Solidarité

Assemblée générale ordinaire, 4 décembre 2021

Assemblée générale en présentiel, le plaisir des retrouvailles !

Profitant d’une accalmie dans la crise sanitaire, ADS a organisé le 4 décembre à 17 h son assemblée générale dans la grande salle Dolto de Bourg la Reine. Notre association, qui a 86 adhérents à jour de leur cotisation, a pu ainsi compter sur 36 participants. Les procurations transmises par les adhérents portaient à  54 le nombre de votants.

Votes positif à l’unanimité pour les différents scrutins soumis à l’assemblée :

  • Rapport moral
  • Rapport financier (quitus au trésorier et au président)
  • Budget prévisionnel intégrant les deux projets phares de 2022 : un spectacle en l’honneur d’Anne Sylvestre qui sera donné le 11 mars à l’Agoreine, et contribution à l’organisation du Forum des Droits Humains qui aura lieu le 10 décembre 2022 aux Colonnes avec des animations toute la semaine qui précède.
  • Barème des cotisations 2022 (reconduites au tarif 2021)
  • Elections au conseil d’administration : les 16 candidats (dont 3 nouveaux) ont été élus et se réuniront prochainement pour élire le nouveau bureau de l’association.

Lors de l’AG 2020, il avait été exprimé le souhait de mieux associer nos partenaires à nos activités. Et justement, nous avons eu le plaisir :
– d’une part de recevoir un mail de Karen T. (Institution La vie au grand air/ Priorité enfance) qui a été lu en séance : elle regrettait que des aléas de son activité l’empêche d’être parmi nous et a remercié tous les bénévoles pour leur engagement auprès des jeunes du SID.  Elle a souligné les conséquences très positives sur le comportement et la mobilisation des jeunes et leurs progrès grâce à ces interventions.
– d’autre part de partager un message vidéo très chaleureux des responsables d’Initiatives pour remercier tous ceux qui s’y sont impliqués et également l’association pour ce nouveau partenariat.

Enfin, un bel hommage a été exprimé par l’un des adhérents présents quant au travail fourni par les différents bénévoles actifs, volume « bluffant » qui s’exprime au fil du rapport moral.

Après ces points « institutionnels » est venu le fructueux temps d’échanges entre les membres : de nombreuses pistes ont été proposées pour des activités prochaines, pour nos bénéficiaires, ou permettant de renforcer les liens entre les bénévoles/adhérents. Le conseil d’administration s’en saisira pour les décliner en actions concrètes.

La soirée s’est terminée autour d’un verre de vin chaud ou de thé parfumé pour le plus grand plaisir des participants.

Merci à tous pour votre enthousiasme et votre implication qui font le succès de l’association.

Pour accéder au compte-rendu formel et l’ensemble des documents, c’est ici

Appel du groupe local d’Amnesty, décembre 2021

10 jours pour signer avec Amnesty International

Le groupe local « Val de Bièvre » d’Amnesty international (agissant sur les communes de Bourg-la-Reine, Chevilly-Larue, Fontenay-aux-Roses, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses et Sceaux) a le grand plaisir de vous convier à l’édition 2021 des 10 JOURS POUR SIGNER (10 JPS) qui se déroulera dans la médiathèque François Villon de Bourg-la-Reine, de mardi 7 à samedi 11 décembre 2021.

Les militants seront présents toute la journée samedi du 11 décembre à la médiathèque et seront heureux de vous rencontrer.

  • Pour découvrir les 10 personnes dont les Droits sont menacés :

10 jours pour signer 2021 : les situations – Amnesty International France

  • Pour visualiser l’emplacement de la médiathèque François Villon :

Médiathèque François Villon – Amnesty International : « 10 jours pour signer » (mediablr.net)

   Comptant sur votre visite et votre soutien, recevez nos meilleurs sentiments.

Festisol : festival de la solidarité à Antony du 12 au 28 novembre 2021

FESTISOL : un festival pour En savoir plus…

Café-Débat Logement social et mal logement, 4 octobre 2021

Logement social et mal logement (Partie 1)

Une bonne vingtaine de personnes a suivi le café-débat sur la situation du mal logement dans la Métropole du Grand Paris proposé le 4 octobre par Olivier Gueudré de l’ADS, et Pierre Maréchal, de l’Observatoire de la précarité et du Mal Logement. L’état des lieux a été présenté grâce à la projection de quelques 80 tableaux, chiffres et pourcentages comparatifs.  

