous le signe de la santé et du bien-être pour qu’elles aient un moment privilégié, sans leurs enfants. Une parenthèse dans leur quotidien.
ADS, invitée à enrichir le programme de la journée, a sollicité le docteur ITOKO LIBANA Bertin, gynécologue-obstétricien et expert en santé de reproduction, ainsi qu’Alice, bénévole de longue date à ADS, qui a offert à chaque participante une séance de shiatsu très appréciée !

Invité à parler de la santé reproductive, le docteur ITOKO a insisté sur le droit des femmes à accéder à la contraception et à l’IVG. Il a souligné l’importance de l’usage d’une méthode qui leur correspond. Très délicatement, il a fait passer des messages pour dire qu’il y a des moments dans la vie où il n’est pas indiqué d’avoir des enfants. Il a parlé également des infections sexuellement transmissibles, abordant le sujet sous l’angle de la prévention et des symptômes.

Un échange joyeux où les participantes ont pu s’exprimer librement et questionner le médecin sur des points de santé spécifiquement féminins.

Elles sont reparties tout sourire, en emportant les produits de gommage naturels fabriqués en atelier avec les éducatrices. Détendues après leur shiatsu, toutes sont ressorties de la séance en disant « Ça fait du bien » !.

Nous remercions Cités-Caritas de nous avoir associés à leur projet. Ce fut un plaisir de contribuer à l’organisation de la journée et de la vivre ensemble.

 

Projection-débat au cinéma le Trianon, le 27 mars 2025 : No Other Land

Projection du documentaire No Other Land, suivie d’un débat.

Le cinéma le Trianon à Sceaux, en partenariat avec les sections locales d’Amnesty international, du CCFD-Terre solidaire et de la Ligue des Droits de de l’Homme, projette « No Other Land », jeudi 27 mars à 20h30.

Le film  a été réalisé par Basal Ara, Yuval Abraham (2024).  Il traite de la situation en Palestine, et a pour sous-titre  « Je suis israélien, il est palestinien. Nous vivons sur une terre où nous ne sommes pas égaux ». Il a reçu le prix du meilleur documentaire aux Oscars de Los Angeles.

La projection sera suivie d’une rencontre avec Christine Triboulot du CCFD–Terre Solidaire et Martine Brizemur, d’Amnesty International France.

Projection-débat – la voix des femmes en Iran, 13 mars 2025

visage d'une femme, couleur rouge prédominanteNo Land’s Song : Un documentaire sur la lutte des femmes en Iran

 

Dans le cadre de la semaine internationale pour les droits des femmes, en solidarité avec les femmes iraniennes, l’association ADS et les sections locales de la Ligue des droits de l’Homme  et d’Amnesty International  organisent une projection débat autour du film « No Land’s Song » (2014) du réalisateur iranien Ayat Najafi.

Film: en Iran, la voix de la femme est considérée comme source de péché depuis la révolution de 1979, ce qui rend illégal le chant  des femmes en public, sauf dans des contextes exclusivement féminins. La compositrice Sara Najafi, tente d’organiser un concert à Téhéran où des femmes chanteront en solo devant un public mixte, renouant ainsi avec une tradition musicale persane.
Ce sera une collaboration internationale : car pour ce projet Sara collabore avec des chanteuses françaises comme Jeanne Cherhal et Élise Caron, ainsi que la chanteuse tunisienne Emel Mathlouthi.

No Land’s Song est un témoignage puissant de la détermination des femmes iraniennes à revendiquer leur droit à la voix et à l’expression artistique, tout en faisant face à des obstacles culturels et politiques considérables.

Un débat à l’issue de la projection permettra d’aborder la situation actuelle des droits des femmes en Iran et la notion d’apartheid de genre. avec la participation de :

  • Ayat Najafi, réalisateur du film No land’s song
  • Chirinne Ardakani, présidente de l’association Iran Justice, avocate de Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix
  • Behi Djanati Atai, actrice

ADS info 24, Janvier 2025

Nos actualités Septembre – Décembre 2024

ADS info n°24

Stage Engagement citoyen HEC, Septembre-Décembre 2024

Témoignage d’Hugo, stagiaire de HEC à ADS

J’ai été amené à accompagner un élève en difficulté au sein de l’association ADS dans le cadre d’une mission de bénévolat durant 4 mois.

Actuellement étudiant à HEC, notre école nous encourage à nous investir dans une association en tant que bénévole. J’ai donc choisi d’aider Ahmed, un jeune élève de Terminale à Bourg la Reine, à la fois en anglais et en mathématiques. De septembre à décembre, nous nous sommes donc vus régulièrement afin que je l’aide aussi bien à faire ses devoirs qu’à préparer ses évaluations. Il s’est rapidement avéré que toutes nos séances allaient être dédiées aux mathématiques tant cette matière se révèle discriminante pour les élèves en difficulté. Je suis content d’avoir pu venir en aide à une personne éprouvant des difficultés scolaires.

