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Exposition Pierre Delorme, 4 juillet – 13 septembre 2023

Vibrations

La tentation existait certainement depuis quelque temps, mais Pierre Delorme a attendu la disponibilité qu’offre la retraite pour se consacrer enfin à son rêve, la peinture.

C’est sans doute son ancienne profession, ingénieur, qui l’a naturellement conduit à aborder cette nouvelle activité presque comme une reconversion, très sérieusement, en commençant par prendre des cours au sein d’une association proche de Gif-sur-Yvette, puis en s’essayant à différentes techniques picturales avant d’adopter pour l’essentiel de ses créations la peinture à l’huile, plus souvent au couteau qu’au pinceau, pour des réalisations sur toile de lin.

Les sujets de ses toiles, également, ont été en quelque sorte « testés » avec la même attention, en commençant par de simples reproductions de photos, de portraits ou de paysages, pour se détacher peu à peu du réalisme de la reproduction pour se lancer dans une œuvre plus personnelle, dans l’interprétation de son sujet, et laisser enfin la matière et la couleur structurer son travail.

Ce long travail d’initiation a occupé Pierre Delorme neuf années avant qu’il ne s’estime vraiment prêt à présenter son travail en dehors d’un cercle de proches. Il va maintenant exposer ses toiles avec certainement la même attention.

L’exposition « Vibrations » qu’il va présenter au Crédit Mutuel de Bourg la Reine, du 4 juillet à la mi-septembre, sera donc une de ses premières expositions « classique », une présentation préparée avec toujours le même sérieux et la même prudence. Pierre Delorme a ainsi sélectionné quelque 20 à 25 toiles qui lui permettront d’aborder la diversité de ses inspirations, paysages, personnages anonymes ou scènes de vie quotidienne, autant de thèmes traités avec la même technique picturale, celle qui lui procure le plus de plaisir : le travail au couteau de la pâte.

Vous pourrez le rencontrer au vernissage de l’exposition, le jeudi 6 juillet à 18h, au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine.

Vernissage de l’exposition Amadou Gaye, 13 mai 2023

Passage de relais : des portraits de H3llly aux photos d’Amadou Gaye

Le 13 mai avait lieu le vernissage de l’exposition Clins d’œil sans frontières, un vernissage pas comme les autres, un trait d’union entre l’exposition précédente et celle d’Amadou Gaye.

La précédente s’appelait Femmes d’Exception et regroupait de nombreux portraits de femmes peints ou dessinés par H3lllY, nom d’artiste d’Edwige Lebrun. Pour la plupart, il s’agissait de femmes célèbres, mais pas que…
Pour tourner complètement la page de cette exposition, avec H3llly, j’ai eu le bonheur de remettre leur portrait à deux jeunes femmes. Deux jeunes femmes inconnues du grand public, mais dont le parcours force l’admiration.
Grace à l’association, avec Gérard Aimé, dans le cadre de la préparation du Forum des droits de l’homme de décembre 2022, j’ai eu le privilège de les rencontrer, d’écouter leurs paroles. Ce qu’elles ont fait pour protéger leur famille, tous les obstacles qu’elles ont dû surmontés, me font dire qu’elles nous apporteront beaucoup plus que tout ce qu’elles pourraient nous coûter.

Merci Bintou, merci Diallo d’être venues jusqu’à nous.

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Mais qui sont-elles ? découvrez leur histoire : Bintou   et  Diallo

Nous sommes heureux de les avoir touchées en les intégrant au projet d’exposition Femmes d’Exception comme en a témoigné Bintou, représentée ce jour par sa fille :

« Tout d’abord toute ma reconnaissance à Mme H3llly d’avoir associé ma photo à l’exposition auprès des sommités mondiales. D’autre part, reconnaissance et gratitude à ADS pour l’accompagnement et le soutien indéfectibles durant mon parcours »

Les mots de Diallo témoignent de son intégration réussie dont nous pouvons être fiers :

« Je remercie tout le monde pour votre présence en particulier l’ADS qui m’a aidée et soutenu pendant mon intégration, ça n’a pas été facile mais je suis arrivée à faire ce que j’aime, je suis devenue Informaticienne. Je remercie H3llly qui a fait mon portrait. « 

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Quelques mots maintenant sur la nouvelle exposition : de la peinture aux photos ; celles de mon ami Amadou Gaye.

