Conférence

Protection Enfance Conférence-débat, 27 novembre 2021

Le témoignage de trois lycéennes

Nous sommes trois lycéennes : Naya, Yuni et Lily Rose et nous avons assisté à la conférence-débat du 27 Novembre 2021 sur la thématique “Comment protéger les enfants des violences ?” avec l’association ADS BLR.

Éléonore Lepez psychologue, nous a d’abord défini les gestes considérés comme de la violence et les conséquences sur l’enfant/l’adolescence de ceux-ci. Ensuite, la magistrate Claire Horeau nous a montré comment signaler des violences faites sur un proche/une connaissance, le processus de signalement et les conséquences de ces signalements. Et pour finir, une directrice d’un service d’accueil familial nous a parlé du processus de placement dans des familles, des mesures qui existent pour protéger les enfants dans des foyers, familles, etc…

Nous avons aussi eu la chance d’écouter plusieurs compositions musicales à propos des violences faites aux enfants, avec les voix de Magali Bar (qui jouait aussi le piano) et Manuel Boujon (compositeur).

De notre point de vue d’adolescentes, la conférence nous a permis de se rendre compte de certaines choses que nous pensions normales, mais qui ne le sont pourtant pas. Nous avons aussi compris la sensibilité d’un enfant et l’importance de le protéger car c’est un être en construction, fragile, et le violenter le laisserait blessé.
Nous avions très peu de connaissances sur le sujet car nous n’avions jamais été sensibilisées dessus. Dans notre lycée, il y a souvent des intervenants qui viennent pour nous parler de plusieurs sujets comme les dangers des réseaux sociaux, de la consommation d’alcool, du tabac, etc… Mais jamais sur la protection de l’enfant. Nous avons donc trouvé que c’est un sujet que l’on devrait parler surtout à nous, adolescents et futures adultes.

Il est essentiel de sensibiliser les jeunes pour tout d’abord repérer les potentielles violences mais aussi les prévenir.

Comment protéger les enfants des violences? conférence-débat, 27 novembre 2021

Tout en émotion…

L’ADS a organisé une conférence-débat le 27 novembre dernier sur le thème de la protection de l’enfance : Comment protéger les enfants des violences ? en partenariat avec le Centre Culturel et Social des Blagis (CSCB) à l’occasion de la journée internationale des Droits de l’enfant. Cette journée marque le jour de l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant (1959) et de la Convention internationale des droits de l’enfant (1989) (CIDE) qui rappelle la prise en compte de ses besoins fondamentaux (physiques, intellectuels, sociaux et affectifs).

interventes de la conférence Un public de 40 personnes attentives a participé à l’évènement. Les nombreuses questions du débat ont témoigné de l’intérêt porté à ce sujet.
Trois invitées,
Eléonore Lepez, psychologue,
Claire Horeau, magistrate,
Et Dinora Fernandes, Directrice du service d’Accueil Familial de la Ville de Paris,

nous ont apporté leur éclairage et nous ont sensibilisé sur le repérage des signaux permettant de détecter une maltraitance subie par un enfant et les réflexes citoyens à déclencher en effectuant un signalement. La compréhension de la procédure déclenchée après signalement et du rôle de la protection de l’enfance nous a montré qu’il n’y avait pas lieu d’hésiter, les différentes mesures mises en œuvre étant là pour protéger l’enfant mais aussi pour accompagner les parents. Ce n’est que dans certains cas complexes que la justice peut être amenée à intervenir.
Enfin, les solutions mises en œuvre pour protéger les enfants et leur donner un nouveau départ ont été présentées, en particulier le placement en famille d’accueil. Le métier d’assistante familiale et l’encadrement assuré par la structure « Service d’accueil de la ville de Paris » a certainement été une « découverte » pour beaucoup. Le témoignage de la famille d’accueil présente a été très instructif .

Pour évoquer le chemin d’un enfant confronté à ces violences, Manuel Boujon (compositeur-interprète) et Magali Bar (piano-voix), ont interprété avec beaucoup de sensibilité quelques chansons et partagé beaucoup d’émotion tout au long de la séance.