Je suis conscient de la chance que j’ai de pouvoir effectuer des études exigeantes et c’est pour cela que je souhaitais faire du tutorat bénévolement, afin de participer à l’égalité des chances et offrir à d’autres jeunes cette opportunité. Cet engagement m’a également permis de réaliser le flou informationnel dans lequel sont plongés certains lycéens quant à leur orientation dans les études supérieures et en particulier Parcoursup. En effet, en dehors des séances de soutien scolaire, j’ai également tenté d’aider Ahmed à utiliser Parcoursup tant il m’a paru complètement démuni face aux échéances de la plateforme (il n’avait toujours absolument aucune idée en novembre des voeux qu’il allait mettre). J’espère donc, en plus d’un soutien scolaire, avoir réussi à l’aider, même si ce n’est pas grand-chose, à préparer son orientation future.
Je remercie ADS pour ces 4 mois passés au sein de l’association. C’était vraiment le moyen pour moi de réaliser pleinement à quel point être accompagné dans nos études et nos choix d’orientation est un avantage précieux.

Témoignage d’une bénévole, Catherine Enault, Décembre 2024

Comment devient-on bénévole auprès d’ADS ?

Vous avez un peu de temps à partager, vous êtes bien sûr concerné par la vie sociale, vous ressentez peut-être une envie de vous sentir utile et, par hasard, vous croisez la route de Wei Ying Thang, l’éminente cheville ouvrière d’ADS. Il y a fort à parier que, quelques semaines plus tard, vous aurez trouvé une nouvelle raison de vous lever le matin.

C’est en s’époumonant dans la même chorale que Wei-Ying et Catherine Enault se sont rencontrées. Catherine, jeune retraitée après une carrière d’infirmière en psychiatrie, était soucieuse de rester active en s’occupant des autres, avec des activités sportives et même une petite expérience d’alphabétisation à Arcueil, trop vite interrompue par la covid.

Cette rencontre avec Wei-Ying semblait donc prédestinée et il ne fallut pas longtemps pour qu’une réunion, en avril 2023, soit organisée avec Christine, responsable du groupe Molière d’ADS, chargé en particulier de l’insertion par la pratique du français, écrit ou oral, pour les jeunes dont ce n’est pas la langue maternelle.

Dès le mois de juillet, Catherine avait rendez-vous avec une éducatrice de l’association Esperem et se retrouvait bientôt face à deux jeunes d’environ 16 ans pour le premier de ses deux cours d’alphabétisation hebdomadaires d’une heure et demi. Cette première mission se termina au bout d’un mois et demi, les deux « élèves » partant en formation.

Les cours ne reprendront qu’en avril 2024, cette fois-ci pour un groupe de six adolescents. N’ayant aucune directive particulière, Catherine prend l’initiative de demander aux jeunes ce qu’ils désirent. Le groupe, plutôt dynamique, s’entend rapidement pour demander une aide à l’écrit en français, seul l’un d’entre eux souhaitant une aide en calcul. Pas de problème, le cours collectif, en dehors de dictées et autres exercices d’écriture, va donc intégrer quelques exercices de calcul. Ces jeunes, qui maitrisent assez bien le français, préparent pour la plupart un CAP ou sont en recherche d’un premier emploi. Ils s’essayent donc avec sérieux à la maîtrise de l’écriture et les échanges avec Catherine se passent plutôt bien.

Le principal problème, pour Catherine, réside dans la difficulté de préparer ses interventions, ne sachant pas toujours à l’avance à combien d’élèves elle va s’adresser.  Ces jeunes, tous volontaires, n’ont aucune véritable obligation de suivre ces cours. Viennent ceux qui peuvent, ceux qui veulent, et si ces absences sont toujours justifiées par une autre occupation, les imprévus ne sont pas rares. Seule l’équipe d’Esperem prend parfois le temps de passer un coup de fil pour secouer les absents.

En novembre 2024, la nouvelle « rentrée » n’intéresse plus que 3 « élèves » et les cours « collectifs » se transforment finalement en 2 cours individuels à la demande des responsables d’Esperem, un des trois élèves, ayant réussi son CAP, ne se consacrant plus qu’à la recherche d’un emploi. Ce passage en cours individuels avait de toute façon la préférence de Catherine.

Entre temps, en décembre 2023, ADS avait confié à Catherine une autre mission auprès du REP (Relais enfants/parents). Là, il s’agissait de donner des cours d’alphabétisation à deux jeunes femmes seules, souffrant d’une maladie chronique et soignées en France. Le fait que l’une d’elles ne savait ni lire, ni écrire, ne facilitait pas vraiment le cours « collectif » de deux personnes, mais les bénévoles savent toujours faire face.