Une exposition qui aurait dû s’appeler Les 40 ans de la marche pour l’égalité ; c’était le projet initial, mais il n’a pas pu se réaliser en l’état. Elle aurait également pu s’appeler Métissages ou Black, blanc, beur ou 40 ans de photos
Amadou a choisi de l’appeler Clins d’œil sans frontières.
J’ai envie de vous dire qu’elle aurait également pu s’appeler Le hasard et l’amitié.

L’amitié d’abord.
Si le fontenaisien que je suis est bénévole au sein d’une association de Bourg-la-Reine, c’est parce qu’il a noué de solides liens d’amitié avec deux de ses dirigeants, son président et sa secrétaire, au cours de sa vie professionnelle.

Quand j’ai pris ma retraite pour me consacrer à la littérature, j’ai rencontré Amadou Gaye dans le réseau des artistes fontenaisiens. C’était il y a cinq ans. Nous sommes devenus amis.

Le hasard ensuite.
Hasard : j’ai travaillé avec Gérard Aimé, un autre membre du Conseil d’administration de l’association, lors de la préparation du Forum des droits de l’homme l’année dernière. J’ai découvert qu’il avait été l’éditeur du premier bouquin de photos d’Amadou, Génération métisse.

Hasard : depuis quelques temps, mon amie Wei-Ying, secrétaire de l’association, me demandait de lui proposer des artistes susceptibles d’exposer ici.

Hasard : il y a quelques semaines, j’ai accompagné Amadou pour l’accrochage de son exposition Les 40 ans de la marche pour l’égalité à Trappes.

C’est cette somme de hasards et de liens amicaux qui a permis la réalisation de l’exposition que nous vernissons aujourd’hui.

Une exposition préparée dans un délai record : tout juste trois semaines entre le repérage des lieux le 20 avril, avec le constat que le projet initial ne pourrait pas se réaliser, et l’accrochage le 11 mai.
Trois semaines au cours desquelles Amadou s’est beaucoup investi pour sélectionner les photos, les faire tirer, les encadrer, avec le soutien de ses proches, notamment Béatrice, sa compagne. Il y tenait à cette exposition !

Nous espérons que le résultat vous plaira, et vous donnera envie d’acheter des photos d’Amadou Gaye.

Merci à tous de votre participation à cet événement

Cinéma, à vos agendas! 2 juin 2023

Un film qui résonne avec le combat des femmes et des défenseurs de la liberté en Iran

Dans le cadre du partenariat noué avec le cinéma de Sceaux « le Trianon » à l’occasion du forum des droits, et sur proposition de sa directrice, ADS se joint à aux sections locales d’Amnesty international et de la ligue des droits de l’homme pour co-organiser la projection débat du film « Sept hivers à Téhéran » de Steffi Niederzoll, le 2 juin prochain à 20h30.

Le film (cf. descriptif ci-après) sera suivi d’une rencontre avec Asal Bagheri, traductrice du film et spécialiste du cinéma iranien, Hamid Saba-Golami, membre du groupe d’Antony d’Amnesty International et Fabienne Messica, sociologue, membre des instances nationales de la ligue des droits de l’homme.. 

Nous vous invitons à y venir nombreux

Sept hivers à Téhéran
de Steffi Niederzoll

Allemagne/France – 2023 – 1h37 – VO
Avec Zar Amir Ebrahimi, Reyhaneh Jabbari, Shole Pakravan

En 2007 à Téhéran, Reyhaneh Jabbari, 19 ans, poignarde l’homme sur le point de la violer. Elle est accusée de meurtre et condamnée à mort. A partir d’images filmées clandestinement, Sept hivers à Téhéran montre le combat de la famille pour tenter de sauver Reyhaneh, devenue symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.

« Le film, d’une intensité inouïe, décrypte à travers ce récit intime et poignant l’effroyable réalité du système judiciaire iranien, et résonne douloureusement avec le combat actuel des femmes en Iran. » Télérama

2 autres séances du film ont lieu au cinéma « le trianon » : samedi 3 juin à 14h et lundi 5 juin à 18h45

Stage d’engagement citoyen chez ADS, Février – Avril 2023

Témoignage stage « c’est quoi le bonheur quand on a 20 ans ? »

De février à Avril 2023, nous, Alain, Evann, Pablo, Victor, un groupe de 4 élèves en deuxième année de l’EPF, avons travaillé avec deux représentants de l’ADS (Gérard et Wei-Ying) sur la thématique du droit au bonheur pour les jeunes.

