Nos actualités Septembre – Décembre 2024
ADS info n°24
ADS info n°24
J’ai été amené à accompagner un élève en difficulté au sein de l’association ADS dans le cadre d’une mission de bénévolat durant 4 mois.
Actuellement étudiant à HEC, notre école nous encourage à nous investir dans une association en tant que bénévole. J’ai donc choisi d’aider Ahmed, un jeune élève de Terminale à Bourg la Reine, à la fois en anglais et en mathématiques. De septembre à décembre, nous nous sommes donc vus régulièrement afin que je l’aide aussi bien à faire ses devoirs qu’à préparer ses évaluations. Il s’est rapidement avéré que toutes nos séances allaient être dédiées aux mathématiques tant cette matière se révèle discriminante pour les élèves en difficulté. Je suis content d’avoir pu venir en aide à une personne éprouvant des difficultés scolaires.
Je suis conscient de la chance que j’ai de pouvoir effectuer des études exigeantes et c’est pour cela que je souhaitais faire du tutorat bénévolement, afin de participer à l’égalité des chances et offrir à d’autres jeunes cette opportunité. Cet engagement m’a également permis de réaliser le flou informationnel dans lequel sont plongés certains lycéens quant à leur orientation dans les études supérieures et en particulier Parcoursup. En effet, en dehors des séances de soutien scolaire, j’ai également tenté d’aider Ahmed à utiliser Parcoursup tant il m’a paru complètement démuni face aux échéances de la plateforme (il n’avait toujours absolument aucune idée en novembre des voeux qu’il allait mettre). J’espère donc, en plus d’un soutien scolaire, avoir réussi à l’aider, même si ce n’est pas grand-chose, à préparer son orientation future.
Je remercie ADS pour ces 4 mois passés au sein de l’association. C’était vraiment le moyen pour moi de réaliser pleinement à quel point être accompagné dans nos études et nos choix d’orientation est un avantage précieux.
Vous avez un peu de temps à partager, vous êtes bien sûr concerné par la vie sociale, vous ressentez peut-être une envie de vous sentir utile et, par hasard, vous croisez la route de Wei Ying Thang, l’éminente cheville ouvrière d’ADS. Il y a fort à parier que, quelques semaines plus tard, vous aurez trouvé une nouvelle raison de vous lever le matin.
C’est en s’époumonant dans la même chorale que Wei-Ying et Catherine Enault se sont rencontrées. Catherine, jeune retraitée après une carrière d’infirmière en psychiatrie, était soucieuse de rester active en s’occupant des autres, avec des activités sportives et même une petite expérience d’alphabétisation à Arcueil, trop vite interrompue par la covid.
Cette rencontre avec Wei-Ying semblait donc prédestinée et il ne fallut pas longtemps pour qu’une réunion, en avril 2023, soit organisée avec Christine, responsable du groupe Molière d’ADS, chargé en particulier de l’insertion par la pratique du français, écrit ou oral, pour les jeunes dont ce n’est pas la langue maternelle.
Dès le mois de juillet, Catherine avait rendez-vous avec une éducatrice de l’association Esperem et se retrouvait bientôt face à deux jeunes d’environ 16 ans pour le premier de ses deux cours d’alphabétisation hebdomadaires d’une heure et demi. Cette première mission se termina au bout d’un mois et demi, les deux « élèves » partant en formation.
Les cours ne reprendront qu’en avril 2024, cette fois-ci pour un groupe de six adolescents. N’ayant aucune directive particulière, Catherine prend l’initiative de demander aux jeunes ce qu’ils désirent. Le groupe, plutôt dynamique, s’entend rapidement pour demander une aide à l’écrit en français, seul l’un d’entre eux souhaitant une aide en calcul. Pas de problème, le cours collectif, en dehors de dictées et autres exercices d’écriture, va donc intégrer quelques exercices de calcul. Ces jeunes, qui maitrisent assez bien le français, préparent pour la plupart un CAP ou sont en recherche d’un premier emploi. Ils s’essayent donc avec sérieux à la maîtrise de l’écriture et les échanges avec Catherine se passent plutôt bien.
Le principal problème, pour Catherine, réside dans la difficulté de préparer ses interventions, ne sachant pas toujours à l’avance à combien d’élèves elle va s’adresser. Ces jeunes, tous volontaires, n’ont aucune véritable obligation de suivre ces cours. Viennent ceux qui peuvent, ceux qui veulent, et si ces absences sont toujours justifiées par une autre occupation, les imprévus ne sont pas rares. Seule l’équipe d’Esperem prend parfois le temps de passer un coup de fil pour secouer les absents.
En novembre 2024, la nouvelle « rentrée » n’intéresse plus que 3 « élèves » et les cours « collectifs » se transforment finalement en 2 cours individuels à la demande des responsables d’Esperem, un des trois élèves, ayant réussi son CAP, ne se consacrant plus qu’à la recherche d’un emploi. Ce passage en cours individuels avait de toute façon la préférence de Catherine.
