Auteur/autrice : Gérard AIME

Exposition Jean Jacques Grand, Octobre – Décembre 2025

Squelettes en folie

Jean-Jacques Grand, calligraphe, peintre, fidèle collaborateur des activités d’ADS, nous invite à découvrir un monde surprenant, inattendu, celui des activités secrètes de nos squelettes lorsqu’ils se sont débarrassés de nous. Ce n’est pas triste…. plutôt rock and roll, en tout cas surprenant !

Venez découvrir ces « squelettes en folie », sur les murs du Crédit Mutuel, du 10 octobre au 13 décembre.

Vernissage, samedi 11 octobre, à partir de 11h.

Entretien entre J.J.Grand et G.Aimé

D’où est venue cette idée de faire danser les squelettes ?

Le squelette est notre monde intérieur, celui que nous ne verrons jamais mais qui nous soutiendra toute notre vie et partira le dernier.
J’ai dessiné comme on joue aux osselets, j’ai jeté l’encre en l’air, et l’ai laissé retomber sur le papier vierge.
Les premiers squelettes sont nés en quelques secondes, presque incontrôlés, issus d’un geste précédant la pensée. Il est temps que la peau se fasse la malle, temps de faire tomber les masques.

Vous n’avez pas eu peur de choquer quelques lecteurs avec ce thème ?

Si c’est le cas, je m’en réjouis, ça les tire du ronron de leurs hypnotiques portables.

Tous ces squelettes font la fête, qu’est-ce qu’ils disent ?

« Buvons à la santé des vivants, hommes et femmes confondus, car ils vont bientôt enterrer leurs ridicules attributs sexuels et rejoindre notre communauté réellement égalitaire. »

En conclusion, vous semblez attendre avec impatience le moment de vous débarrasser de votre « pesant manteau de peau » Est-ce vraiment le cas ?

Comme le papillon, le squelette se débarrasse de sa chrysalide de chair pour enfin déployer ses os.

Exposition Peinture Selvi Gouhier, 12 juin-10 septembre, prolongée au 8 octobre 2025

La nature, tout simplement

 Ne parlez pas à Selvi de son « travail, » de son « œuvre » ou d’une quelconque influence d’une « école picturale », ces mots un peu sévères ne correspondent en rien à sa peinture, répondant simplement au plaisir d’exprimer et de transmettre une émotion née le plus souvent d’une observation attentive de la nature.

Selvi est née à Auroville, communauté internationale au sud de l’Inde sous l’égide de l’UNESCO, une ville créée en 1968 par la volonté d’une française, Mirra Alfassa, à quelques kilomètres de Pondichéry, ancien comptoir français depuis le XVIIe siècle. Cette ville se voulait porteuse de tous les rêves de l’époque, devenir un lieu de spiritualité, de paix, d’harmonie, de partage, et de liberté d’expression, ouvert à tous avec le moins de contraintes possibles et surtout l’envie de vivre ensemble.
Paix et harmonie sont à l’évidence les mots qui s’imposent pour définir les peintures présentées par Selvi : exprimer l’émotion née de la contemplation d’une nature encore intacte. Il s’agit, pour Selvi, d’approcher le mystère de la lumière, de la quiétude d’un sous-bois ou les fulgurances d’un soleil levant. Pour nourrir cette passion, le hasard a tenu son rôle : dans son enfance, à Auroville, Selvi a pu profiter des conseils de son voisin, professeur de dessin et de peinture, originaire du Sri Lanka, un voisin qui va l’initier au dessin, à l’usage de la couleur et, constatant ses dons naturels, va l’encourager, à 14 ans, à présenter une de ses peintures à un concours où elle reçut le premier prix. En savoir plus…

ADS info 25, Mai 2025

Nos actualités Janvier – Avril 2025

ADS info N°25

 

 

Exposition Balade en aquarelle et papier collé, 11 mars – 5 juin 2025

Œuvres mêlées de Katia et Maud

Une rencontre est rarement le fruit du hasard.
Maud de Carbon et Katia Jacquin, qui présentent ensemble une exposition de leurs œuvres au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, du 11 mars au 5 juin 2025*, peuvent en témoigner.

L’une et l’autre, aux parcours assez différents, se sont pourtant tout naturellement « rencontrées » lors d’un stage de sculpture de modèle vivant, en Normandie. Une première exposition commune de leurs peintures et sculptures à Venterol dans la Drôme, dans l’odeur de la lavande et le chant des cigales, suit rapidement ce stage.