Naissance du projet chez ADS

Pour ADS, ce projet fait suite à un débat sur la discrimination au Foyer Jeunes Travailleurs qui avait fait jaillir la notion du droit à l’épanouissement. Ce droit, désigné le plus souvent comme le droit au bonheur, est en réalité le fondement même de toutes les premières déclarations des droits, depuis 1776. Curieusement, en 1948, la déclaration Universelle des droits de l’homme, signée par l’ensemble des membres des Nations-Unies, semble avoir oublié cette évidence. Ces questions ont amené ADS à se questionner. Le droit à l’épanouissement a-t-il disparu ?  Où est passé le bonheur ?  La question méritait d’être posée, précédée naturellement d’une question préalable, c’est quoi le bonheur ? Pour ADS, une enquête auprès de la jeunesse s’imposait, une enquête auprès des jeunes de 18 à 25 ans, l’âge où le droit au bonheur doit être une priorité.

Notre stage :

L’objectif était d’élaborer un questionnaire visant à connaître les principales sources de bonheur chez les personnes âgées de 18 à 25 ans. Le travail s’est fait sur deux mois, avec environ 3 à 5 heures de travail par semaine.  Nous avions une grande liberté sur les horaires de travail, que nous effectuions en distanciel ou en groupe.

Le questionnaire permettait de connaître la situation professionnelle, l’âge et le genre des personnes interrogées. Ensuite il s’agissait pour les interrogés de sélectionner et de classer les 5 sources de bonheurs les plus importantes pour eux parmi les 25 sources que nous avions préalablement établies. Enfin ils pouvaient mentionner une autre source de bonheur non présente dans la liste.

Nous avons récolté 80 réponses. Après les avoir analysées, nous avons pu élaborer plusieurs études. En plus des 5 sources de bonheur les plus citées, nous avons pu constater les différences en fonction du genre, de la situation professionnelle et de l’âge, ainsi que la non-confirmation de clichés répandus sur les centres d’intérêts de la jeunesse.

Nous avons ensuite  présenté notre étude au cours d’un café-débat devant les membres de l’association ainsi que des jeunes du foyer des jeunes travailleurs, avant de débattre avec l’assemblée. 

 

 

 

 

 

Voir la présentation complète et l’article sur ADS Info19

Ce stage a été très enrichissant pour chacun d’entre nous :

Alain : Ce stage m’a apporté une meilleure compréhension de ce qu’était le bonheur chez les jeunes, un sujet important pour nous. Cela m’a permis aussi de travailler mon relationnel en discutant et en sondant les gens sur le bonheur.

Evann : Stage très intéressant. J’ai pu pour la première fois jouer un rôle de journaliste et j’ai beaucoup appris sur mes proches.  C’était très intéressant d’échanger sur le sujet du bonheur que ce soit tout au long des réunions et à la fin lors de la présentation, où la curiosité des spectateurs a rendu le débat des plus agréables.

Pablo : J’ai tout de suite été intéressé par le sujet, et les interviews ont été ma partie préférée de ce projet. Les échanges sur les sources de bonheur avec les gens étaient toujours intéressants et menaient souvent à des débats constructifs. La conférence fut un moment plus que passionnant, qui semblait trop court au vu de l’énergie et de la curiosité des personnes présentes. En conclusion, ce fut une belle expérience de partage que j’ai grandement appréciée.

Victor : Le rôle d’investigateur amateur que j’ai joué dans ce stage m’a beaucoup plu. L’analyse des résultats a été très intéressante, de même pour la discussion avec les membres de l’association, sous forme d’un échange d’idées et de questionnements sur la vraie nature du bonheur.  Bien plus qu’un simple stage c’est une expérience qui m’a marqué durablement, et je pense que réitérer le sondage sur d’autres sujets ne pourrait être que plus enrichissant.

Exposition photographies Amadou Gaye, Mai Juin 2023

Clin d’oeil sans frontières

« Black, blanc, beur »

Tous les plus de 35 ans se souviennent de ce slogan, popularisé lors de la victoire de l’équipe de France à la coupe du Monde de football en 1998.
Mais, « Black, blanc, beur », c’était déjà, dix ans plus tôt, le credo d’une jeunesse des banlieues qui se sentait abandonnée.
« Black, blanc, beur » sont les photos d’Amadou Gaye :

  • Celles du griot sénégalais qui arrive à Paris et s’installe à Belleville, parmi ses compatriotes migrants ;
  • Celles du jeune reporter photo, immergé dans la Marche pour l’égalité de 1983 ;
  • Celles du photographe de rue, qui immortalise portraits et scènes de vie, souvent les deux à la fois ;
  • Celles du comédien et photographe qui s’installe près d’ici, à Fontenay-aux-Roses.

