Égalité Femmes Hommes

Sortie théâtre, studio Hébertot, 08 novembre 2025

Le coeur des femmes

Ce texte est rédigé par Isabelle, nouvelle bénévole à ADS. Elle a fait une atelier avec Christine

Dans le prolongement de la projection débat sur l’interruption volontaire de grossesse organisée le 15 octobre dernier, le groupe égalité femmes hommes d’ADS a proposé aux adhérents et à leurs proches d’aller voir au studio Hébertot la pièce de théâtre « le chœur des femmes ».

Cette pièce tirée du roman éponyme de Martin Winckler est admirablement mise en scène et jouée par 2 actrices et 1 acteur, tous.tes formidables !

Cette pièce propose une réflexion stimulante sur la prise en charge de la santé des femmes, l’écoute qui est au cœur de la relation soignant soigné. Elle interroge également sur ce qui différencie un soignant d’un docteur. L’esprit du livre y est parfaitement conservé. La petite salle du théâtre confère une ambiance intimiste et nous plonge rapidement au sein du service de santé de la femme de l’hôpital de Tourmens. L’œuvre nous suggère que le lien soignant.e – patiente peut évoluer vers plus d’humanisme.

La pièce étant prolongée jusqu’au 7 décembre, réservez-vous un moment pour y aller sans hésiter !

 

 

 

Projection rencontre – loi Veil, 15 octobre 2025

50 ans après la loi Veil, la veille continue

29 novembre 1974, à 3h40, par 284 voix contre 189, l’Assemblée nationale légalise l’Interruption Volontaire de Grossesse

A l’occasion du cinquantième anniversaire de la loi Veil, l’association ADS -BLR et le CAEL ont organisé une soirée qui allait au-delà de la commémoration. L’occasion de partager avec un large auditoire, les avancées en matière d’accès à l’IVG et de mettre en lumière les défis qui restent à relever.

La soirée démarra par des chansons, la chanteuse Sandra Hamaidi* interpréta avec brio et émotion « Non, tu n’as pas de nom » d’Anne Sylvestre et « Maudite prière »  de Linda Lemay. Ensuite la projection du documentaire « Histoire de combattantes » diffusé par Public Sénat, fut suivie d’un débat avec la participation de Laurence Rossignol, sénatrice féministe du Val-de-Marne et présidente de l’association l’Assemblée des femmes*.

En parallèle, deux animations  dans le hall du CAEL : une exposition et une table de livres, tenue par L’Infinie Comédie, notre librairie partenaire à Bourg la Reine rappelant les étapes clés de la loi et la situation sur l’accès à l’IVG en France en 2025, ainsi qu’ à l’international où le droit à l’IVG régresse parfois. En savoir plus…

Projection-débat , 50 ans après la loi Veil

Cinquante ans après , la En savoir plus…

Spectacle des écoles sur l’égalité filles-garçons, 10 juin 2025

Et pourquoi pas ?

ADS a organisé le 10 juin dernier un spectacle en collaboration avec la Mairie et la participation de plusieurs classes élémentaires. Destiné aux écoles élémentaires CP, CE1 et CE2, il a mis en avant comme désormais chaque année l’égalité filles- garçons.

– Tu peux pas jouer au foot, t’es une fille !
–Les filles, ça joue à la corde ou à la marelle, pas au ballon
–C’est un jeu de garçons !

Dans la cour de récréation, ces phrases résonnent encore trop souvent. Elles paraissent banales, mais en réalité, ce sont des « injonctions », des stéréotypes qu’on répète sans y penser. Elles enferment les filles et les garçons dans des rôles qu’ils n’ont pas choisis.
Les filles n’auraient pas le droit de courir ou de marquer un but.
Les garçons, eux, doivent se montrer forts, rapides, conquérants.
Et si l’un ou l’une ose sortir du cadre, il ou elle s’expose aux moqueries.

Et toujours…L’égalité filles-garçons

Pourquoi les filles ne pourraient-elles pas jouer au foot ? Pourquoi les garçons ne pourraient-ils pas aimer d’autres jeux ?

Avec l’aide de Paco et Samuel, de l’association « Les Cris des Villes » les enfants ont échangé, raconté leurs histoires et leurs questions. Petit à petit, les enfants se sont écoutés et ont proposé de nouvelles règles pour partager la cour ou le terrain de foot et plus encore, jouer ensemble. En savoir plus…

Café débat « Préjugés et Intolérance », le 18 mars 2025

Lien entre préjugés et intolérance : des étudiants mènent l’enquête

Comprendre l’origine des préjugés, la manière dont les jeunes y sont confrontés au quotidien, mieux appréhender comment ils contribuent à la montée de l’intolérance, analyser leurs conséquences et explorer des pistes pour les combattre., c’est le thème qu’ont choisi 3 étudiants de l’IUT de Sceaux, dans le cadre de leur projet tutoré et proposé par ADS.