Consultez la synthèse de l’évènement pour plus de détails.
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Projection-débat « Choisir sa fin de vie » 14 octobre 2021

Un documentaire suivi d’une conférence

ADS a choisi d’aborder le thème de la fin de vie, un thème délicat qui nous touche tous. Cette soirée, organisée par Anne-Marie Lambert et Marianne Lederer, fait suite au café-débat du 10/10/2020 dont la conclusion avait été de poursuivre par une conférence ouverte au public, et d’aborder le thème à partir d’un film. Le choix s’est porté sur la projection du documentaire d’Anne Georget, « Quand un homme demande à mourir » (2011).

La salle Dolto a accueilli quarante personnes venues de Bourg-la-Reine et des environs pour cette soirée, un public de personnes se sentant concernées et des personnes des associations « Le Choix », « ADMD », ou « Ultime Liberté ».

La soirée a débuté par la projection du documentaire, suivie d’une conférence d’Emmanuelle Huisman-Perrin, professeur de philosophie. Le documentaire est avant tout un témoignage, témoignage d’un homme d’une cinquantaine d’années atteint d’un locked-in syndrome (syndrome d’enfermement dans un corps qui ne répond plus – tétraplégie et incapacité à parler, à communiquer sauf par mouvements oculaires codés – ou, dans ce cas-ci,  par le mouvement d’un seul doigt), témoignage d’une famille, sa femme, ses filles, son frère, sa belle-sœur qui l’accompagnent pendant son long combat et acceptent, par amour pour lui, son désir de mettre fin à sa vie. En savoir plus…

Conférence – Débat , 27 novembre 2021

Comment protéger les enfants des En savoir plus…

Projection-débat « Choisir sa fin de vie »

Projection du documentaire « Quand un En savoir plus…

L’impact environnemental de nos habitudes de vie : 15 juin 2021

Réduisons nos émissions de gaz à effet de serre !

Il suffisait d’ouvrir sa fenêtre ces derniers jours pour se rendre à l’évidence : le climat n’est plus vraiment ce qu’il était et la fameuse phrase de nos aînés : « Il n’y a plus de saison » ne prête plus à rire.

Canada-Banquise 2018-(C)Diane Depardon

Sur tous les continents,  inondations soudaines, tempêtes,  incendies incontrôlables se suivent à une fréquence de plus en plus rapide et nos responsables politiques se réunissent tout aussi fréquemment pour tenir des propos alarmistes et fixer des objectifs,  rarement observés.
Le constat semble pourtant partagé par tous : au banc des accusés, nos émissions de gaz à effet de serre, principales causes du réchauffement climatique. Ainsi, stabiliser dans les prochaines décennies la hausse des températures et rétablir davantage de biodiversité représente un enjeu majeur de solidarité internationale  et intergénérationnelle.

Tout le monde semble d’accord sur cet objectif,  mais beaucoup moins d’accord sur les moyens d’y parvenir.
Devant l’inertie du monde politique, d’autres responsables, chercheurs ou écologistes,  se tournent vers le grand public, non seulement pour lui faire prendre conscience du péril, mais aussi  pour le convaincre que chacun d’entre nous à un rôle à jouer dans ce domaine.

C’est dans ce but que Christophe Brun, physicien et chercheur au CNRS à Sorbonne Université a présenté quelques éléments du rapport de GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux sur le climat) publié en 2018.

Puis à l’aide de tableaux très clairs, il  a mis en évidence l’incidence de nos habitudes de vie sur le taux d’émission de gaz à effet de serre. Sans surprise,  on pourra constater que les habitudes de vie et les modes de consommation de 10% de la population mondiale, les plus riches, sont responsables de près de la moitié de la totalité des émissions de gaz à effet de serre, et on ne s’étonnera pas plus que la moitié de la population mondiale, les plus pauvres, ne sont « responsables » que de 10% de ces émissions.
Pour atteindre l’objectif de réduction de 60% des émissions actuelles d’ici 2030, il faudrait que chaque Français ne dépasse pas l’émission de 5 tonnes de gaz à effet de serre annuellement. Pour viser la neutralité carbone dans la seconde moitié du siècle après 2050, il faudrait que chaque être humain ne dépasse pas l’émission de 2 tonnes de gaz à effet de serre annuellement et c’est malheureusement ce qu’émet un simple aller-retour Paris/ New-York en avion.