Leurs points communs ? Dès l’enfance, l’une comme l’autre ont ressenti cette pulsion commune à tous les artistes, ce don d’un regard particulier sur leur entourage, cette envie irrépressible de créer, reproduire et partager des émotions sensibles.

Si Maud a suivi dès l’adolescence diverses formations artistiques de dessin et de modelage, ses obligations professionnelles ne lui permettant pas d’exposer son travail, ce n’est que lors de l’exposition des Artistes Scéens du « Salon d’Automne 2013 », qu’elle présente pour la première fois une œuvre de technique mixte pastel-encre de chine, un travail couronné par le prix du Crédit Mutuel à l’issue du salon.

Katia, de son côté, autodidacte, a fréquenté divers ateliers d’arts plastiques, laissant une grande place à l’expression de sa créativité. Par la suite, elle a souhaité allier sa profession axée sur les relations humaines et la dimension créative singulière de la personne en choisissant une formation et une profession artistiques : art-thérapeute et artiste plasticienne. Elle réalise en 2005 sa première exposition de peinture à la maison des artistes d’Ivry.

Katia farfouille et Maud Patouille !

Bien qu’ayant des préférences d’expressions différentes, peinture et sculpture pour Maud, peinture, techniques mixtes et papier collé pour Katia, elles se sont très vite rendu compte, en réalisant des expositions ensemble, qu’il ne s’agissait pas seulement de la juxtaposition d’œuvres de deux amies. Entremêlés, les deux univers de leurs variations colorées reflétaient deux sensibilités invitant le visiteur à pénétrer une sorte de troisième univers né de cette rencontre.

Animées d’une passion commune, portées par la même fantaisie, la même exigence de liberté de création, Katia et Maud ont trouvé les mots pour exprimer leur recherche : Katia farfouille et Maud Patouille ! si joli clin d’œil à l’enfance !

*Vernissage au Crédit Mutuel le samedi 29 mars 2025 à II h.

Katia et Maud : une rencontre

Katia

Ma rencontre avec Maud s’inscrit dans un partage d’émotions du sensible en passant par l’humour, la fantaisie et le jeu. La frontière du temps qui passe n’existe plus lorsque nous explorons des chemins créatifs aussi éloignés soient-ils. Et pourtant une forme d’évasion mutuelle nous réunit et nous invite à nous balader, hors des conventions, tant dans le faire que dans l’imaginaire… 
Si Maud dit à sa manière à travers ses œuvres, avec cette énergie vivifiante qui la caractérise, c’est dans la lignée de cette fantaisie et rencontre improbable que mon inspiration s’amuse et vagabonde.

Maud

Expliquer l’inexplicable d’une rencontre est bien difficile et toujours incomplet, alors empruntons à Montaigne sa célèbre citation en réponse à un tel questionnement sur son amitié avec la Boétie « parce que c’était lui, parce que c’était moi ».
Alors voilà : parce que c’était nous, Katia et Maud
– dans nos cheminements créatifs disant nos approches sensibles du monde et notre envie de l’offrir en partage, 
– dans cette évidence que la juxtaposition de nos œuvres, à peine couchées déjà dépassées, créaient une sorte d’éphémère poésie empreinte de mystère,
Parce que notre élan créatif s’enrichit et se nourrit du terreau subtil de nos deux tempéraments et qu’ensemble des sentiers inconnus nous restent à explorer.

 

Témoignage d’une bénévole, Catherine Enault, Décembre 2024

Comment devient-on bénévole auprès d’ADS ?

Vous avez un peu de temps à partager, vous êtes bien sûr concerné par la vie sociale, vous ressentez peut-être une envie de vous sentir utile et, par hasard, vous croisez la route de Wei Ying Thang, l’éminente cheville ouvrière d’ADS. Il y a fort à parier que, quelques semaines plus tard, vous aurez trouvé une nouvelle raison de vous lever le matin.

C’est en s’époumonant dans la même chorale que Wei-Ying et Catherine Enault se sont rencontrées. Catherine, jeune retraitée après une carrière d’infirmière en psychiatrie, était soucieuse de rester active en s’occupant des autres, avec des activités sportives et même une petite expérience d’alphabétisation à Arcueil, trop vite interrompue par la covid.

