Les sportives
« Une Olympiade féminine serait inintéressante, inesthétique et incorrecte », c’est entre autres délicatesses ce que le baron Pierre de Coubertin, « père » des nouveaux Jeux Olympiques à la fin du XIXe siècle, osait répondre aux quelques pionnières essayant d’exister dans le domaine sportif, chasse gardée masculine.
Parmi ces courageuses, ce n’est que récemment qu’on a reconnu le rôle et l’acharnement de la sportive Alice Milliat, nageuse et rameuse, née en 1884, fondatrice de la Fédération sportive Féminine Internationale et organisatrice en 1922 des premiers Jeux Olympiques Féminins dans le bois de Vincennes.
Les J.O. se sont ensuite ouverts très lentement aux compétitions féminines, dans tous les sports, mais ce n’est que cette année, à Paris, que ces Jeux vont offrir une parfaite parité entre sportifs et sportives.
Du 13 juin au 11 septembre, Edwige Lebrun, H3llly pour les artistes, va prendre possession des murs du Crédit Mutuel, abandonnant une nouvelle fois sa prédilection pour la peinture abstraite pour saluer avec une trentaine de portraits ces femmes tout à la fois sportives et militantes féministes, d’Alice Milliat -qui n‘aura pas la satisfaction de contempler sa statue érigée en 2021 à côté de celle du Baron de Coubertin à la Maison du Sport à Paris- à Surya Bonaly, la célèbre patineuse terminant sa dernière apparition aux Jeux Olympiques en 1998, par un extraordinaire salto arrière, figure pourtant interdite en compétition, la meilleure façon de saluer une dernière fois à sa manière les juges souvent trop injustes pour Surya noire, et rebelle.
Venez admirer les portraits de plusieurs d’entre elles… comme Jeannie Longo, Laure Manaudou…

Les toiles ont ensuite été assemblées par Jean-Jacques Grand pour former la fresque qu’il a voulu tournante. Les enfants pourront faire pivoter d’un quart de tour la fresque chaque semaine jusqu’à la fin des Jeux et même au-delà !
L’artiste, Jane Lorrain, a exercé son pouvoir absolu de suspendre à un moment précis la course du pinceau, pour arrêter le temps et nous livrer le mystère de toute œuvre d’art.
souvent comme un passe-temps de vieille dame ou un simple coloriage pour enfants par un public qui n’a pas toujours suivi l’évolution de l’aquarelle, passant aujourd’hui de la « peinture à l’eau » à la peinture « dans l’eau », technique plus récente adoptée par Jane Lorrain, où le papier est soit trempé avant d’être tendu sur un châssis, soit plongé dans l’eau avant d’être posé sur plexiglas.
Le groupe se limite en effet à dix amis, principalement des peintres mais, l’amitié et la liberté étant les maîtres mots de ce regroupement, deux sculpteurs y furent rapidement tout autant bienvenus.
Béatrice utilise le plus souvent l’huile, l’encre, plus récemment l’acrylique, au pinceau ou parfois au couteau. Elle s’accorde la même liberté pour le choix de ses sujets selon l’inspiration du moment. Cependant, Béatrice Berchon ne cache pas une attirance constante pour la scène qu’offre une route rectiligne, sans fin, se perdant dans un paysage brumeux et pluvieux, pour en réaliser des tableaux particulièrement envoutants tout en nuances de gris colorés.






Une première exposition au 
Au cours de ces voyages, elle va s’initier aux outils de la calligraphie et découvrir le véritable entrainement physique et la rigueur de l’ascèse qu’exige la maîtrise du pinceau et du geste définitif du calligraphe. Dès son retour, encouragé par son « maître » LI Zhangyao, professeur au centre culturel chinois de Paris, l’artiste va mêler avec talent cette technique graphique chinoise à un regard et une sensibilité plus européenne pour offrir sa vision d’une nature colorée, paysages, fleurs et animaux, domestiques ou sauvages. 

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