Pour nourrir leur réflexion, ils ont conçu un questionnaire auquel 70 étudiants, soit plus du tiers des personnes interrogées, ont répondu. Ce questionnaire couvrait plusieurs aspects : la perception des préjugés et leur fréquence, les domaines de la vie quotidienne où ils sont les plus présents, leur influence sur les interactions au sein de l’IUT, la perception de l’environnement de l’IUT comme inclusif ou non, les facteurs responsables des préjugés et les pistes de réflexion pour les déconstruire. Deux témoignages en vidéo sont venus étayer la façon dont ces jeunes pouvaient être confrontés dans leur quotidien à des préjugés.

Les résultats de cette enquête corroborés par ceux d’études externes de référence ont mis en lumière plusieurs facteurs contribuant à la formation et au renforcement des préjugés. Le rôle des médias, le manque d’interaction entre personnes différentes limitant la compréhension mutuelle, l’influence du groupe d’appartenance et l’éducation qui façonne notre perception des choses, ont été identifiés comme les principales causes de cette situation. Ils ont montré clairement que les préjugés, en particulier ceux liés à l’origine et aux stéréotypes de genre, renforcent les discriminations. Ils entretiennent également un sentiment d’opposition entre groupes et peuvent alimenter des discours de haine. Par ailleurs, les préjugés sont souvent profondément enracinés et difficiles à combattre.

Enfin, les étudiants ont conclu sur la nécessité d’encourager le dialogue et les rencontres interculturelles afin de favoriser la découverte et la compréhension des autres, développer un esprit critique face aux médias pour déceler les biais, mais aussi, plus localement, renforcer les actions de sensibilisation au sein de l’IUT (formation, ateliers, espaces de dialogue, décloisonnement au sein des promotions, …). Déjà, ce projet, pour lequel le groupe est constitué arbitrairement par le professeur et non par les étudiants est une action qui rompt leur tendance à se regrouper entre amis ou avec ceux qui leur ressemblent.

La présentation de ce travail a eu lieu lors d’un café-débat le 18 mars dernier qui réunissait des adhérents de l’ADS et des étudiants. Cette rencontre a permis de nombreux échanges et confrontations d’idées avec l’auditoire, tous mettant en évidence l’importance d’une prise de conscience collective pour lutter contre les préjugés, d’un dialogue apaisé pour faciliter la compréhension mutuelle et acceptée des différences et favoriser une société plus tolérante. Un des moyens les plus efficaces pour sensibiliser les jeunes à ce problème passe par l’éducation : éduquer dès le plus jeune âge, encourager la diversité, s’informer et remettre en cause les biais, oser en parler et corriger les stéréotypes.

Les étudiants ont été félicités pour leur engagement dans ce projet et la qualité de la restitution de leurs travaux. Un point positif : la réalisation de ce travail leur a aussi permis de se découvrir mutuellement, ce qu’ils n’auraient peut-être pas fait naturellement, nous ont-ils dit.

Atelier égalité filles-garçons, le 8 mars 2025 au CSCB

Égalité filles-garçons : un 8 mars réussi au CSCB

A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, ADS a été sollicitée par le Centre Social et Culturel des Blagis à Sceaux (CSCB) pour organiser un atelier de sensibilisation aux rôles respectifs des garçons et des filles, à la maison et à l’école en particulier. Cet atelier, en direction des familles, s’adressait aux parents et aux enfants à partir de 8 ans.
En collaboration avec les animateurs du Centre, le choix a été fait de présenter l’atelier sous forme ludique, avec la projection de trois courtes vidéos :

  • Deux vidéos étaient réalisées par des enfants dans le cadre d’un concours national intitulé « Buzzons contre le sexisme », organisé chaque année par l’association Matilda éducation.
    • La première vidéo, « Mon super pouvoir » portait sur les préjugés quant aux aptitudes des garçons et des filles : une fille peut-elle bricoler ? Envisager de faire un stage de garagiste ? Peut-elle jouer au foot avec des garçons ?
    • La seconde vidéo « Partage des tâches domestiques » portait sur les rôles de chacune et chacun dans la vie quotidienne à la maison. Les garçons doivent-ils débarrasser la table ou passer l’aspirateur ? Préparer un repas ?
  • La troisième vidéo « Espace » (extraite d’un film d’Eléonor Gilbert) portait sur l’occupation de la cour de récréation par les garçons et par les filles. Une enfant de 9 ans expliquait, tout en dessinant un plan de sa cour de récréation, son problème de place face aux garçons footballeurs …

Après chaque vidéo, l’assistance était invitée à intervenir sous forme ludique, chacun(e) se positionnant « pour » ou « contre » dans la salle et donnant des arguments.
La vidéo « Espace », à la suite de laquelle les enfants issus de trois écoles primaires différentes ont dessiné leur propre cour de récréation pour la présenter aux autres (une constante dans ces dessins : le terrain réservé au foot couvre environ 70% de l’espace !) a posé aussitôt le problème de la mixité des équipes évoqué par les filles.  Les problèmes rencontrés ou les mesures prises par leur établissement scolaire pour un partage équilibré de l’espace ont été expliqués.