Entre temps, en décembre 2023, ADS avait confié à Catherine une autre mission auprès du REP (Relais enfants/parents). Là, il s’agissait de donner des cours d’alphabétisation à deux jeunes femmes seules, souffrant d’une maladie chronique et soignées en France. Le fait que l’une d’elles ne savait ni lire, ni écrire, ne facilitait pas vraiment le cours « collectif » de deux personnes, mais les bénévoles savent toujours faire face.
« La principale qualité à laquelle doit s’astreindre un ou une bénévole, reconnait Catherine, c’est de savoir continuellement s’adapter à de nouvelles situations imprévues, Il faut toujours faire avec … Faire parfois avec le manque de motivation des jeunes que l’on doit aider, souvent avec leur manque d’assiduité. Faire avec l’impossibilité de préparer sérieusement des « cours » quand on ignore le nombre « d’élèves » que nous allons trouver. Faire avec des jeunes qui semblent ne donner aucune suite à nos demandes. Faire avec une communication parfois difficile avec le personnel de certaines structures aidées, au fait que les questions posées peuvent être laissées lettre morte ».
Au sein même d’ADS, Catherine souhaiterait que des réunions régulières avec les autres bénévoles du groupe Molière, ou même des autres groupes, soient instituées, au moins pour échanger quelques expériences, mais la diversité des calendriers de chacun rend la chose difficile. Les échanges ne se font qu’à l’occasion, individuellement. Elle a pu connaître les bénévoles intervenant sur le même site début novembre, le jour de la répartition des missions de chacun, le point de départ à de futurs échanges peut-être.
Malgré ces « petits » problèmes, le besoin de se sentir utile, pour Catherine, reste intact, tout comme la stimulation intellectuelle née des réussites comme des échecs. Reste enfin, essentielle, la reconnaissance et les remerciements que lui adressent les jeunes et les éducateurs des structures aidées.
Joyeux remue-ménage le 30 novembre dans le local que se partagent à Bagneux le Secours Populaire, le Secours Catholique et la Croix -Rouge. Cités-Caritas y fêtait la fin d’année avec ses familles hébergées. ADS avait apporté sa contribution en invitant le photographe et conteur Amadou Gaye, et en préparant les enfants à un petit spectacle.
Le repas à peine terminé, les conversations animées des parents furent couvertes par les cris des enfants qui venaient rapidement s’asseoir au sol devant une chaise haute où patientait Amadou Gaye, attendant le silence pour interpréter de sa voix chaude et rocailleuse quelques contes et poèmes.
« Je vais vous parler d’un petit enfant noir qui ne voulait plus aller à l’école… » C’était parti, le silence s’était établi et les enfants, les yeux écarquillés, fixaient le conteur.
Après un dernier conte sur la création du monde, avec des enfants de toutes les couleurs, noirs, blancs, rouges, jaunes, verts et bleus, un dernier chant des rameurs et pêcheurs de la côte, repris en cœur par les parents et les enfants, les enfants se sont regroupés au fond de la salle pour former, coiffés de magnifiques chapeaux pointus, un défilé plein de couleur, sur la musique de l’apprenti sorcier.
Le moment tant attendu de leur spectacle, préparé en atelier avec 4 bénévoles de l’ADS, Catherine, Sylvie, Daniel et Wei-Ying, était enfin arrivé ! Ils ont rejoint une petite table où l’un d’eux, coiffé d’un superbe chapeau haut de forme, a provoqué rires et applaudissements en exécutant son premier tour de magie. Les tours se sont ensuite enchaînés, exécutés par les 3 enfants qui avaient appris à faire réapparaître une carte cachée ou faire disparaître une pièce… Chaque tour fut salué par un roulement de djembé et les applaudissements des parents pour la plus grande fierté de nos petits magiciens. Enfin, c’est en chantant « c’est nous les magiciens » que les enfants ont clos leur petit spectacle.
Une belle fête qui s’est terminée en dansant au rythme du djembé et bien sûr l’arrivée du père Noel.
Pour les bénévoles de l’ADS, ces ateliers de préparation du spectacle, auront été une belle aventure avec les enfants, et de beaux moments partagés.
Message à l’attention des adhérent(e)s
Voici un communiqué de la section Val de Bièvre d’Amnesty International avec laquelle nous travaillons souvent :
« Cette année encore Amnesty International fête la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par une campagne intitulée « Changez leur histoire ». Elle repose sur notre conviction qu’une lettre, une signature de pétition, un e-mail peuvent changer le sort des personnes dont les droits humains sont bafoués.
Dans le cadre de cette campagne, notre groupe local organise une exposition au CSCB (Centre Social et Culturel des Blagis), 2 rue du Docteur Roux à Sceaux, du jeudi 5 décembre au mercredi 11 décembre (heures d’ouverture de 9h à 12h30 et de 13h30 à 20h tous les jours sauf le dimanche).
Le mardi 10 décembre à 18h, nous vous invitons à venir fêter l’anniversaire de cette déclaration. »
Ce jeudi 7 novembre 2024 marquait la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école entre élèves.
A cette occasion, l’ADS en partenariat avec le CAEL organisait le vendredi 8 novembre une rencontre débat avec pour but de prévenir les parents sur des situations qui doivent retenir leur attention dès que leur enfant change de comportement.