Compte tenu de la complexité du sujet, cette présentation a réclamé beaucoup de pédagogie de la part d’Olivier Gueudré pour ne pas perdre son auditoire dans les multiples acteurs et sigles peu compréhensibles pour tout citoyen non averti. Le public, qui a posé un grand nombre de questions très précises, semblait compter heureusement plus de personnes déjà familières du sujet que de mal logés.

Pour les néophytes, cette présentation aura permis de comprendre que le problème du mal logement occupe et préoccupe de multiples services de l’Etat, des élus au niveau local et national, de nombreuses associations, des syndicats, des entreprises du bâtiment, des bailleurs … autant d’institutions qui se concertent dans des structures aux sigles barbares pour tenter de réduire la conséquence fatale de la précarité et de la pauvreté : la difficulté de se loger. On comprend également que face à la pénurie de logements sociaux, malheureusement, les plus pauvres ne sont pas les mieux servis, les bailleurs devant quand même rentrer dans leurs frais.

La situation des Hauts de Seine et de Bourg-la-Reine fut naturellement mise en avant, notre commune, bien que pas vraiment représentative de l’ensemble du problème du mal logement, offrant quand même l’exemple classique d’un système qui concerne toutes les communes. Un système, de l’aveu même des conférenciers, extrêmement compliqué, pesant et mouvant.

Que pouvait-on retenir de la situation à Bourg-la-Reine, commune privilégiée ?

  • Que le parc de logement social est vieillissant, la plupart des logements datant d’avant 1979.
  • Que la tradition des logements sociaux intégrés aux grands ensembles a vécu. Les nouvelles réalisations, mieux réparties dans le tissu urbain, ne correspondent pourtant pas assez à la demande, en particulier en ce qui concerne les petits logements pour célibataires, étudiants ou familles monoparentales, et surtout avec des faibles revenus.
  • Que Bourg-La-Reine ne remplit pas son obligation de respecter un taux légal de logements sociaux prévu par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain). Ce qui pourrait entraîner un arrêté de carence de la part du préfet, ce qui ne se fait pas pour le moment, pour des raisons sans doute plus politiques que sociales. 
  • Que le processus d’attribution des logements sociaux est très compliqué, très long, au moins 3 ou 4 ans, dépendant de commissions multiples, de critères encore plus nombreux … dont le principal est quand même de présenter des garanties de solvabilité pour payer son loyer, et que donc les heureux bénéficiaires se recrutent en majorité parmi les plus « riches » des pauvres.

Quelques repères chiffrés et pourcentages concernant Bourg-La-Reine :

  • 330 : nombre de logements ne bénéficiant pas de système sanitaire.
  • 161 : nombre de logement surpeuplés.
  • 142 : nombre de logements du parc privé jugés « indignes ». 
    ( chiffres de 2013 )
  • 8% : taux de « pauvres » à selon les critères d’accès à une aide au logement.
  • 25,3% : taux de PIS (Profession Intellectuelle Supérieure),
  • 9221 : nombre de résidences principales
  • 4580 : propriétaires de leur logement
  • 4396 : locataires de leur logement
    ( chiffres de 2020 )
  • 1716 : nombre de logements sociaux (chiffre de 2020) : 12% datent d’avant 1946, 30% de 1965 à 1979, 8% de 1980 à1999, 18% depuis 2000.
  • 628 : nombre de logements sociaux qu’il faudrait construire pour atteindre le taux légal de 25% de logements sociaux sur la commune exigé par la loi SRU de 2013.
  • 766 : nombre de demandes d’un logement social déposées en 2018.
  • 40 : nombre d’attributions de logements sociaux la même année.
  • 40 : nombre de mois d’attente moyen pour obtenir une réponse favorable à une demande de logement.

Les données de détail se trouvent sur le site de l’Observatoire de la précarité et du mal logement.

Logement social et mal-logement

Logement social et mal-logement : En savoir plus…

ADS au forum des associations et du bénévolat de Bourg la Reine : 4 septembre 2021

Une journée fertile en rencontres

Pour la première fois, se tenait à Bourg-la-Reine, simultanément le forum des associations et les rencontres du bénévolat. C’est donc dans une ambiance animée, rythmée par les démonstrations sportives,  que nous avons échangé avec les réginaburgiens venus sur notre stand. 

stand ADS au forum associations BLRUne journée riche de belles rencontres avec plusieurs personnes motivées pour s’engager dans une action bénévole.