Cette rencontre avec Wei-Ying semblait donc prédestinée et il ne fallut pas longtemps pour qu’une réunion, en avril 2023, soit organisée avec Christine, responsable du groupe Molière d’ADS, chargé en particulier de l’insertion par la pratique du français, écrit ou oral, pour les jeunes dont ce n’est pas la langue maternelle.

Dès le mois de juillet, Catherine avait rendez-vous avec une éducatrice de l’association Esperem et se retrouvait bientôt face à deux jeunes d’environ 16 ans pour le premier de ses deux cours d’alphabétisation hebdomadaires d’une heure et demi. Cette première mission se termina au bout d’un mois et demi, les deux « élèves » partant en formation.

Les cours ne reprendront qu’en avril 2024, cette fois-ci pour un groupe de six adolescents. N’ayant aucune directive particulière, Catherine prend l’initiative de demander aux jeunes ce qu’ils désirent. Le groupe, plutôt dynamique, s’entend rapidement pour demander une aide à l’écrit en français, seul l’un d’entre eux souhaitant une aide en calcul. Pas de problème, le cours collectif, en dehors de dictées et autres exercices d’écriture, va donc intégrer quelques exercices de calcul. Ces jeunes, qui maitrisent assez bien le français, préparent pour la plupart un CAP ou sont en recherche d’un premier emploi. Ils s’essayent donc avec sérieux à la maîtrise de l’écriture et les échanges avec Catherine se passent plutôt bien.

Le principal problème, pour Catherine, réside dans la difficulté de préparer ses interventions, ne sachant pas toujours à l’avance à combien d’élèves elle va s’adresser.  Ces jeunes, tous volontaires, n’ont aucune véritable obligation de suivre ces cours. Viennent ceux qui peuvent, ceux qui veulent, et si ces absences sont toujours justifiées par une autre occupation, les imprévus ne sont pas rares. Seule l’équipe d’Esperem prend parfois le temps de passer un coup de fil pour secouer les absents.

En novembre 2024, la nouvelle « rentrée » n’intéresse plus que 3 « élèves » et les cours « collectifs » se transforment finalement en 2 cours individuels à la demande des responsables d’Esperem, un des trois élèves, ayant réussi son CAP, ne se consacrant plus qu’à la recherche d’un emploi. Ce passage en cours individuels avait de toute façon la préférence de Catherine.

Entre temps, en décembre 2023, ADS avait confié à Catherine une autre mission auprès du REP (Relais enfants/parents). Là, il s’agissait de donner des cours d’alphabétisation à deux jeunes femmes seules, souffrant d’une maladie chronique et soignées en France. Le fait que l’une d’elles ne savait ni lire, ni écrire, ne facilitait pas vraiment le cours « collectif » de deux personnes, mais les bénévoles savent toujours faire face.

« La principale qualité à laquelle doit s’astreindre un ou une bénévole, reconnait Catherine, c’est de savoir continuellement s’adapter à de nouvelles situations imprévues, Il faut toujours faire avec … Faire parfois avec le manque de motivation des jeunes que l’on doit aider, souvent avec leur manque d’assiduité. Faire avec l’impossibilité de préparer sérieusement des « cours » quand on ignore le nombre « d’élèves » que nous allons trouver. Faire avec des jeunes qui semblent ne donner aucune suite à nos demandes. Faire avec une communication parfois difficile avec le personnel de certaines structures aidées, au fait que les questions posées peuvent être laissées lettre morte ».

Au sein même d’ADS, Catherine souhaiterait que des réunions régulières avec les autres bénévoles du groupe Molière, ou même des autres groupes, soient instituées, au moins pour échanger quelques expériences, mais la diversité des calendriers de chacun rend la chose difficile.  Les échanges ne se font qu’à l’occasion, individuellement. Elle a pu connaître les bénévoles intervenant sur le même site début novembre, le jour de la répartition des missions de chacun, le point de départ à de futurs échanges peut-être.

Malgré ces « petits » problèmes, le besoin de se sentir utile, pour Catherine, reste intact, tout comme la stimulation intellectuelle née des réussites comme des échecs. Reste enfin, essentielle, la reconnaissance et les remerciements que lui adressent les jeunes et les éducateurs des structures aidées.