Amadou Gaye a choisi de titrer cette exposition « Clins d’œil sans frontières ».portrait de Amadou
Derrière le clin d’œil, il y a la connivence, avec un ami ou un allié, avec un partenaire que l’on veut séduire…
Ces clins d’œil vous sont adressés.

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Venu du Sénégal pour devenir comédien, un métier qu’il exerce toujours, Amadou Gaye a découvert en France la photographie.
Des rues et bistrots de Belleville au marché de Fontenay-aux-Roses, en passant par la Marche pour l’égalité de 1983 et des résidences sur la côte atlantique, Amadou Gaye photographie les gens, les femmes et les hommes qu’il croise ; des instants souvent magiques.

Plusieurs de ses photographies ont été retenues pour des expositions prestigieuses : Paris-Londres au Musée de l’histoire de l’immigration (mars 2019 – janvier 2020) : Hip-Hop 360 à la Philharmonie de Paris (décembre 2021 – juillet 2022). Amadou Gaye est actuellement très sollicité sur l’anniversaire des 40 ans de la Marche pour l’égalité dont il fut l’un des photographes, immergé parmi les marcheurs : une trentaine de ses photos de la Marche a été exposée à Trappes à la fin de l’hiver ; certaines seront reprises dans un documentaire sur la Marche en cours de réalisation, etc…

Amadou Gaye a également publié plusieurs livres de photos :

  • Certains sont épuisés, comme Génération Métisse (1987, préface de Yannick Noah) ou Paris la Douce (2007, préface de Josiane Balasko) ;
  • Fontenay-aux-Roses, Pétales d’Amour est toujours en vente ;
  • Son prochain ouvrage, en vente en souscription, sera consacré aux marchands, clients et visiteurs du marché de Fontenay-aux-Roses, la ville qui l’a adopté.

Amadou Gaye donnera son spectacle « Contes et Poésies nègres » du 23 au 25 juin 2023, salle Sainte-Barbe à Fontenay-aux-Roses.

ADS info 19, Mai 2023

Nos actualités, Janvier – Avril 2023

ADS info N°19

Café-débat : C’est quoi être heureux quand on a entre 18 et 25 ans ? 13 avril 2023

ADS à la rencontre des jeunes ! Jeudi 13 avril 19h

C’est quoi être heureux ?

Le forum des droits de l’Homme fin 2022 a nourri de nombreuses rencontres. L’une d’elles, au Foyer Jeunesse, a permis à une jeune fille d’évoquer un « droit à l’épanouissement », évoquant ainsi le fondement même de toutes les Déclarations des Droits de l’Homme pour lesquelles le but même de la vie en société est tout simplement de trouver le bonheur, pour chacun et pour tous.

Mais que revêt cette notion de bonheur pour les jeunes d’aujourd’hui ? Un groupe d’étudiants s’est chargé, à la demande d’ADS, de ce questionnement auprès de quelques dizaines de filles et garçons entre 18 et 25 ans, pour nous livrer le palmarès des sources de bonheur des jeunes.

Décoiffant, étonnant, rassurant, curieux … sans se prendre trop au sérieux, ce palmarès mérite pour le moins un café-débat et peut-être même une nouvelle Déclaration des Droits au Bonheur de la Jeunesse.

Venez donc échanger avec Victor, Alain, Pablo, Evann, étudiants à l’EPF, stagiaires « engagement citoyen » à ADS, et les jeunes du Foyer Jeunesse.
Animation Gérard Aimé

Un apéro convivial clôturera la soirée.

Entrée libre pour les adhérents et les bénévoles.
Pour les autres, sur inscription via le site.

Lieu :
Foyer Jeunesse
4 rue Bobbière de Vallière
Bourg-la-Reine

 

 

 

 

« Dalva »film de E. Nicot au Trianon à Sceaux, 5 au 11 Avril 2023

L’inceste et les mécanismes de l’emprise

l’ADS et plus particulièrement son groupe égalité femmes hommes (EFH) sont mobilisés depuis plusieurs années pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sous toutes leurs formes et pour la protection de l’enfance.

