Le lien entre empreinte carbone et changement climatique/perte de biodiversité : un sujet d’intérêt pour les lycéens
Si chacun de nous a entendu parler de changement climatique, sommes-nous conscients des rôles collectifs et individuels que nous devrons jouer pour endiguer ce réchauffement de la planète dont les conséquences pourraient être désastreuses tant sur les plans social, sociétal et environnemental ? Pas si sûr !
Afin de sensibiliser les jeunes à ces enjeux, nous avons été invités par une professeure d’Histoire-Géographie de classe de Seconde au lycée Lakanal à animer des ateliers sur ce thème pour une de ses classes en demi-groupes (environ 15 élèves par séance). Christophe Brun et Michel Pays ont animé deux ateliers ce mois d’avril. En savoir plus…
Il suffisait d’ouvrir sa fenêtre ces derniers jours pour se rendre à l’évidence : le climat n’est plus vraiment ce qu’il était et la fameuse phrase de nos aînés : « Il n’y a plus de saison » ne prête plus à rire.
Sur tous les continents, inondations soudaines, tempêtes, incendies incontrôlables se suivent à une fréquence de plus en plus rapide et nos responsables politiques se réunissent tout aussi fréquemment pour tenir des propos alarmistes et fixer des objectifs, rarement observés. Le constat semble pourtant partagé par tous : au banc des accusés, nos émissions de gaz à effet de serre, principales causes du réchauffement climatique. Ainsi, stabiliser dans les prochaines décennies la hausse des températures et rétablir davantage de biodiversité représente un enjeu majeur de solidarité internationale et intergénérationnelle.
Tout le monde semble d’accord sur cet objectif, mais beaucoup moins d’accord sur les moyens d’y parvenir. Devant l’inertie du monde politique, d’autres responsables, chercheurs ou écologistes, se tournent vers le grand public, non seulement pour lui faire prendre conscience du péril, mais aussi pour le convaincre que chacun d’entre nous à un rôle à jouer dans ce domaine.
C’est dans ce but que Christophe Brun, physicien et chercheur au CNRS à Sorbonne Université a présenté quelques éléments du rapport de GIEC (groupe d’experts intergouvernementaux sur le climat) publié en 2018.
Puis à l’aide de tableaux très clairs, il a mis en évidence l’incidence de nos habitudes de vie sur le taux d’émission de gaz à effet de serre. Sans surprise, on pourra constater que les habitudes de vie et les modes de consommation de 10% de la population mondiale, les plus riches, sont responsables de près de la moitié de la totalité des émissions de gaz à effet de serre, et on ne s’étonnera pas plus que la moitié de la population mondiale, les plus pauvres, ne sont « responsables » que de 10% de ces émissions. Pour atteindre l’objectif de réduction de 60% des émissions actuelles d’ici 2030, il faudrait que chaque Français ne dépasse pas l’émission de 5 tonnes de gaz à effet de serre annuellement. Pour viser la neutralité carbone dans la seconde moitié du siècle après 2050, il faudrait que chaque être humain ne dépasse pas l’émission de 2 tonnes de gaz à effet de serre annuellement et c’est malheureusement ce qu’émet un simple aller-retour Paris/ New-York en avion.
On comprend donc que si chacun a un rôle à jouer, certains ont un rôle plus important que d’autres. Tout le monde n’a pas la latitude de changer ses habitudes, mais chacun peut avoir un petit rôle, ne serait-ce que pour servir d’exemple. Chacun, du moins dans les pays développés, pourrait par exemple changer quelques habitudes en ce qui concerne nos trois mauvais génies : le transport, le logement, la nourriture, sans compter d’autres biens de consommation courante, des petits changements qui pourraient modifier dans le bon sens l’offre de produits et qui étaient d’ailleurs depuis longtemps conseillés par les médecins ou écologistes, avant même l’annonce de la catastrophe probable si les plus riches et les politiques continuent à regarder ailleurs, comme le disait Chirac.
Les exemples ont été nombreux et parlant pour tous. Vous trouverez ces chiffres et ces tableaux dans la présentation de Christophe Brun et il ne fait nul doute que la vingtaine de participants à ce café-débat aura trouvé matière à réflexion, et n’attendra pas la période des bonnes résolutions de fin d’année pour changer ses propres habitudes productrices de trop de gaz à effet de serre.
Depuis le 19 juin, la fin du chantier de construction du poulailler mené avec talent par une équipe de choc formée de deux bénévoles de l’ADS et plusieurs résident.es d’Auxilia, chacun s’interrogeait : « Mais où sont les poules ? ».
Le 14 septembre, enfin, sous les vivats des résidentes, quatre petites poules rousses se sont présentées à l’entrée.
Pas ce genre de poules délicates issues d’un terroir recherché, mais des poulettes toutes simples, résultat du croisement de plusieurs variétés, la plupart venant d’Angleterre.
