Portraits de femmes résistantes Allez En savoir plus…
Exposition portraits de résistantes, 6-11 mai 2025
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Bénévole depuis quelques mois au sein de ADS, j’ai eu la chance de participer à la formation proposée par l’association EthnoArt sur l’approche interculturelle. Mon parcours professionnel de directeur de projets dans des grands groupes du BTP français ne m’avait pas donné l’occasion de me confronter à des cultures non européennes.
Ces deux jours de formation ont attiré mon attention sur une part de notre société que je connaissais peu et m’ont permis d’acquérir une certaine confiance pour aborder les situations de mixité culturelle, que je vis dans le cadre de mes actions avec ADS ou dans mon quotidien.
Après une présentation des concepts et des démarches de l’anthropologie, nous avons abordé dans cette formation différents exemples de tensions ou de conflits interculturels pour proposer ensuite une démarche de résolution. Les stagiaires, qui travaillent majoritairement dans l’insertion et la médiation culturelle, ont pu témoigner de leur expérience concrète de ces situations.
Par exemple, quelle posture adopter quand un nourrisson arrive à la crèche avec des bracelets ou des colliers interdits par le règlement alors que, pour la famille, ces ornements représentent surtout des gris-gris de protection pour la santé de l’enfant ?
Que dire encore quand un enfant, à qui l’institutrice demande de faire un dessin pour sa maman, en réalise deux, l’un pour sa mère biologique, l’autre pour sa petite maman, la deuxième épouse de son père polygame ?
La démarche proposée par EthnoArt reprend la méthodologie de la psychologue sociale Magalit Cohen-Emerique qui repose sur les étapes suivantes :
Ces deux jours de formation m’ont donc permis d’acquérir des concepts et des outils pour appréhender d’autres cultures et l’occasion de les mettre en parallèle avec la nôtre.
EthnoArt est une association née en 2002. Son objet est d’initier nos contemporains aux modes de réflexion de l’ethnologie et de l’anthropologie sociale. Ce bagage doit leur permettre de comprendre les cultures et les logiques d’actions, et d’éviter les jugements de valeur stigmatisants. Le dialogue et le débat en sont grandement facilités.
L’association est animée par une équipe de 5 ethnologues et s’appuie sur de nombreux intervenants.
Pour en savoir plus sur EthnoArt, cliquer ici
Une rencontre est rarement le fruit du hasard.
Maud de Carbon et Katia Jacquin, qui présentent ensemble une exposition de leurs œuvres au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, du 11 mars au 5 juin 2025*, peuvent en témoigner.
L’une et l’autre, aux parcours assez différents, se sont pourtant tout naturellement « rencontrées » lors d’un stage de sculpture de modèle vivant, en Normandie. Une première exposition commune de leurs peintures et sculptures à Venterol dans la Drôme, dans l’odeur de la lavande et le chant des cigales, suit rapidement ce stage.
Leurs points communs ? Dès l’enfance, l’une comme l’autre ont ressenti cette pulsion commune à tous les artistes, ce don d’un regard particulier sur leur entourage, cette envie irrépressible de créer, reproduire et partager des émotions sensibles.
Si Maud a suivi dès l’adolescence diverses formations artistiques de dessin et de modelage, ses obligations professionnelles ne lui permettant pas d’exposer son travail, ce n’est que lors de l’exposition des Artistes Scéens du « Salon d’Automne 2013 », qu’elle présente pour la première fois une œuvre de technique mixte pastel-encre de chine, un travail couronné par le prix du Crédit Mutuel à l’issue du salon.
Katia, de son côté, autodidacte, a fréquenté divers ateliers d’arts plastiques, laissant une grande place à l’expression de sa créativité. Par la suite, elle a souhaité allier sa profession axée sur les relations humaines et la dimension créative singulière de la personne en choisissant une formation et une profession artistiques : art-thérapeute et artiste plasticienne. Elle réalise en 2005 sa première exposition de peinture à la maison des artistes d’Ivry.
Katia farfouille et Maud Patouille !
Bien qu’ayant des préférences d’expressions différentes, peinture et sculpture pour Maud, peinture, techniques mixtes et papier collé pour Katia, elles se sont très vite rendu compte, en réalisant des expositions ensemble, qu’il ne s’agissait pas seulement de la juxtaposition d’œuvres de deux amies. Entremêlés, les deux univers de leurs variations colorées reflétaient deux sensibilités invitant le visiteur à pénétrer une sorte de troisième univers né de cette rencontre.
Animées d’une passion commune, portées par la même fantaisie, la même exigence de liberté de création, Katia et Maud ont trouvé les mots pour exprimer leur recherche : Katia farfouille et Maud Patouille ! si joli clin d’œil à l’enfance !
*Vernissage au Crédit Mutuel le samedi 29 mars 2025 à II h.