 Dans le cadre du partenariat que l’ADS a noué à l’occasion du forum des droits de l’homme avec le cinéma « le Trianon » de Sceaux et dans ce même objectif, la directrice du Trianon nous informe de la programmation prochaine du film  » Dalva » d’Emmanuelle Nicot sur le thème de l’inceste, les mécanismes de l’emprise et l’extrême difficulté d’y échapper.

 Le film sera à l’affiche du Trianon à Sceaux la semaine du 5 au 11 avril 2023

portrait petite fille« Bonjour
…Ce message pour vous informer de la programmation de ce film que j’ai déjà évoqué avec Marie : « Dalva » d’Emmanuelle Nicot. Il sortira mercredi prochain et sera programmé au Trianon la semaine du 5 au 11 avril. C’est un premier long métrage qui aborde avec beaucoup de pudeur et de nuance la question de l’inceste. Le film démonte la relation d’emprise dont est victime la jeune Dalva, le déni dont elle fait preuve au début et documente sa métamorphose (la jeune comédienne est remarquable). De mini-femme, elle retrouve peu à peu son âge et sa part d’enfance. Comme l’explique sa réalisatrice : « L’inceste est un point de départ, mais j’ai surtout voulu faire un film de reconstruction, d’émancipation, de libération, un cheminement vers la lumière. » J’ai évoqué le film aux Amis du Trianon qui organisent une soirée le jeudi 6 avril à 20h30 autour du film en présence de Stéphane Dupraz, magistrat du parquet de Versailles en charge des affaires familiales…

Merci pour votre attention et bonne journée,
Stéphanie Debaye
Directrice du Trianon
Ville de Sceaux »

Séances le mercredi 5 avril à 19h, jeudi 6 avril à 20h30 (+ rencontre), samedi 8 avril à 16h30, dimanche 9 avril à 18h45, lundi 10 avril à 16h30 et mardi 11 avril à 19h.

Journée internationale des droits des femmes : Exposition « Femmes d’exception » de H3llly

Femmes d’Exception, une exposition de peinture de H3llly

A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Edwige Lebrun, de son nom d’artiste H3IIIy, nous présente le portrait de quelques dizaines de femmes, des femmes de toutes époques, de toutes origines et de tous âges, plus ou moins connues, ayant toutes contribuées à la reconnaissance de ces droits.

Une première exposition au « Trois-mâts » , du 6 au 10 mars, permettra de découvrir le portrait d’une dizaine de ces femmes, parmi les plus connues du grand public ou des plus jeunes. Puis du 11 mars au 11 mai, c’est sur les murs du Crédit Mutuel , qui a déjà accueilli une exposition d’Edwige Lebrun en 2021 que, invitée de nouveau par l’ADS, l’artiste présentera une cinquantaine de ses portraits.

L’émotion et la poésie exprimées par les toiles abstraites exposées en 2021 cèdent ici la place à un tout autre style, résolument figuratif, où peut se lire sur ces visages, derrière leur regard et souvent leur sourire plein d’espoir, un engagement sans faille au service de la cause des femmes.

Professeur des écoles, passionnée par l’histoire sociale et plus particulièrement l’histoire des femmes, Edwige Lebrun a initié ce travail en participant avec sa classe de CM1 et son groupe de théâtre à un concours sur la place des femmes dans les sciences.  Le travail sur la représentation de ces femmes d’influence s’est poursuivi, enrichi de nouveaux portraits, d’Andrée Chedid à Chimamanda Ngozi Adichi, de Jeanne Moreau à Janis Joplin.

Reconnaitrez-vous tous ces visages ? Connaissez-vous toutes les luttes de ces femmes ? Nous vous invitons à venir en parler à l’occasion de l’animation qui sera faite aux Trois Mâts le mercredi 8 mars à 18h30 ou au vernissage de l’exposition au Crédit Mutuel le 11 mars à 11h.

Ces œuvres sont des aquarelles sur carton entoilé ou des peintures acryliques sur châssis entoilé.