Fête de fin d’année chez Cités-Caritas, 30 novembre 2024

Une pincée de contes, un zeste de poésie, un souffle de magie, mélangez le tout, vous obtenez rires et sourires

Joyeux remue-ménage le 30 novembre dans le local que se partagent à Bagneux le Secours Populaire, le Secours Catholique et la Croix -Rouge. Cités-Caritas y fêtait la fin d’année avec ses familles hébergées. ADS avait apporté sa contribution en invitant le photographe et conteur Amadou Gaye, et en préparant les enfants à un petit spectacle.

Le repas à peine terminé, les conversations animées des parents furent couvertes par les cris des enfants qui venaient rapidement s’asseoir au sol devant une chaise haute où patientait Amadou Gaye,  attendant le silence pour interpréter de sa voix chaude et rocailleuse quelques contes et poèmes.

« Je vais vous parler d’un petit enfant noir qui ne voulait plus aller à l’école… » C’était parti, le silence s’était établi et les enfants, les yeux écarquillés, fixaient le conteur.

Après un dernier conte sur la création du monde, avec des enfants de toutes les couleurs, noirs, blancs, rouges, jaunes, verts et bleus, un dernier chant des rameurs et pêcheurs de la côte, repris en cœur par les parents et les enfants,  les enfants se sont regroupés au fond de la salle pour former, coiffés de magnifiques chapeaux pointus, un défilé plein de couleur, sur la musique de l’apprenti sorcier.personne debout face à des enfants qui l'écoutent
Le moment tant attendu de leur spectacle, préparé en atelier avec 4 bénévoles de l’ADS, Catherine, Sylvie, Daniel et Wei-Ying, était enfin arrivé ! Ils ont rejoint une petite table où l’un d’eux, coiffé d’un superbe chapeau haut de forme, a provoqué rires et applaudissements en exécutant son premier tour de magie. Les tours se sont ensuite enchaînés, exécutés par les 3 enfants qui avaient appris à faire réapparaître une carte cachée ou faire disparaître  une pièce… Chaque tour fut salué par un roulement de djembé et les applaudissements des parents pour la plus grande fierté de nos petits magiciens. Enfin, c’est en chantant « c’est nous les magiciens » que les enfants ont clos leur petit spectacle.

Une belle fête qui s’est terminée en dansant au rythme du djembé et bien sûr l’arrivée du père Noel.

Pour les bénévoles de l’ADS, ces ateliers de préparation du spectacle, auront été une belle aventure avec les enfants, et de beaux moments partagés.

Exposition de peinture Colette Briselet et Evelyne Chenoy, 14 nov 2024 – 6 fév 2025

Expressions des sentiments et de la nature

L’une est blonde, l’autre brune. La peinture les a réunies.

Colette, la blonde, avait consacré sa carrière au courtage d’assurance. Evelyne, la brune, avait travaillé dans l’édition avant de devenir consultante dans le domaine médical.

Arrivées à un âge où il est tout à fait raisonnable de s’occuper enfin de soi, animées d’une même passion, elles s’étaient rencontrées après s’être inscrites en 2017 dans le même cours de peinture de leur commune.

Colette, dès son enfance, s’était imprégnée du travail de la matière grâce à sa mère couturière, imprégnée également du rôle de la couleur en voyant sa sœur réaliser des maquillages de fête, de mariages. Sa recherche artistique réunissait ces deux directions.
C’est le travail sur la couleur qu’Evelyne recherchait pour sa part dans la peinture, attirée tour à tour par les impressionnistes, les expressionnistes, puis même par l’abstraction.
Rapidement, l’une et l’autre se sont pourtant vite lassées des contraintes dictées par leur professeur, des sujets imposés, des formats identiques, des conseils identiques distillés sans tenir compte de la personnalité des « élèves ».
Colette souhaitait des conseils personnalisés, reflétant sa recherche d’une expression personnelle pour peindre des visages et des corps proposant des couleurs vives.
Evelyne souhaitait s’affranchir de tout diktat de la réalité pour s’exprimer  librement par gestes rapides sur des grands formats et donner toute leur place aux jaillissements de la couleur.

Cette recherche commune de liberté artistique ne pouvait que donner naissance à une belle amitié.
Evelyne n’a pas tardé à suivre Colette pour participer au travail de la compagnie théâtrale « La mouette » et, rapidement, Colette a suivi Evelyne pour s’inscrire aux cours d’un nouvel enseignant plus respectueux de leurs envies.
Il était donc dans l’ordre des choses que Colette, invitée par l’ADS à exposer ses œuvres au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, invite à son tour Evelyne à partager ces mêmes murs.