L’un a déjà commencé en se joignant à l’équipe d’aide aux collégiens du Huda Aurore, et deux autres à Auxilia pour l’accompagnement à l’emploi et  l’aide aux devoirs !   

Nous avons aussi été heureux de revoir les autres associations et reprendre le cours de nos projets communs. Nul doute que ce forum fera germer de nouvelles idées et projets !

Un grand merci à tous les bénévoles d’ADS qui se sont relayés toute la journée sur le stand pour présenter nos valeurs et la diversité de nos actions à nos visiteurs.

ADS aux rencontres du bénévolat

Un lieu d’échanges pour une En savoir plus…

L’impact environnemental de nos habitudes de vie : 15 juin 2021

Réduisons nos émissions de gaz à effet de serre !

Il suffisait d’ouvrir sa fenêtre ces derniers jours pour se rendre à l’évidence : le climat n’est plus vraiment ce qu’il était et la fameuse phrase de nos aînés : « Il n’y a plus de saison » ne prête plus à rire.

Canada-Banquise 2018-(C)Diane Depardon

Sur tous les continents,  inondations soudaines, tempêtes,  incendies incontrôlables se suivent à une fréquence de plus en plus rapide et nos responsables politiques se réunissent tout aussi fréquemment pour tenir des propos alarmistes et fixer des objectifs,  rarement observés.
Le constat semble pourtant partagé par tous : au banc des accusés, nos émissions de gaz à effet de serre, principales causes du réchauffement climatique. Ainsi, stabiliser dans les prochaines décennies la hausse des températures et rétablir davantage de biodiversité représente un enjeu majeur de solidarité internationale  et intergénérationnelle.

Tout le monde semble d’accord sur cet objectif,  mais beaucoup moins d’accord sur les moyens d’y parvenir.
Devant l’inertie du monde politique, d’autres responsables, chercheurs ou écologistes,  se tournent vers le grand public, non seulement pour lui faire prendre conscience du péril, mais aussi  pour le convaincre que chacun d’entre nous à un rôle à jouer dans ce domaine.

C’est dans ce but que Christophe Brun, physicien et chercheur au CNRS à Sorbonne Université a présenté quelques éléments du rapport de GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux sur le climat) publié en 2018.

Puis à l’aide de tableaux très clairs, il  a mis en évidence l’incidence de nos habitudes de vie sur le taux d’émission de gaz à effet de serre. Sans surprise,  on pourra constater que les habitudes de vie et les modes de consommation de 10% de la population mondiale, les plus riches, sont responsables de près de la moitié de la totalité des émissions de gaz à effet de serre, et on ne s’étonnera pas plus que la moitié de la population mondiale, les plus pauvres, ne sont « responsables » que de 10% de ces émissions.
Pour atteindre l’objectif de réduction de 60% des émissions actuelles d’ici 2030, il faudrait que chaque Français ne dépasse pas l’émission de 5 tonnes de gaz à effet de serre annuellement. Pour viser la neutralité carbone dans la seconde moitié du siècle après 2050, il faudrait que chaque être humain ne dépasse pas l’émission de 2 tonnes de gaz à effet de serre annuellement et c’est malheureusement ce qu’émet un simple aller-retour Paris/ New-York en avion.

On comprend donc que si chacun a un rôle à jouer, certains ont un rôle plus important que d’autres. Tout le monde n’a pas la latitude de changer ses habitudes, mais chacun peut avoir un petit rôle, ne serait-ce que pour servir d’exemple. Chacun, du moins dans les pays développés,  pourrait par exemple changer quelques habitudes en ce qui concerne nos trois mauvais génies : le transport, le logement, la nourriture, sans compter d’autres biens  de consommation courante, des petits  changements qui pourraient modifier dans le bon sens l’offre de produits et qui étaient d’ailleurs depuis longtemps conseillés par les médecins ou écologistes, avant même l’annonce de la catastrophe probable si les plus riches et les politiques continuent à regarder ailleurs, comme le disait Chirac.

Les exemples ont été nombreux et parlant pour tous. Vous trouverez ces chiffres et ces tableaux dans la présentation de Christophe Brun et il ne fait nul doute que la vingtaine de participants à ce café-débat aura  trouvé matière à réflexion, et n’attendra pas la période des bonnes résolutions de fin d’année pour changer ses propres habitudes productrices de trop de gaz à effet de serre.