A découvrir les portraits de :

Olympe de Gouges, Simone Veil, Rosa Parks, Tina Turner, Simone de Beauvoir, Michelle Obama, Lady Di, Beyoncé, Indira Gandhi, Claudie Haigneré, Germaine Tillion, Joséphine Baker, Edith Piaf, Serena Williams, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Lucie Aubrac, Oprah Winfrey, Andrée Damant, Louise Michel, Camille Claudel, Chimamanda Ngozi Adichie, Florence Arthaud, Marthe Gauthier, Marie Curie, Rita Lévi-Montalcini, Emmeline Pankhurst, Malala Yousafzai, Ellen Johnson Sirleaf, Leymah Gbowee, Tawakkul Karman, Janis Joplin, Romy Schneider, Meryl Streep, Greta Thunberg, George Sand, Angèle, Annie Ernaux, Aretha Franklin, Niki de Saint-Phalle, Angela Davis, Gisele Halimi, Jeanne Moreau, Andrée Chedid, Hubertine Auclert, Bintou, Diallo …

En voici un aperçu

Que vous les admiriez ou ne les connaissiez pas encore, allez vite visiter l’exposition ! Entrée libre

Et pour en savoir plus sur l’artiste : https://www.h3llly.com/

Conférence – Débat : La prostitution des mineur(e)s, 14 janvier 2023

Protégeons-les

L’ADS a organisé une conférence-débat le 14 janvier dernier sur le thème de la prostitution des mineur(e)s en partenariat avec le Centre Culturel et Social des Blagis (CSCB).
Un public attentif a participé à l’évènement. Les échanges avec les intervenantes ont témoigné de l’intérêt porté à ce sujet.

En France émergent et se développent de nouvelles formes de prostitution impliquant des mineurs. Même s’il est, à l’heure actuelle, difficile de quantifier le phénomène, les dernières études attestent de son importance ; elles nous apportent également des éléments d’information et de compréhension pour aider les professionnels à repérer et accompagner les jeunes concernés. En effet si les symptômes peuvent être analogues à d’autres mal-être adolescents, les comportements peuvent être très différents, déroutants et bousculent les repères que nous pouvions avoir jusque-là.

Véronique Castelain et Florence Humbert, administratrices de l’Amicale du Nid, ont transmis des messages clés lors de leur intervention :

  • La prostitution des mineurs est une réalité :
    • On estimait entre 6000 et 10 000 le nombre de mineurs en situation de prostitution. Aujourd’hui, le chiffre de 20 000 enfants concernés est évoqué, principalement des jeunes filles ;
  • La prostitution des mineurs est interdite. Un mineur victime de prostitution est un mineur en danger :
    • La loi est formelle : tout mineur qui se livre à la prostitution, même occasionnellement, est réputé en danger et relève de la protection du juge des enfants au titre de la procédure d’assistance éducative ;
    • Avec la loi d’ Avril 2021, Les pénalités sont plus lourdes pour l’acheteur (les clients) et si l’enfant est âgé de moins de 15 ans , l’acte sexuel acheté est un crime de viol et traité comme tel ;
  • La prostitution des mineurs commence très jeune et concerne tous les milieux :
    • Le système prostitutionnel repose sur une représentation sexiste et une domination économique. L’âge d’entrée est souvent autour   de 14 ans et parfois moins ;
  • La prostitution des mineurs et le proxénétisme sur mineurs prend de multiples formes :
    • D’autres termes sont utilisés pour l’évoquer, comme l’escorting, le michetonnage, les lover boys, le suggar daddy/baby, etc… ;
  • La prostitution des mineurs s’inscrit le plus souvent dans un parcours traumatique :
    • Les mineurs concernés sont généralement fragilisés par un continuum de violences durant leur enfance, qui génère perte d’estime de soi et rapport dégradé au corps, et qui se combine avec de mauvaises rencontres ;
  • Tout adulte doit être vigilant face à certains signaux :
    • Changement de comportement, difficultés scolaires, usage intensif des moyens de communication (téléphone, réseaux sociaux…), codes vestimentaires, etc.. ;
    • Des actions de préventions devraient être menées dans les établissements scolaires pour sensibiliser les jeunes.

 

Jacqueline Rémy, journaliste, a ensuite illustré leurs propos en évoquant son livre publié en mars 2020, « Papa vient me chercher », le récit d’une famille à travers la jeune Nina et son père.

De ses 15 à 17 ans, Nina fut victime de prostitution ; deux années cauchemardesques.
Le témoignage émouvant de cette expérience a suscité beaucoup de questions dans le public.

 

Vous retrouverez le guide de l’Amicale du Nid ici
Et les contacts importants : Numéros de téléphone et Associations