On comprend donc que si chacun a un rôle à jouer, certains ont un rôle plus important que d’autres. Tout le monde n’a pas la latitude de changer ses habitudes, mais chacun peut avoir un petit rôle, ne serait-ce que pour servir d’exemple. Chacun, du moins dans les pays développés,  pourrait par exemple changer quelques habitudes en ce qui concerne nos trois mauvais génies : le transport, le logement, la nourriture, sans compter d’autres biens  de consommation courante, des petits  changements qui pourraient modifier dans le bon sens l’offre de produits et qui étaient d’ailleurs depuis longtemps conseillés par les médecins ou écologistes, avant même l’annonce de la catastrophe probable si les plus riches et les politiques continuent à regarder ailleurs, comme le disait Chirac.

Les exemples ont été nombreux et parlant pour tous. Vous trouverez ces chiffres et ces tableaux dans la présentation de Christophe Brun et il ne fait nul doute que la vingtaine de participants à ce café-débat aura  trouvé matière à réflexion, et n’attendra pas la période des bonnes résolutions de fin d’année pour changer ses propres habitudes productrices de trop de gaz à effet de serre.

Comprendre l’impact environnemental de nos habitudes de vie

Réduisons nos émissions de gaz En savoir plus…

Compte-rendu du Café-débat sur les « Stéréotypes de genre », 27 avril 2021  

Regards de lycéen(nes) sur les stéréotypes de genre 

Le débat, animé par Christophe du groupe EFH, a démarré par une introduction sur ce que sont les stéréotypes de genre et leur importance dans notre société contemporaine : un stéréotype de genre est une idée préconçue ou une opinion toute faite qui a pour effet de réduire les particularités, les capacités ou les potentialités d’une fille ou d’un garçon. Différents exemples de stéréotypes connus ont été donnés. Il a terminé son introduction en mentionnant que le sujet des stéréotypes de genre est un thème central pour avancer notamment sur le chemin de l’égalité fille-garçon. 

 Lou, lycéenne a ensuite fait part de ses constats et de son analyse des stéréotypes de genre présents au lycée. Elle a invité deux de ses camarades à témoigner avec elle ; ils ont mis en évidence les conséquences de ces stéréotypes pour les filles et les garçons. Globalement, ceux-ci ne favorisent pas une mixité fille-garçon épanouie et libérée. Ils agissent comme des contraintes à travers lesquelles les jeunes doivent adapter leurs attitudes et comportements entre jeunes ou en classe, leur apparence corporelle, vestimentaire pour se conformer à une norme acceptée par le groupe. Ces contraintes peuvent avoir des conséquences délétères importantes telles que le harcèlement qui peut survenir lorsqu’une personne se trouve d’une manière ou d’une autre jugée « hors-norme » par les autres.  Ces stéréotypes pèsent (fortement) sur l’estime qu’ont les jeunes de leurs propres capacités scolaires et déterminent largement l’orientation scolaire des jeunes entre filières scientifiques ou littéraires.  

S’en est suivi un débat nourri par de nombreuses réactions et échanges entre les participants de toutes générations. 

Un temps de discussion a ensuite été consacré à la formulation de proposition d’actions visant à lutter contre les stéréotypes de genre. 

Vous trouverez, en cliquant sur le lien suivant, le compte rendu détaillé de ce café-débat qui reprend les nombreux exemples cités, le contenu des échanges et la teneur des propositions mises en avant. 

Compte-rendu du café débat sur les stéréotypes de genre 

L’actualité des droits et des techniques en matière de planification et de contrôle des naissances

Plus de 5 ans après En savoir plus…

Une fin d’année bouleversée mais active novembre-décembre 2020

ADS reconfiné mais bien actif !

Un mois de novembre qui aurait dû être riche en événements et qui nous aurait permis d’aller à votre rencontre. Mais le reconfinement en a décidé autrement. Pour autant nous ne sommes pas restés inactifs, et sommes restés aux côtés de nos partenaires pour l’aide à l’insertion et la réinsertion .. . pour les bénévoles, il fallait continuer de soutenir nos bénéficiaires en ces temps encore plus difficiles.

mains levées pour une assemblée généraleL’association a amélioré son usage des moyens numériques, un premier café-débat a été réalisé et nous nous préparons  activement à tenir notre assemblée générale le 5 décembre 2020 17h, comme prévu.

Zoomons en attendant  de nous revoir !

Reporté : l’événement en hommage à Gisèle Halimi, avec Annick Cojean pour la présentation de son livre « Une farouche liberté ».

 

Reporté : la conférence-débat sur la prévention des violences faites aux enfants, avec 3 intervenantes très intéressantes et une animation musicale. 

 

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