Un héritage féministe
Le témoignage de Marie
Dans un premier temps, je ne voulais pas ajouter ma voix aux nombreux hommages posthumes, à ceux qui découvrent l’importance de quelqu’une, de son œuvre quand elle décède. Surtout en ce qui concerne Anne Sylvestre mise au ban de beaucoup de médias pendant des années ou réduite à une compositrice de chansons pour enfants, aussi chouettes soit elles.
Et puis j’ai eu envie de vous dire, de partager combien cette «femme qui chante», comme elle aimait à se définir, cette poète avait accompagné ma vie de jeune femme adulte, de mère, aujourd’hui de grand-mère, bref toute ma vie de femme, de mon engagement féministe à mon quotidien (souvenirs de couple, de maman…..).
Je me suis aussi aperçue qu’en lisant ou écoutant certains témoignages de nombreuses femmes mais aussi de quelques hommes emprunts le plus souvent d’une forte émotion, nous avions été nombreux à avoir été irrigué des chansons de cette artiste amoureuse des mots, profondément féministe, même si elle ne brandissait aucun étendard .
Alors j’ai eu envie de vous dire : écoutez, réécoutez, faites connaître les chansons d’Anne Sylvestre pour qu’elles restent bien vivantes dans la mémoire collective et dans notre patrimoine culturel .
ADS a choisi des chansons d’Anne Sylvestre pour illustrer les thématiques abordées lors de deux des évènements publics préparés par le groupe égalité femmes hommes d’ADS :
« Non tu n’as pas de nom » à l’occasion des 40 ans de la loi Veil à l’espace Kessel de Bourg la Reine et « Douce maison » interprétée lors de l’événement sur les violences envers les femmes au Centre social et culturel des Blagis à Sceaux.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.