Céline Moreau, psychologue et deux intervenantes de l’association Claf’outils sont intervenues pour sensibiliser les parents et être à l’écoute. Ne pas rester isolé et croiser son ressenti avec son entourage pour faire une alliance avec son enfant.
Deux intermèdes chorégraphiques sur ce thème composés par Lauriane Hellegouarch, professeure au CAEL, et dansés par ses élèves sont venus compléter cette soirée. En savoir plus…
L’une est blonde, l’autre brune. La peinture les a réunies.
Colette, la blonde, avait consacré sa carrière au courtage d’assurance. Evelyne, la brune, avait travaillé dans l’édition avant de devenir consultante dans le domaine médical.
Arrivées à un âge où il est tout à fait raisonnable de s’occuper enfin de soi, animées d’une même passion, elles s’étaient rencontrées après s’être inscrites en 2017 dans le même cours de peinture de leur commune.
Colette, dès son enfance, s’était imprégnée du travail de la matière grâce à sa mère couturière, imprégnée également du rôle de la couleur en voyant sa sœur réaliser des maquillages de fête, de mariages. Sa recherche artistique réunissait ces deux directions.
C’est le travail sur la couleur qu’Evelyne recherchait pour sa part dans la peinture, attirée tour à tour par les impressionnistes, les expressionnistes, puis même par l’abstraction.
Rapidement, l’une et l’autre se sont pourtant vite lassées des contraintes dictées par leur professeur, des sujets imposés, des formats identiques, des conseils identiques distillés sans tenir compte de la personnalité des « élèves ».
Colette souhaitait des conseils personnalisés, reflétant sa recherche d’une expression personnelle pour peindre des visages et des corps proposant des couleurs vives.
Evelyne souhaitait s’affranchir de tout diktat de la réalité pour s’exprimer librement par gestes rapides sur des grands formats et donner toute leur place aux jaillissements de la couleur.
Cette recherche commune de liberté artistique ne pouvait que donner naissance à une belle amitié.
Evelyne n’a pas tardé à suivre Colette pour participer au travail de la compagnie théâtrale « La mouette » et, rapidement, Colette a suivi Evelyne pour s’inscrire aux cours d’un nouvel enseignant plus respectueux de leurs envies.
Il était donc dans l’ordre des choses que Colette, invitée par l’ADS à exposer ses œuvres au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, invite à son tour Evelyne à partager ces mêmes murs.
L’ADS, pour rendre hommage à cette amitié, n’a pas hésité à demander à chacune de nous parler du travail de l’autre.
La création d’Evelyne vu par Colette : Sa peinture est le plus souvent abstraite, avec des couleurs gaies. Si son premier support est une photo, elle se l’approprie rapidement, et en fait une œuvre totalement à sa manière. Elle aime les grands formats et manie avec de grands mouvements les pinceaux, les éponges, les couteaux et très vite les formes jaillissent. Il lui faut très peu de temps pour terminer un tableau. Je suis très admirative de sa façon de procéder.
La création de Colette vu par Evelyne : Ce que j’aime chez Colette c’est la recherche de la précision dans le dessin comme dans la couleur, sa rigueur qui rejoint au théâtre sa façon d’apprendre les textes proposés. Je la regarde avec plaisir et un certain amusement caresser et maquiller les visages en les ornant de couleurs pop.
Vous pourrez voir cette exposition du 12 novembre 2024 au 6 février 2025, et rencontrer les artistes au vernissage de l’exposition samedi 30 novembre à 11h au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, 54 avenue Général Leclerc.
Un duo de peintures Une En savoir plus…
Que va-t-on retenir de l’année 2014 ? La nomination de Gérard Larcher à la présidence du Sénat ? La déroute de la gauche qui perd 151 villes de plus de 9000 habitants aux élections municipales ? La victoire de Conchita Wurtz qui, le 10 mai, remporte le concours de l’Eurovision déguisé en femme à barbe ?
Certains, sans doute un peu moins nombreux, se souviendront que c’est ce même jour que la création d’une association « BLR Dynamique et Solidaire », ADS, était déclarée à la sous-préfecture d’Antony par quelques amis et militants concernés par le quotidien des habitants de Bourg-La-Reine.
C’est donc pour célébrer les 10 ans de cette aventure que, le 21 septembre, ADS avait invité à la Villa Saint-Cyr de Bourg-la-Reine ses différentes familles, adhérents, bénévoles, bénéficiaires, partenaires, amis, amies, sans oublier quelques cousines et cousins chanteurs, comédiens, ou même danseurs.
Il s’agissait donc d’un anniversaire qui se voulait joyeux et même si personne n’a soufflé les dix bougies d’un gâteau, les organisateurs de l’évènement ont bien mérité les applaudissements nourris qui ont conclu cette magnifique journée.
Le programme était ambitieux, il s’agissait tout à la fois de se retrouver, de faire renaître quelques souvenirs, d’informer les invités sur les récentes missions et projets de l’association, de convaincre certains de nous rejoindre, mais aussi, et surtout, de faire la fête, de trinquer, de chanter, danser…Bref, de passer une bonne journée. En savoir plus…
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