Katia et Maud : une rencontre
Katia
Ma rencontre avec Maud s’inscrit dans un partage d’émotions du sensible en passant par l’humour, la fantaisie et le jeu. La frontière du temps qui passe n’existe plus lorsque nous explorons des chemins créatifs aussi éloignés soient-ils. Et pourtant une forme d’évasion mutuelle nous réunit et nous invite à nous balader, hors des conventions, tant dans le faire que dans l’imaginaire…
Si Maud dit à sa manière à travers ses œuvres, avec cette énergie vivifiante qui la caractérise, c’est dans la lignée de cette fantaisie et rencontre improbable que mon inspiration s’amuse et vagabonde.
Maud
Expliquer l’inexplicable d’une rencontre est bien difficile et toujours incomplet, alors empruntons à Montaigne sa célèbre citation en réponse à un tel questionnement sur son amitié avec la Boétie « parce que c’était lui, parce que c’était moi ».
Alors voilà : parce que c’était nous, Katia et Maud
– dans nos cheminements créatifs disant nos approches sensibles du monde et notre envie de l’offrir en partage,
– dans cette évidence que la juxtaposition de nos œuvres, à peine couchées déjà dépassées, créaient une sorte d’éphémère poésie empreinte de mystère,
Parce que notre élan créatif s’enrichit et se nourrit du terreau subtil de nos deux tempéraments et qu’ensemble des sentiers inconnus nous restent à explorer.
Ce 8 mars 2025, nous étions invités à participer à l’événement organisé par Cités-Caritas pour la journée des droits des femmes. Un après-midi pour les femmes, sous le signe de la santé et du bien-être pour qu’elles aient un moment privilégié, sans leurs enfants. Une parenthèse dans leur quotidien.
ADS, invitée à enrichir le programme de la journée, a sollicité le docteur ITOKO LIBANA Bertin, gynécologue-obstétricien et expert en santé de reproduction, ainsi qu’Alice, bénévole de longue date à ADS, qui a offert à chaque participante une séance de shiatsu très appréciée !
Invité à parler de la santé reproductive, le docteur ITOKO a insisté sur le droit des femmes à accéder à la contraception et à l’IVG. Il a souligné l’importance de l’usage d’une méthode qui leur correspond. Très délicatement, il a fait passer des messages pour dire qu’il y a des moments dans la vie où il n’est pas indiqué d’avoir des enfants. Il a parlé également des infections sexuellement transmissibles, abordant le sujet sous l’angle de la prévention et des symptômes.
Un échange joyeux où les participantes ont pu s’exprimer librement et questionner le médecin sur des points de santé spécifiquement féminins.
Elles sont reparties tout sourire, en emportant les produits de gommage naturels fabriqués en atelier avec les éducatrices. Détendues après leur shiatsu, toutes sont ressorties de la séance en disant « Ça fait du bien » !.
Nous remercions Cités-Caritas de nous avoir associés à leur projet. Ce fut un plaisir de contribuer à l’organisation de la journée et de la vivre ensemble.
Le cinéma le Trianon à Sceaux, en partenariat avec les sections locales d’Amnesty international, du CCFD-Terre solidaire et de la Ligue des Droits de de l’Homme, projette « No Other Land », jeudi 27 mars à 20h30.
Le film a été réalisé par Basal Ara, Yuval Abraham (2024). Il traite de la situation en Palestine, et a pour sous-titre « Je suis israélien, il est palestinien. Nous vivons sur une terre où nous ne sommes pas égaux ». Il a reçu le prix du meilleur documentaire aux Oscars de Los Angeles.
La projection sera suivie d’une rencontre avec Christine Triboulot du CCFD–Terre Solidaire et Martine Brizemur, d’Amnesty International France.
Maud de Carbon et Katia En savoir plus…
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Dans le cadre de la semaine internationale pour les droits des femmes, en solidarité avec les femmes iraniennes, l’association ADS et les sections locales de la Ligue des droits de l’Homme et d’Amnesty International organisent une projection débat autour du film « No Land’s Song » (2014) du réalisateur iranien Ayat Najafi.
Film: en Iran, la voix de la femme est considérée comme source de péché depuis la révolution de 1979, ce qui rend illégal le chant des femmes en public, sauf dans des contextes exclusivement féminins. La compositrice Sara Najafi, tente d’organiser un concert à Téhéran où des femmes chanteront en solo devant un public mixte, renouant ainsi avec une tradition musicale persane.
Ce sera une collaboration internationale : car pour ce projet Sara collabore avec des chanteuses françaises comme Jeanne Cherhal et Élise Caron, ainsi que la chanteuse tunisienne Emel Mathlouthi.
No Land’s Song est un témoignage puissant de la détermination des femmes iraniennes à revendiquer leur droit à la voix et à l’expression artistique, tout en faisant face à des obstacles culturels et politiques considérables.
Un débat à l’issue de la projection permettra d’aborder la situation actuelle des droits des femmes en Iran et la notion d’apartheid de genre. avec la participation de :
En partenariat avec le CSCB, En savoir plus…
No Land’s Song Un documentaire En savoir plus…
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