Ainsi au cours de ces deux heures passées ensemble, parents et enfants qui pour certains(es) ont étonné par leur grande maturité, se sont exprimés dans une ambiance joyeuse, en fonction de leur personnalité, les plus timides arrivant eux aussi à prendre la parole. Ce fut donc un sympathique partage, une réflexion sur la place de chacun, fille ou garçon, à l’école ou à la maison … Un point de départ prometteur !

Vingt-quatre personnes, parents et enfants, étaient présentes, grâce en partie au « tractage » effectué par ADS et grâce, surtout, au travail continu et fructueux mené par les animateurs du Centre en direction des familles.

Journée des droits des femmes chez Cités-Caritas, 8 mars 2025

Un après-midi pour la santé des femmes

Ce 8 mars 2025, nous étions invités à participer à l’événement organisé par Cités-Caritas pour la journée des droits des femmes. Un après-midi pour les femmes, sous le signe de la santé et du bien-être pour qu’elles aient un moment privilégié, sans leurs enfants. Une parenthèse dans leur quotidien.
ADS, invitée à enrichir le programme de la journée, a sollicité le docteur ITOKO LIBANA Bertin, gynécologue-obstétricien et expert en santé de reproduction, ainsi qu’Alice, bénévole de longue date à ADS, qui a offert à chaque participante une séance de shiatsu très appréciée !

Invité à parler de la santé reproductive, le docteur ITOKO a insisté sur le droit des femmes à accéder à la contraception et à l’IVG. Il a souligné l’importance de l’usage d’une méthode qui leur correspond. Très délicatement, il a fait passer des messages pour dire qu’il y a des moments dans la vie où il n’est pas indiqué d’avoir des enfants. Il a parlé également des infections sexuellement transmissibles, abordant le sujet sous l’angle de la prévention et des symptômes.

Un échange joyeux où les participantes ont pu s’exprimer librement et questionner le médecin sur des points de santé spécifiquement féminins.

Elles sont reparties tout sourire, en emportant les produits de gommage naturels fabriqués en atelier avec les éducatrices. Détendues après leur shiatsu, toutes sont ressorties de la séance en disant « Ça fait du bien » !.

Nous remercions Cités-Caritas de nous avoir associés à leur projet. Ce fut un plaisir de contribuer à l’organisation de la journée et de la vivre ensemble.

 

Projection-débat – la voix des femmes en Iran, 13 mars 2025

visage d'une femme, couleur rouge prédominanteNo Land’s Song : Un documentaire sur la lutte des femmes en Iran

 

Dans le cadre de la semaine internationale pour les droits des femmes, en solidarité avec les femmes iraniennes, l’association ADS et les sections locales de la Ligue des droits de l’Homme  et d’Amnesty International  organisent une projection débat autour du film « No Land’s Song » (2014) du réalisateur iranien Ayat Najafi.

Film: en Iran, la voix de la femme est considérée comme source de péché depuis la révolution de 1979, ce qui rend illégal le chant  des femmes en public, sauf dans des contextes exclusivement féminins. La compositrice Sara Najafi, tente d’organiser un concert à Téhéran où des femmes chanteront en solo devant un public mixte, renouant ainsi avec une tradition musicale persane.
Ce sera une collaboration internationale : car pour ce projet Sara collabore avec des chanteuses françaises comme Jeanne Cherhal et Élise Caron, ainsi que la chanteuse tunisienne Emel Mathlouthi.

No Land’s Song est un témoignage puissant de la détermination des femmes iraniennes à revendiquer leur droit à la voix et à l’expression artistique, tout en faisant face à des obstacles culturels et politiques considérables.

Un débat à l’issue de la projection permettra d’aborder la situation actuelle des droits des femmes en Iran et la notion d’apartheid de genre. avec la participation de :

  • Ayat Najafi, réalisateur du film No land’s song
  • Chirinne Ardakani, présidente de l’association Iran Justice, avocate de Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix
  • Behi Djanati Atai, actrice

Atelier filles/garçons : égalité?

En partenariat avec le CSCB, En savoir plus…

Projection débat, la voix des femmes en Iran et l’apartheid de genre

No Land’s Song Un documentaire En savoir plus…