« La principale qualité à laquelle doit s’astreindre un ou une bénévole, reconnait Catherine, c’est de savoir continuellement s’adapter à de nouvelles situations imprévues, Il faut toujours faire avec … Faire parfois avec le manque de motivation des jeunes que l’on doit aider, souvent avec leur manque d’assiduité. Faire avec l’impossibilité de préparer sérieusement des « cours » quand on ignore le nombre « d’élèves » que nous allons trouver. Faire avec des jeunes qui semblent ne donner aucune suite à nos demandes. Faire avec une communication parfois difficile avec le personnel de certaines structures aidées, au fait que les questions posées peuvent être laissées lettre morte ».

Au sein même d’ADS, Catherine souhaiterait que des réunions régulières avec les autres bénévoles du groupe Molière, ou même des autres groupes, soient instituées, au moins pour échanger quelques expériences, mais la diversité des calendriers de chacun rend la chose difficile.  Les échanges ne se font qu’à l’occasion, individuellement. Elle a pu connaître les bénévoles intervenant sur le même site début novembre, le jour de la répartition des missions de chacun, le point de départ à de futurs échanges peut-être.

Malgré ces « petits » problèmes, le besoin de se sentir utile, pour Catherine, reste intact, tout comme la stimulation intellectuelle née des réussites comme des échecs. Reste enfin, essentielle, la reconnaissance et les remerciements que lui adressent les jeunes et les éducateurs des structures aidées.

Fête de fin d’année chez Cités-Caritas, 30 novembre 2024

Une pincée de contes, un zeste de poésie, un souffle de magie, mélangez le tout, vous obtenez rires et sourires

Joyeux remue-ménage le 30 novembre dans le local que se partagent à Bagneux le Secours Populaire, le Secours Catholique et la Croix -Rouge. Cités-Caritas y fêtait la fin d’année avec ses familles hébergées. ADS avait apporté sa contribution en invitant le photographe et conteur Amadou Gaye, et en préparant les enfants à un petit spectacle.

Le repas à peine terminé, les conversations animées des parents furent couvertes par les cris des enfants qui venaient rapidement s’asseoir au sol devant une chaise haute où patientait Amadou Gaye,  attendant le silence pour interpréter de sa voix chaude et rocailleuse quelques contes et poèmes.

« Je vais vous parler d’un petit enfant noir qui ne voulait plus aller à l’école… » C’était parti, le silence s’était établi et les enfants, les yeux écarquillés, fixaient le conteur.

Après un dernier conte sur la création du monde, avec des enfants de toutes les couleurs, noirs, blancs, rouges, jaunes, verts et bleus, un dernier chant des rameurs et pêcheurs de la côte, repris en cœur par les parents et les enfants,  les enfants se sont regroupés au fond de la salle pour former, coiffés de magnifiques chapeaux pointus, un défilé plein de couleur, sur la musique de l’apprenti sorcier.personne debout face à des enfants qui l'écoutent
Le moment tant attendu de leur spectacle, préparé en atelier avec 4 bénévoles de l’ADS, Catherine, Sylvie, Daniel et Wei-Ying, était enfin arrivé ! Ils ont rejoint une petite table où l’un d’eux, coiffé d’un superbe chapeau haut de forme, a provoqué rires et applaudissements en exécutant son premier tour de magie. Les tours se sont ensuite enchaînés, exécutés par les 3 enfants qui avaient appris à faire réapparaître une carte cachée ou faire disparaître  une pièce… Chaque tour fut salué par un roulement de djembé et les applaudissements des parents pour la plus grande fierté de nos petits magiciens. Enfin, c’est en chantant « c’est nous les magiciens » que les enfants ont clos leur petit spectacle.

Une belle fête qui s’est terminée en dansant au rythme du djembé et bien sûr l’arrivée du père Noel.

Pour les bénévoles de l’ADS, ces ateliers de préparation du spectacle, auront été une belle aventure avec les enfants, et de beaux moments partagés.

Exposition Amnesty International au CSCB, 5 – 11 décembre 2024

Amnesty International sera présent au Centre Social et Culturel des Blagis!

Voici un communiqué de la section Val de Bièvre d’Amnesty International avec laquelle nous travaillons souvent :

«  Cette année encore Amnesty International  fête  la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par une campagne intitulée  « Changez leur histoire ». Elle  repose sur notre conviction qu’une lettre, une signature de pétition, un e-mail peuvent changer le sort des personnes dont les droits humains sont bafoués.

Dans le cadre de cette campagne, notre groupe local organise une exposition au CSCB (Centre Social et Culturel des Blagis), 2 rue du Docteur Roux à Sceaux, du jeudi 5 décembre au mercredi 11 décembre (heures d’ouverture de 9h à 12h30 et de 13h30 à 20h tous les jours sauf le dimanche).

Le mardi 10 décembre à 18h,  nous vous invitons à venir fêter l’anniversaire de cette déclaration. »