L’ADS, pour rendre hommage à cette amitié, n’a pas hésité à demander à chacune de nous parler du travail de l’autre.
La création d’Evelyne vu par Colette : Sa peinture est le plus souvent abstraite, avec des couleurs gaies. Si son premier support est une photo, elle se l’approprie rapidement, et en fait une œuvre totalement à sa manière. Elle aime les grands formats et manie avec de grands mouvements les pinceaux, les éponges, les couteaux et très vite les formes jaillissent. Il lui faut très peu de temps pour terminer un tableau. Je suis très admirative de sa façon de procéder.

La création de Colette vu par Evelyne : Ce que j’aime chez Colette c’est la recherche de la précision dans le dessin comme dans la couleur, sa rigueur qui rejoint au théâtre sa façon d’apprendre les textes proposés. Je la regarde avec plaisir et un certain amusement caresser et maquiller les visages en les ornant de couleurs pop.

Vous pourrez voir cette exposition du 12 novembre 2024 au 6 février 2025, et rencontrer les artistes au vernissage de l’exposition samedi 30 novembre à 11h au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, 54 avenue Général Leclerc.

Les 10 ans d’ADS, 21 septembre 2024

Un joyeux anniversaire

Que va-t-on retenir de l’année 2014 ? La nomination de Gérard Larcher à la présidence du Sénat ? La déroute de la gauche qui perd 151 villes de plus de 9000 habitants aux élections municipales ? La victoire de Conchita Wurtz qui, le 10 mai, remporte le concours de l’Eurovision déguisé en femme à barbe ?
Certains, sans doute un peu moins nombreux, se souviendront que c’est ce même jour que la création d’une association « BLR Dynamique et Solidaire », ADS, était déclarée à la sous-préfecture d’Antony par quelques amis et militants concernés par le quotidien des habitants de Bourg-La-Reine.
caligraphie 10 ans ADSC’est donc pour célébrer les 10 ans de cette aventure que, le 21 septembre, ADS avait invité à la Villa Saint-Cyr de Bourg-la-Reine ses différentes familles, adhérents, bénévoles, bénéficiaires, partenaires, amis, amies, sans oublier quelques cousines et cousins chanteurs, comédiens, ou même danseurs.
Il s’agissait donc d’un anniversaire qui se voulait joyeux et même si personne n’a soufflé les dix bougies d’un gâteau, les organisateurs de l’évènement ont bien mérité les applaudissements nourris qui ont conclu cette magnifique journée.
Le programme était ambitieux, il s’agissait tout à la fois de se retrouver, de faire renaître quelques souvenirs, d’informer les invités sur les récentes missions et projets de l’association, de convaincre certains de nous rejoindre, mais aussi, et surtout, de faire la fête, de trinquer, de chanter, danser…Bref, de passer une bonne journée. En savoir plus…

ADS info 23, septembre 2024

Nos actualités Mai – Août 2024

ADS Info N°23

Exposition peinture Dominique Reboux, 13 septembre 2024

Un passage du temps

Dominique Reboux pèse ses mots lorsqu’elle déclare qu’elle a 35 ans de peinture derrière elle, faisant bien comprendre que son besoin impérieux de s’exprimer par la peinture fut pour elle une seconde naissance.

Conseillée par un ami, quittant le monde de l’édition, elle va commencer cette nouvelle vie très naturellement par une initiation à différentes techniques picturales. De 1984 à 2010, parallèlement à un travail dans un hôpital pour adolescents, Dominique Reboux va ainsi suivre une formation auprès de différents artistes, multiplier les expériences, y compris la gravure.
Peu à peu, jouant avec la matière et la couleur, sa préférence va aller vers une expression très libre, une abstraction lyrique selon ses termes, une peinture « suggestive » où il y a toujours quelque chose à découvrir et que chacun peut interpréter librement.
Dès 1986, Dominique Reboux a ressenti le besoin de partager le résultat de ses émotions, de son énergie, en exposant son travail à différentes occasions, dans des expositions personnelles, des salons de peinture, principalement dans la région parisienne.

peinture abstraiteLe 13 septembre, c’est sur les murs du Crédit Mutuel de Bourg-La Reine qu’elle va accrocher et présenter au public dès le lendemain une grande variété d’œuvres récentes de toutes tailles, sur toile ou sous verre, réalisées en peinture acrylique travaillée au couteau.

Le vernissage aura lieu le 28 septembre.