Dociles, idéales pour un élevage amateur débutant, nos petites poules rousses, pour faire honneur à leur réputation de meilleures pondeuses du pays, se sont engagées à fournir chacune quelque 300 œufs chaque année, pour peu que les résidentes veillent à leur fournir quotidiennement quelque 150gr de diverses graines, avec un peu d’amour et d’eau fraiche. Et preuve est donnée dès le lendemain matin …
Tout le monde, a priori, souhaiterait manger des produits de saison, locaux, bio, mais est-ce possible pour tous ?
Le titre de cette conférence pouvait être trompeur. L’ADS, avec son dynamisme bien connu, s’était-elle transformée subitement en association écologiste ?
Non, bien sûr, et la soixantaine de personnes qui s’était déplacée l’a bien compris, et même applaudi, quand, en introduction, il fut précisé que le thème de la réunion n’était pas seulement d’évoquer les bienfaits d’une nourriture saine et locale, ni les méfaits d’une agriculture gourmande en pesticides et autres produits chimiques : en accord avec nos objectifs, il s’agissait de parler avant tout de l’accès à une alimentation saine, locale, bio si possible, mais surtout à une alimentation suffisante pour tous, ce qui n’est pas toujours le cas en Ile-de-France, région la plus riche et la plus inégalitaire de France, où 3% de la population avoue ne pas manger suffisamment, tout simplement faute de moyens. Une première information qui a bien replacé les priorités.
Cette exposition a été organisée en lien avec l’événement « L’eau une ressource en partage » qui s’est tenue le 14 février à l’Ancienne Mairie de Sceaux, voir la synthèse
Elle fait suite à un appel à photo auquel 8 photographes ont participé, chacun avec une vision originale de l’usage de l’eau. Toutes les photos ont été ensuite illustrées par des poèmes des Rencontres poétiques de Bourg-la-Reine.
ADS organisait une conférence-débat en partenariat avec l’IUT de Sceaux à l’Ancienne Mairie de Sceaux.
François MAUVAIS a donné une conférence très intéressante sur le système d’organisation de la gestion de l’eau au niveau national et local, la vie secrète des canalisations, du prélèvement dans la Seine, de la potabilisation à notre robinet.
François Mauvais est ingénieur de l’agriculture et de l’environnement. Il a été, après des postes d’hydraulicien et d’ingénieur en eau potable et en assainissement, chargé de l’ingénierie de l’eau au ministère de l’agriculture, avec une expertise dans la gestion des services publics d’eau potable et d’assainissement. Il a aussi été directeur de l’association scientifique et technique pour l’eau et l’environnement (ASTEE). Depuis près de 8 ans, il est responsable du pôle Offre alimentaire – Agroalimentaire à la Direction régionale de l’agriculture et de l’alimentation d’Île-de-France.
Nouveau Jeu-concours pour l’expo-photo sur « Les usages de l’eau » : Participez !
L’EAU … UNE RESSOURCE DURABLE ? ce sera le thème de notre conférence-débat du 14 février 2019. Pour illustrer le thème, nous organisons avec des étudiantes de l’IUT de Sceaux, une exposition sur lesUSAGES DE L’EAU.
11 photographes, amateurs ou professionnels, venus de Bourg-la-Reine et communes voisines, Paris, Carcassonne et même Londres ont répondu à l’appel du jeu-concours Réchauffement climatique.
Avec leurs photos, ils nous font part des causes et des effets du changement climatique. Ils nous font parcourir le monde depuis l’Antartique, jusqu’au Désert de Gobi, en passant par les glaciers d’Islande ou des Alpes. Nous traverserons la France d’Est en Ouest, du Nord au Sud … Voir la présentation de tous les participants
Le réchauffement climatique, variation d’origine naturelle ou humaine?
Centré sur les valeurs d’égalité et de solidarité, ADS est sensible au thème du réchauffement climatique : nous ne pouvons laisser le réchauffement climatique créer un enfer pour nos enfants et petits-enfants ! Déjà, il frappe fortement un grand nombre de pays : la désertification, la submersion des terres poussent à l’exil …
Le 29 mai 2018, il y avait foule dans la salle Kessel à Bourg-la-Reine ! 67 personnes sont venues écouter notre invité, Alain Mazaud, chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement à Gif-sur-Yvette, qui a expliqué avec beaucoup de pédagogie les évolutions du climat et les causes du réchauffement. Il a commencé par expliquer la différence entre le climat et la météo : climat pour le long terme et météo le court terme.
Il nous a fait part des variations climatiques actuelles d’origine naturelle ou liées aux activités humaines. Celles-ci sont pour l’essentiel liées au réchauffement causé par l’augmentation rapide dans l’atmosphère des gaz à effet de serre, principalement le gaz carbonique issu de la combustion du pétrole du charbon et du gaz, et le méthane.
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